Audience décisive et rassemblement de solidarité mardi 11 décembre de 8h à 8h50 au palais de justice de Bruxelles. Cette vidéo de 12 minutes expose l’affaire depuis son origine. A faire circuler!

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Appel au rassemblement du 11 décembre

Appel au rassemblement du 11 décembre

Suite à l’audience préliminaire qui s’est déroulée la semaine dernière à Fort Meade, le juge militaire Denis Lind a annoncé que le procès, qui devait débuter le 4 février, ne commencerait pas avant le 16 mars au plus tôt. Le juge a pris cette décision suite à l’intervention des avocats de la défense qui ont réclamé l’abandon des charges pour ‘punition illégale avant procès’ en raison des conditions de détention imposées à Manning durant ses neuf mois de détention préventive à Quantico. Durant cette audience préliminaire, le soldat a également témoigné pour la première fois depuis le début de la procédure, expliquant les traitements subis et les effets qu’ont eu sur lui les longues périodes d’isolement.

En 2008, le tribunal provincial de Barcelone avait reconnu quatre policiers coupables de torture et d’agression et les avait condamnés à des peines de prison. En février 2012, le gouvernement espagnol a décidé de gracier les policiers en réduisant leurs peines de prison et en annulant la suspension de leurs fonctions. Le gouvernement a décidé maintenant d’accorder une nouvelle grâce afin de remplacer la peine de prison par une amende.

Plus de 200 juges ont dénoncé cette décision à travers un manifeste diffusé ce jeudi matin. « Le pouvoir exécutif a abusé de sa faculté de gracier (…), il s’agit d’une action contre la dignité humaine », ont-ils ajouté, en rappelant que l’Etat est obligé de « poursuivre tout acte de torture, surtout quand ils ont été commis par des agents à son service (…). En utilisant la grâce pour la réalisation de fins contraires à celles qui la justifient, le gouvernement dynamite la séparation des pouvoirs et usurpe le rôle du pouvoir judiciaire ».

Alors que deux de leur membre ont récemment été condamnées à deux ans de camp pour ‘hooliganisme motivé par la haine religieuse’, le groupe est une nouvelle fois visé par la justice russe. Hier, cette dernière a décidé de restreindre l’accès sur internet à quatre vidéos du groupe sur cinq sites. Il s’agit de la vidéo tournée dans la cathédrale, d’une vidéo sur la Place Rouge et de deux autres clips. Après l’entrée en vigueur de cette décision, ces vidéos seront incluses dans les documents extrémistes interdits en Russie et dont la diffusion est passible de poursuites pénales. Le site web des Pussy Riot et leur blog sur la plateforme Livejournal sont également concernés par ces mesures. L’expertise présentée au tribunal et suivie par ce dernier indique que ‘les textes contiennent des appels à la révolte, à la désobéissance aux autorités et à l’organisation de troubles massifs. Ils portent atteinte à la dignité humaine et humilient les sentiments des croyants’.

Interpellés, lundi, sur une barricade à Vigneux-de-Bretagne, trois militants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes viennent d’être jugés sous le régime de la comparution immédiate, au tribunal correctionnel de Nantes. Un militant de 27 ans a été reconnu coupable de violence avec usage d’une arme, de port d’arme de catégorie 6 et de participation armée et voilée à un attroupement. Il a été condamné dix mois de prison dont cinq de sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans. Il écope aussi d’une interdiction de séjourner en Loire-Atlantique, excepté sur la commune où il habite.

Le deuxième, âgé de 34 ans, a été relaxé des violences sur gendarmes pour lesquelles il était mis en cause. Il a été reconnu coupable pour attroupement après l’ordre de se disperser et la rébellion. Il a été condamné à deux mois assortis du sursis simple. Le dernier militant, âgé de 37 ans, a été reconnu coupable de l’ensemble des faits reprochés : les violences, la rébellion, le port d’arme de catégorie 6, la participation armée à un attroupement avec visage dissimulé et le refus de se soumettre aux différents relevés et prélèvements biométriques. Le tribunal l’a condamné à six mois assortis du sursis simple. Il s’est vu, en plus, délivrer une interdiction de séjourner en Loire-Atlantique et une amende.

De mardi à dimanche se déroule une nouvelle audience préliminaire devant une cour martiale de Fort Meade avant le procès de Bradley Manning dont le début est fixé au 4 février. Mardi, la séance a été consacrée aux conditions de détention imposées au soldat. La défense a réclamé l’abandon des charges à l’encontre du soldat pour ‘punition illégale avant procès’, jugeant que l’armée avait abusé de son autorité. Durant ses neuf mois de détention préventive à Quantico, Manning avait été placé sous le régime de Prevention of Injury, un statut de surveillance maximale. Il était également incarcéré sous le régime de haute sécurité. Il avait demandé à plusieurs reprises de ne plus être soumis à ce double régime restrictif, que les expertises psychiatriques jugeaient injustifié. En outre, durant ces neuf mois avant son transfert dans une prison du Kansas, il a subi les brimades, l’isolement, la nudité forcée la nuit, mais aussi parfois le matin à l’extérieur de sa cellule, l’interdiction de faire de l’exercice en cellule ou de voir le soleil plus de vingt minutes par jour. Bradley Manning devrait également témoigner pour la première fois depuis le début de la procédure au cours de cette audience préliminaire. Des psychiatres ainsi que d’anciens responsables militaires seront aussi entendus.

Patrice Jullien, délégué syndical CGT chez Norbert Dentressangle Distribution comparaissait le 22 novembre au tribunal de grande instance d’Amiens. Il est accusé d’avoir détérioré une caméra de surveillance placée dans la salle de pause de l’agence Norbert Dentressangle de Roye en décembre 2011, lors d’un mouvement de grève pour un collègue. Le tribunal a jugé la vidéosurveillance illicite (faute de consultation des représentants du personnel), l’image insuffisante pour identifier Patrice Jullien. Le tribunal a déclaré ‘’considérant que le directeur de l’agence a tenu des propos particulièrement véhéments et hostiles à l’encontre du salarié, du syndicat qu’il représente et qu’il a implanté avec succès dans l’établissement, et de son épouse également salariée ; que malgré l’engagement pris le 9 décembre 2011 de ne pas sanctionner de salarié au motif de sa participation à la grève, il a sollicité l’autorisation de licencier Monsieur Jullien, qu’en conséquence, un lien existe entre la demande de licenciement et le mandat et l’activité syndicale du salarié.’’
Le syndicaliste a été relaxé.

France: Syndicaliste relaxé

Sushil Roy, membre du Politburo du CPI(maoïste) a été libéré sous caution par la haute cour du Jharkhand ce mercredi. Roy, âgé de plus de 70 ans, souffre de multiples problèmes de santé, dont un cancer à un stade extrêmement avancé. D’après les médecins, il ne lui resterait que quelques mois à vivre en raison du caractère galopant du cancer dont il est atteint. Roy avait été arrêté dans le Midnapore (Bengale occidental) le 21 mai 2005 et incarcéré à la prison de Chaibasa au Jharkhand pour des raisons de sécurité avant d’être transféré vers la prison de Giridih. Il est poursuivi dans le cadre de 18 affaires distinctes de violences, meurtres, incendies volontaires,… au Jharkhand, au Bengale occidental et dans l’Odisha. Son état de santé s’est récemment fortement dégradé faute de soins en prison. Mercredi, à l’issue de l’audience, il a immédiatement été hospitalisé au All India Institute of Medical Science de New Delhi où il devrait rapidement être opéré.

Mikel Albisu Iriarte, alias ‘Antza’ et sa compagne Soledad Iparraguirre Guenechea, alias ‘Anboto’ avaient été interpellés en octobre 2004 à Salie-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques). Tous deux membres actifs de la direction de l’ETA, ils ont été inculpés pour avoir dirigé une entreprise à visée terroriste et avoir dans ce cadre commis de multiples délits (vols, extorsions, faux,…). En décembre 2010, ils avaient été condamnés en première instance à vingt ans de prison assortis d’une sûreté pour deux-tiers de la peine. Depuis le 12 novembre, le couple comparaissait devant la cour d’appel d’assises de Paris, laquelle a requis ce mercredi la peine maximale à l’égard des deux inculpés. Les délibérations de la cour devraient durer jusque ce jeudi soir, moment où l’ancien numéro 1 de l’appareil politique de l’ETA et la dirigeante en charge de la trésorerie seront fixés sur leur sort. L’avocat général a notamment justifié la lourde peine en affirmant que ‘Antza’ et ‘Anboto’ avaient cherché à donner un tour politique à leur procès en faisant une déclaration sur le passé du Pays-Basque et sur l’avenir politique de la région.

EDIT: Ce 22 novembre, la cour d’assises spéciale de Paris qui a confirmé le verdict de première instance, c’est à dire que les deux militants ont été condamnés à vingt ans de réclusion.

Dans la soirée du mercredi 8 août 2012, des pétards sont lancés devant le CRA (équivalent français de nos « centres fermés ») du Canet à Marseille. Deux personnes sont arrêtées. Après 40h de garde à vue, elles ont été déférées devant le procureur et le juge des libertés et de la détention. Elles en sortent avec un contrôle judiciaire hebdomadaire et une interdiction de s’approcher des centres de rétention. Ces deux personnes passaient devant le Tribunal d’Instance de Marseille ce vendredi 16 novembre 2012. Elles étaient accusés de « mise en danger d’autrui ». Le procureur a demandé 800 euros pour l’une, 1 500 euros pour l’autre. Après la plaidoirie de l’avocat qui a argumenté contre l’accusation de « mise en danger d’autrui », les deux personnes accusées ont été condamnées à 400 euros chacune. De nombreuses personnes sont venues soutenir les deux inculpés – une bonne cinquantaine à l’intérieur et tout autant qui n’ont pas pu entrer.