Bientôt un an que le procès des anciens RZ a commencé, deux ans qu’ils ont été arrêtés (Christian est en liberté provisoire pour son état de santé, Sonja toujours en détention, et leur affaire a été disjointe). Au coeur du procès, les aveux extorqués à Hermann F. en 1978 alors qu’ils était grièvement blessé, sous sédatifs, retenu illégalement et isolé totalement, et sur lesquels il était d’ailleurs revenus.

Hermann F. devait témoigner hier, ainsi que son ex-compagne, Sybille F., en détention depuis plusieurs mois pour refus de témoigner. Suite àla nomination par la cour d’un expert complaisant qui l’avait estimé apte à comparaître, Hermann F. a rencontré un autre expert qui a attesté de l’impossibilité de citer Hermann F. sans examen médical. La réaction du procureur est de demander une amende contre Hermann F. pour refus de répondre à la convocation, ce que la cour lui refuse (premier désaccord entre l’accusation et la cour). Sibylle S. a été amenée au tribunal où elle a réitéré son refus de témoigner. La juge constatant qu’après les deux tiers du temps maximal de détention pour refus de témoignage, sa volonté n’a pas changé prononce la fin de sa détention.

Allemagne: Audience au procès RZ

En 14 mars, un membre de la colonie illégale de Yakir, a percuté en voiture un camion stationné en territoire occupé. Le colon et ses 3 filles sont été blessés dans l’accident. Le colon a affirmé que l’accident a été causé par des enfants palestiniens jetant des pierres sur sa voiture. Le chauffeur de camion a d’abord témoigné qu’il s’était arrêté en raison d’une crevaison, mais plus tard, il a changé son témoignage indiquant que il aurait vu des pierres posées par la route. Il n’y avait pas d’autres témoins de l’accident ce jour-là.

19 mineurs des villages de Hares et Kifl Hares sont alors arrêtés par l’armée. Aucun n’avait d’accusations antérieures de lancers de pierres. Ils seront détenus à l’isolement, battus et menacés, certains pendant pendant 16 jours, jusqu’à ce que l’un d’eux signe une déclaration de culpabilité. Ali Shamlawi, Mohammed Kleib, Mohammed Suleiman, Ammar Souf et Souf Tamer, tous âgés de 16 ou 17 ans, restent emprisonnés dans une prison pour adultes. Ce sont « les 5 garçons de Hares », : ils viennent d’être accusés de tentative d’assassinat et risquent donc chacun l’emprisonnement à vie.

azrrestation enfant palestinien

Voir le blog consacré aux 5 de Hares

azrrestation enfant palestinien

Un jeune Néerlandais accusé d’avoir provoqué les larmes d’un policier lors d’une manifestation anti-gouvernementale aux Philippines fin juillet a été placé en détention par le Bureau de l’immigration. Thomas van Beersum avait été photographié le 22 juillet en train de s’en prendre vivement à un policier, cette image a été largement diffusée sur internet.

Thomas Van Beersum a été arrêté mardi à l’aéroport de Manille alors qu’il s’apprêtait à prendre un avion pour les Pays-Bas. Selon la procédure officielle, le Bureau de l’immigration va vérifier s’il fait l’objet d’une plainte aux Philippines. Si ce n’est pas le cas, il sera renvoyé chez lui mais ne pourra plus remettre les pieds dans l’archipel.

Thomas Van Beersum

Thomas Van Beersum

Les 26 premiers prisonniers palestiniens, parmi les 104 détenus dont Israël a approuvé la libération, seront libérés le 13 août. La libération des prisonniers détenus de longue date va se faire en quatre temps, compte tenu du fait qu’Israël a refusé de tous les relâcher en même temps ces 104 prisonniers palestiniens arrêtés avant les accords d’Oslo en 1993.

Trois juges de la Cour suprême de l’État de Pennsylvanie ont confirmé dans la plus grande discrétion le 10 juillet dernier la condamnation à l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle, qui avait été rendue le 14 août 2012. Les avocats de Mumia avaient fait appel de cette décision, contestant la constitutionnalité d’une peine d’emprisonnement à perpétuité sans libération conditionnelle, ainsi que l’isolement cellulaire des condamnés à mort. Ils estimaient que ses droits avaient été violés parce qu’ils n’avaient jamais reçu un avis approprié de la peine d’emprisonnement à vie, et qu’ils n’ont donc pas eu la possibilité de présenter une plaidoirie ad hoc.

Pour plus de détails juridiques (en anglais)

Mumia Abu Jamal

Mumia Abu Jamal

En vertu de la réforme de la loi connue sous le nom de ‘Fourth judicial package’ (quatrième série de mesures judiciaires), les avocats d’Abdullah Ocalan, dirigeant du PKK, avaient introduit une demande afin qu’il soit rejugé. Une clause de cette loi prévoit que les condamnés dont les droits prévus par la Convention Européenne des Droits de l’Homme ont été bafoués, ils peuvent être rejugés. C’est cet argument qui a été mis en avant par les avocats, mais ce n’est pas l’avis du comité qui a examiné la demande. Le refus a été voté à l’unanimité. Abdullah Ocalan purge actuellement une peine de prison à vie sur l’île d’Imrali.

Depuis le 30 juillet dernier, les autorités turques multiplient les opérations ‘antiterroristes’ à travers le pays suite aux manifestations du mois dernier. Ce matin, huit personnes ont été interpellées après que des raids aient été menés dans vingt domiciles de la province de Mersin (sud). Toutes ont été appelées à comparaître dans la province voisine de Adana. De son propre aveu, le gouvernement cherche à sévir contre le ferment sociétal causé par la décision des autorités de brutalement réprimer l’opposition aux plans architecturaux de rénovation autour de la place Taksim à Istanbul.

Pour écrire aux militants No TAV arrêtés le 19 juillet lors de l’attaque nocturne du chantier de Chiomonte :

– Alberto DE STEFANIS
– Ennio Edoardo DONATO
– Gabriele TOMASI
– Luke MOLINA
– Marcello BOTTE
– Matthias MORETTI
– Piero ROSSI

Casa Circondariale “Lorusso e Cotugno”
via Maria Adelaide Aglietta 35
10151 TORINO

Raef Badaoui, co-fondateur du Réseau libéral saoudien, a été condamné à sept ans de prison et 600 coups de fouet. Le tribunal a ordonné la fermeture du site internet du Réseau. Raef Badaoui, âgé de 35 ans, avait été arrêté en juin dernier. Il avait appelé à lutter contre l’emprise des religieux sur la vie publique.