Alors que les cadences de production de la nouvelle Toyota Yaris impliquent une surcharge de travail (heures supplémentaires imposées, pauses refusées, etc.) pour les ouvriers, la nouvelle direction de l’unise Toyota d’Onnaing (Nord) mène une offensive contre les délégués syndicaux CGT.

Voir le Blog « stop répression Toyota »

Dans le cadre de la lutte entre les salariés du centre de tri du Vittulo et la direction de la Poste, sept employés grévistes ont été présentés devant le Tribunal de Grande Instance d’Ajaccio vendredi, pour « entrave au droit du travail ». Si la direction de la Poste réclame la prononciation d’une interdiction de gêner l’activité de l’entreprise, les salariés grévistes, eux, désirent que la Poste soit déboutée de sa demande. Le délibéré devrait être rendu le jeudi 17 juillet prochain.

Après plusieurs semaines d’occupation, le personnel gréviste de l’hôpital psychiatrique Paul-Guiraud a dû évacuer, mercredi soir, la cour d’honneur de l’établissement. Mardi, le tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne) avait rendu une ordonnance sommant les grévistes d’évacuer la cour sous peine de devoir verser une astreinte de 300 EUR par jour.
Le mouvement de contestation sur la suppression programmée d’une dizaine de RTT par an n’en est pas fini pour autant. Hier après-midi, une partie du personnel devait aller manifester à la Pitié-Salpêtrière.

France: Ordonnance anti-gréviste à Paul-Guiraud

La Française de Service sous-traite le nettoyage de l’hôtel Intercontinental (Marseille), Villa Massalia, Novotel Prado via sa filiale Médifrance (Marseille) ainsi que le centre hospitalier d’Aix-en-Provence.
Depuis le lancement en avril d’une section syndicale dans cette société, l’encadrement de ce sous-traitant multiplie les pressions sur les salariés : menaces concernant l’appartenance syndicale, tracasseries quotidiennes et traitement défavorable dans l’organisation du travail pour les syndiqués, obstacles à l’exercice du mandat syndical d’un représentante de la section syndicale CNT Solidarité Ouvrière.

Les faits ont été s’agravant avec des violences et une menace de licenciement à l’encontre de syndicalistes. La syndicaliste a été victime, mardi 8 juillet, d’une bousculade et de violentes attaques verbales par sa responsable à l’hôtel Villa Massalia. Le 10 juillet, c’est un autre camarade, ancien équipier de l’hôtel Intercontinental, déjà muté arbitrairement depuis deux mois sur l’hôpital d’Aix-en-Provence, qui est convoqué pour un entretien disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement. La CNT Solidarité Ouvrière va poursuivre la mobilisation syndicale dans les hôtels concernés. Des procédures judiciaires vont aussi être lancées ainsi que le dépôt d’une quinzaine de dossiers devant le conseil des prud’hommes.

La Cilam est confronté depuis cinq jours à un mouvement de grève. Le blocage des accès de la Cilam empêche l’approvisionnement du site et la livraison des produits finis. Dès mardi, la Cilam a fait appel aux tribunaux: elle a lancé une procédure en référé pour entrave à la libre-circulation des biens et des personnes contre 15 salariés grévistes ainsi que deux syndicalistes de la CGTR. Le juge des référés a ordonné aux 17 personnes, ainsi qu’à toute autre personne (dont l’huissier constaterait la présence injustifiée), de laisser libre accès aux biens et aux personnes sous peine d’une astreinte de 1 000 euros par infraction constatée et par personne. Et d’autre part, dit et jugé qu’à défaut d’éxécution spontanée, la Cilam pourra les y contraindre avec l’aide de la police.

Débutée lundi, la grève des salariés de la Cilam a été marquée hier par plusieurs altercations entre les salariés grévistes d’un côté et les jaunes manipulés par la direction et le service de sécurité de l’autre. Dans l’après-midi, les grévistes ont aperçu un camion qui tentait de livrer le lait à l’usine en contournant leur barrage filtrant installé depuis la veille. Ces derniers sont alors intervenus pour de mettre fin à l’opération. Mais le service de sécurité est arrivé à son tour pour tenter d’intercepter les grévistes. S’en est suivie une grande bousculade pendant laquelle un délégué syndical de la CGTR a été étranglé par le tuyau du camion de livraison. Le gréviste a perdu connaissance et a dû être évacué par les pompiers.

Cette grève, qui concerne les différents satellites du groupe Urcoopa, (PLF, Cilam L, J. Cilam SA, SEBV, SETAA, Sotram, Cotram, RLS) a débuté suite à l’échec des négociations annuelles obligatoires. Les salariés estiment que la proposition de la direction (1,1 % d’augmentation pour les bas salaires et 0,8 % pour les hauts salaires) n’est pas suffisante. Ils demandent donc une augmentation générale des salaires de 100 euros nets pour tous les employés, le versement d’un bonus annuel, l’harmonisation des avantages salariaux au sein du groupe ainsi qu’une prime de 500 euros pour ceux qui ont entre 20 et 30 ans dans l’entreprise.

France/Réunion: Un gréviste blessé par un vigile

La direction de BASF France a porté plainte contre des grévistes accusés d’avoir pénétré la nuit de mercredi à jeudi sur le site de Huningue pour « saboter la production » et « exercer des pressions psychologiques et des menaces physiques sur des non grévistes ». Un huissier de justice est venu ce matin sur le site de Huningue pour constater le blocage de la production et du bâtiment de la direction.

Les grévistes, en lutte contre 140 licenciements, dont le mouvement dure depuis lundi après-midi, réfutent ces accusations. La police qui s’est rendue sur place dans la matinée après avoir été appelée par la direction, aucun fait de nature à être poursuivi pénalement n’a été constaté. Ce midi, à 13h, lors de l’assemblée générale quotidienne, la reconduction de la grève a été votée à l’unanimité.

France: Plainte contre les grévistes de BASF

Le 4 décembre 2013, les pompiers de Liège entamaient une grève d’une semaine pour protester contre une mauvaise gestion de l’IILE et la volonté de la direction de modifier le système d’allocations de primes liées à leurs équipements. Ils avaient incendié une carcasse de voiture et des pneus devant leur caserne rue Ransonnet.

Une trentaine de dossiers ont été ouverts à l’encontre de pompiers qui auraient participé à ces faits. Un agent, accusé d’avoir fait brûler le toit d’un véhicule de désincarcération, a écopé d’une suspension de deux mois sans salaire. Deux autres, à qui l’on reprochait d’avoir tracté cette carcasse, ont été suspendus un mois et demi et un mois. Le quatrième, qui aurait fait brûler une caisse en carton, a été écarté quinze jours sans salaire. Les syndicats parlent de « vendetta » et de peines disproportionnées. La CGSP annonce des recours auprès du conseil d’Etat.

Belgique: Sanctions pour des pompiers grévistes

Au 9e jour de grève à la SNCF à l’appel de la CGT et de Sud-Rail contre la réforme ferroviaire, la CFDT dénonce des «exactions commises à l’encontre des cheminots non-grévistes» et «demande des mesures de protection pour tous les cheminots». Le syndicat, qui a signé la semaine dernière un accord avec le gouvernement, dénonce «Il y a eu des pneus crevés, des voitures peintes en jaune, des mails de menaces». Les briseurs de grève se font traiter de «collabos» et de «vendus». Mercredi la porte du local de la CFDT à Caen a été peinte en jaune et couverte d’une pétainiste.

La police anti-émeute française a tiré des gaz lacrymogènes, hier mardi, sur les cheminots en grève. Les heurts sont survenus, après que 3.500 manifestants grévistes eurent bouclé plusieurs rues, près de l’Assemblée nationale, en tentant d’y accéder. Les grévistes protestaient contre le plan du gouvernement français pour la réforme à la SNCF. Les protestations ont débuté, il y a une semaine, et se sont intensifiés, graduellement, à l’approche de la présentation du projet de loi dudit plan, à l’Assemblée nationale, ce mardi.

France: Heurts entre policiers et cheminots grévistes