Depuis plusieurs mois, le SRI mène une campagne internationale pour exiger la libération des prisonniers membre du Communist Party of India (Maoist) ainsi que de tous les combattants de la guerre populaire en cours dans une Inde opprimées par trois ennemis, l’impérialisme, le féodalisme et la bourgeoisie locale. Dans son programme, le CPI(Maoist) a inscrit en première ligne la lutte pour la défense des droits fondamentaux des tribaux et des victimes des politiques capitalistes et ultra-libérales menées par les autorités indiennes, poussées dans le dos par les pays impérialistes du monde occidental. Ce 15 août, jour de commémoration de l’ « indépendance » de l’Inde, le SRI appelle à une journée internationale de mobilisation à l’égard de ces prisonniers, pour revendiquer leur libération, mais également un respect de leurs droits humains fondamentaux ainsi qu’une reconnaissance de leur statut de prisonniers politiques. Outre la soixantaine de membre du parti actuellement derrière les barreaux, le gouvernement Modi (BJP – parti nationaliste hindou) détient plus de 10.000 personnes accusées de liens avec la guérilla maoïste, ou simplement de « sédition » ou d’ « action contre les autorités étatiques ». La politique du gouvernement central en place depuis un an n’a fait que renforcer l’arsenal de lois visant à réprimer tout mouvement populaire et toutes les formes de dissidences. Cette journée est l’occasion de dénoncer ces politiques et d’exiger la libération de tous les prisonniers luttant pour la guerre populaire en Inde.

La solidarité est notre arme! Vive la solidarité internationale!

Affiche du SRI pour les prisonniers maoïste en Inde

Affiche du SRI pour les prisonniers maoïste en Inde

Trois ans avant sa date de libération, l’état suisse lance une nouvelle attaque contre Marco en déployant un arsenal de psychiatrie légale. En utilisant le jargon psychiatrique, la répression se permet non seulement d’exiger de Marco qu’il cesse ses contacts avec ses nombreux camarades à travers le monde, mais aussi lui demande de dénoncer sa propre idéologie, à travers un discours condescendant (« accompagner le patient hors de son idéologie de la délinquance… »). Plus grave encore, c’est la tentative de l’état suisse de faire de l’identité anarchiste -et révolutionnaire en générale- une maladie mentale.

Face à cette nouvelle agression contre Marco, la section suisse du Secours Rouge International lance un appel à des actions internationales de solidarité avec ce prisonnier anarchiste indéfectible, enfermé depuis 1991 en Italie puis en Suisse.

Lire le texte au sujet de l’attaque médico-légale contre Marco.
Lire le texte de l’appel à l’action.

Affiche du SRI pour Marco Camenisch

Une délégation du Secours Rouge suisse, emmenée par la secrétaire de notre Secours rouge International, se trouve actuellement au Kurdistan, à la frontière entre la Turquie et la Syrie, à Suruc, la ville jumelle de Kobane. La délégation a apporté une importante somme d’argent produit de la récolte « Des armes pour le Rojava (le Kurdistan syrien libéré) ».
Cette campagne était une réponse à la livraison d’armes par la Suisse au Qatar – armes que le Qatar a aussitôt livrées aux islamistes syriens: « la bourgeoisie arme ses amis, nous armons les nôtres ». Un débat a lieu en Suisse sur la possible illégalité de cette collecte, et donc sur d’éventuelles poursuites judiciaires.

La délégation du Secours rouge suisse à Suruc

L’affiche de la campagne de collecte de fonds

le site du Secours rouge suisse

un article dans la presse suisse

La délégation du Secours rouge suisse à Suruc
L'affiche de la campagne de collecte de fonds

La nouvelle affiche du Secours Rouge International thématise la solidarité avec les prisonniers grecs en lutte contre les nouveaux quartiers d’isolement et avec les travailleurs grecs en lutte contre le capital et la Troïka.


Nouvelle affiche du Secours Rouge International
Nouvelle affiche du Secours Rouge International

Notre amie et camarade Alexandra Kiss s’est donnée la mort le 2 juin. Alex était membre de longue date du Netzwerk Freiheit für alle politischen Gefangenen, la structure allemande du Secours Rouge International, elle collaborait aussi au journal Gefangenen Info et militait dans l’organisation politique Zusammen Kämpfen. Alex était une des accusés dans la procédure contre les Cellules d’Action Révolutionnaire (RAZ). Nos pensées à elle, à ses camarades et à ses proches.


Allemagne: Une camarade est morte
Allemagne: Une camarade est morte

La revue Gefangenen Info (« Info des Prisonniers ») est née sous le titre Angehörigen Info (« Info des Proches », c’est-à-dire des proches des prisonniers, les familles et amis des prisonniers de la RAF). La revue a été fondée en 1989 en soutien à la grève de la faim des prisonniers de la RAF. Elle est aujourd’hui publiée par le Netzwerk Freiheit für alle politischen Gefangenen et joue en rôle central, dans l’aire germanophone, dans le processus de construction d’un Secours rouge international. Ce sont 383 numéros qui ont été publiés en 25 ans, malgré plusieurs attaques et procès de la part des autorités allemandes.

Allemagne: Gefangenen Info a 25 ans!

Samedi 22 était l’occasion d’une initiative radicale unitaire de soutien aux prisonniers révolutionnaires et de résistance à la répression en Allemagne. A Berlin, plusieurs initiatives (meeting, manifestation, concert) ont eu lieu, auxquelles ont participé des camarades allemands, suisses et italiens de notre Secours Rouge International.
Une manifestation le samedi après-midi a réuni dans le quartier de Moabit 1.300 manifestants encadrés par 1.800 policiers. Il y a eu des incidents devant le tribunal de Berlin lors que la police est brutalement intervenue, blessant plusieurs personnes dont une gravement. En soirée, tout le quartier de Kreuzberg était quadrillé par un dispositif policier énorme avec blindés et autopompes. Plusieurs petits groupes de manifestants ont pu néanmoins garder l’initiative. Il y a finalement eu 48 arrestations dont au moins trois judiciaires.

Andi, la secrétaire de la Commission pour un Secours Rouge International et membre du Revolutionärer Aufbau Schweiz purge actuellement sa peine à la prison de Winterthur. Mais entre le 24 décembre et le 3 janvier, les autorités ont décidé de la transférer vers la prison de Zurich. Justification: la prison de Winterthur sera fermée durant cette période. Or, celle-ci sera uniquement fermée du 24 au 26 décembre et du 31 décembre au 2 février, périodes durant lesquelles les autres prisonniers recevront un ‘congé exceptionnel’. Andi, elle, devra rester dix jours à la prison de Zurich, où le régime de détention est extrêmement plus strict. S’agissant d’un centre de détention provisoire destiné au personnes en attente d’être jugées, les contacts entre prisonniers sont extrêmement limités, la communication avec l’extérieur quasi impossible et seule une heure de promenade est autorisée. Cette mesure visant Andi est une nouvelle manoeuvre de provocation à l’égard de notre camarade après les menaces de transfert durant sa grève de la faim en solidarité avec Georges Abdallah et le refus d’une sortie préalablement accordée. Cette attitude harcelante de la part des autorités est analogue à celle subie par le prisonnier anarcho-vert Marco Camenish détenu en Suisse depuis 2002. Entre le 24 décembre et le 3 janvier, pour écrire à Andi:

– Andrea Stauffacher
– Gefängnis Zurich
– Postfach 1266
– 8026 Zurich

Andrea « Andi » Stauffacher, secrétaire du Secours Rouge International, incarcérée pour des actions radicales de solidarité avec les prisonniers révolutionnaires, avait été transférée et placée à l’isolement en raison de sa participation à la grève de la faim de solidarité des prisonniers révolutionnaires avec Georges Abdallah. Les autorités pénitentiaires du canton de Zurich avaient exigé, sous peine de sanction, non seulement qu’elle ne participe pas à cette grève, mais qu’elle produise un document se dissociant de cette initiative. Andi a non seulement refusé, mais elle a mené un jour de grève de la faim supplémentaire pour protester contre cette mise à l’isolement. Andi a maintenant réintégré « sa » cellule de la prison de Winterthur.

Ce n’est pas qu’en Suisse que les autorités pénitentiaires ont essayer de bloquer cette grève de la faim de solidarité. La prisonnière des Brigades Rouge/PCC Nadia Lioce, condamnée à la perpétuité, a reçu les documents l’invitant à participer à cette initiative des semaines après leur date d’envoi et… le lendemain du jour où grève prenait fin. Elle a rédigé un document dans lequel elle approuve pleinement cette initiative solidaire dans les prisons.