Mardi 12 mai au soir, un convoi militaire israélien revenait du village de Kobar où il avait pratiqué le « kin Punishment » sur la famille d’un prisonnier politique. Le Kin Punishment consiste à punir la famille d’un opposant politique. Sur son chemin du retour, des jeunes Palestinien.nes ont attaqué le convoi à l’aide d’engins pyrotechniques. Voir la vidéo

La jeunesse attaque un convoi militaire de l'armée d'occupation

La jeunesse attaque un convoi militaire de l’armée d’occupation

La police de Liège a, comme dans d’autres villes, testé l’utilisation de drones dans le cadre du confinement. La police locale a ainsi utilisé un drone prêté par la protection civile pendant environ trois semaines pour surveiller les citoyens. Elle envisage maintenant d’en acquérir pour d’autres usages. En Belgique, une loi sur l’utilisation par la police des caméras visibles et mobiles existe depuis 2018. Les drones y sont assimilés à des caméras montées à bord d' »aéronefs de police ».

Un des drones de la police fédérale

Un des drones de la police fédérale

Depuis la semaine dernière, plusieurs opposants hongrois ayant critiqué le régime de Viktor Orban se sont fait arrêter. La police les accuse de propager de fausses informations. Les personnes ont été arrêtées, leur téléphones et ordinateurs ont été saisis. La police a diffusé une vidéo de l’arrestation d’une de ces personnes. Il s’est alors avéré qu’à travers tout le pays, la police a lancé 87 procédures pour « diffusion de fausses informations » et 23 autres liées à l’article sur la « menace à la sécurité publique ». Selon les dispositions de l’état d’urgence en vigueur depuis fin mars dans le cadre de l’épidémie de Coronavirus, le premier délit est puni de trois ans de prison et le second, de cinq ans (voir notre article).

Viktor Orban

Viktor Orban

Facebook a fermé la page de Kongra Star, l’organisation du mouvement des femmes au Rojava car celle-ci ressemblait à une autre page que Facebook avait précédemment fermée en raison du partage d’images d’Abdullah Öcalan. Kongra Star a ouvert une nouvelle page sur Facebook et dispose également d’un compte sur Instagram.

Rassemblement du Kongra Star

Le constructeur aéronautique Airbus a récemment annoncé le financement d’un projet développé par une start-up biotechnologique de la Silicon Valley, consistant en un “nez bio-électronique” détecteur d’explosifs. Le dispositif se colle sur n’importe quelle surface, comme un compartiment à bagages ou le mur d’un couloir d’aéroport, et analyse l’air qui passe par ses pores et narines artificiels. Les traces de produits chimiques contenus dans l’air sont “reniflées” puis identifiées par le dispositif qui se compose de multiples microprocesseurs connectés par du silicone à des cellules biologiques vivantes. Ces cellules peuvent être des astrocytes – cellules du système nerveux central, dans le cerveau, qui jouent en quelque sorte un rôle d’intermédiaire entre certaines populations de neurones – ou des cellules souches embryonnaires rénales qui ont été génétiquement modifiées. Koniku leur a inséré des récepteurs olfactifs. Cette technologie reste à l’état de prototype et surtout reste secrète. Airbus a l’ambition de tester un premier prototype dans un nombre restreint d’avions et d’aéroports.

Le détecteur de Koniku.

 

La Quadrature du Net et de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) avait déposé un recours au Conseil d’État contre la surveillance policière par drone dans le cadre de l’épidémie de coronavirus. Ce lundi 18 mai, le Conseil d’État a reconnu que l’usage de drones par la police constitue une atteinte à la vie privée, même durant la crise sanitaire. La surveillance policière par drones, pour faire respecter les règles de déconfinement, est désormais illégale dans toute la France. Cette décision reconnaît l’illégalité de tout drone qui, volant suffisamment bas et étant équipé de caméra, permet à la police de détecter des individus, que ce soit par leurs habits ou un signe distinctif. Pour le Conseil d’Etat, l’usage de ces outils « caractérise une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée », notamment concernant les « risques d’un usage contraire aux règles de protection des données personnelles ». D’après le Conseil d’État, cette illégalité ne pourrait être corrigée qu’avec un arrêté ministériel, déposé avec l’accord de la CNIL. Plus d’infos ici.

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L’Assemblée nationale a décidé d’étendre l’expérimentation des cours criminelles à 30 départements en raison du coronavirus. Ces cours, remplaçant la cours d’assises, sont constituées de 5 magistrats professionnels, sans jury populaire. Cette expérience a notamment pour but de désengorger la cours d’assises.

Le palais de justice de Bobigny

La police d’Etterbeek est intervenue devant une habitation d’Etterbeek pour exiger le retrait d’une banderole indiquant « Adil tué par la police le 10/04/2020 – Ni Oubli, ni pardon ». Devant le refus des habitant·es, la police a dressé un PV qu’elle a transmis au fonctionnaire sanctionnateur de la commune. Il s’agit du fonctionnaire chargé de la mis en place des sanctions administratives communales (SAC). Ce PV se base sur l’article 38 du règlement général de police commun qui interdit les affichages sur l’espace public sans accord de la commune. Le police craint, en effet, que ce type de banderole n’amène à des révoltes similaires à celles qui se sont produites à Anderlecht. La police fait régulièrement pression pour faire enlever dénonçant la mort d’Adil (voir notre article).

La police d'Etterbeek fait pression pour enlever une banderole réclamant la justice pour Adil

La police d’Etterbeek fait pression pour enlever une banderole réclamant la justice pour Adil