Quarante-six personnes sans papiers, dont 17 enfants, risquent d’être expulsées d’un bâtiment appartenant à la FGTB, dans le quartier du Sablon à Bruxelles. La FGTB a introduit une requête unilatérale et obtenu une ordonnance d’expulsion et les habitant·es ont reçu la signification d’expulsion mardi, les sommant de quitter les lieux dans les huit jours. Pour justifier cette expulsion , la FGTB avance comme argument ’la nécessité absolue’ car la vente du bâtiment est imminente. Il y a effectivement un compromis de vente signé avec la société immobilière Citadel, qui a le projet de faire des appartements de luxe. Les habitant·es souhaitent rester dans les bâtiment jusqu’en juin afin d’y passer l’hiver et d’éviter de se retrouver dans la rue alors que l’épidémie de Coronavirus fait toujours rage.
La police de Beverly Hills utilise une astuce pour éviter l’enregistrement et le partage sur les réseaux sociaux de vidéos sur leurs activités. Ses agents diffusent, lorsqu’ils sont filmés, des musiques protégées par des droits d’auteurs. Si la vidéo est placée sur Youtube ou Instagram, elle est automatiquement supprimée par les dispositifs de protection des droits d’auteur. Les policiers de Beverly Hills ont été surpris utilisant cette technique aussi bien en rue que dans les commissariats.
L’entreprise « Marseille Manutention – Terminal Routier Sud » a annoncé cette semaine avoir acheminé 26 camions de police à destination de la Tunisie. L’entreprise déclare que ce sont au total 60 camions qui sont prévus. La Tunisie connaît depuis quelques jours de nombreux affrontements dans plusieurs villes du pays à l’occasion des 10 ans de la révolution (voir notre article).
Les profils Twitter de l’ancien commandant en second de la guérilla, Ivan Marquez et de son adjoint, Jesus Santrich, apparaissent avec la mention « compte suspendu », et leurs messages ne peuvent plus être lus. Le compte de la nouvelle rébellion, nommée « Segunda Marquetalia », a également été suspendu. La décision de Twitter intervient après la diffusion par les anciens rebelles d’une vidéo dans laquelle ils critiquaient le président conservateur de la Colombie, Ivan Duque, l’accusant de « porter atteinte à l’accord de paix » et soutenant une initiative en cours pour révoquer son mandat. Le 29 août 2019, Iván Márquez, était apparu dans une vidéo aux cotés de deux autres commandants de la guérilla pour annoncer “une nouvelle étape de lutte armée” (voir notre article).
Une convention nationale a été signée le 4 juillet 2019 entre Pôle emploi et la Gendarmerie dans le but d’aider cette dernière a recruter. À cette fin, la Gendarmerie organise notamment des séances d’informations dans les locaux de Pôle emploi auxquelles certain·es chômeurs sont invité·es, par leur conseiller, à participer. Une vidéo d’une de ces séances d’informations datant d’octobre 2019 est sortie. On peut y entendre des Gendarmes vanter les avantages matériels du métier et justifier les mutilations de Gilets Jaunes.
Cette convention nationale a été déclinée par plusieurs convention locale. Jeudi 3 décembre 2020, la Région de Gendarmerie et Pôle emploi Occitanie ont ainsi conclu deux conventions locale. La première portait sur la sécurité des locaux de l’agence. La seconde elle portait sur le recrutement de gendarmes parmi les chômeurs. Une autre convention locale a également été signée à La Réunion et la Gendarmerie en juillet 2019. Ces partenariats vise a répondre à la diminution du nombre de candidat·es postulant à la Gendarmerie. Alors qu’en 2009, 16 candidats se disputaient un poste au concours externe de sous-officier de la Gendarmerie, on ne comptait plus que 3,4 candidats pour un poste en 2017. En 2019, année exceptionnelle, la sélectivité était de 8 candidats pour un poste. Mais cette évolution s’expliquait uniquement par la réduction de plus de la moitié du nombre de postes à pourvoir pour un nombre presque équivalent de candidats. D’autres conventions ont également été signées entre Pôle emploi, la Gendarmerie et des entreprises de sécurité pour permettre aux Gendarmes de se reconvertir dans la sécurité privée.
L’unité « Force d’Appui Rapide » (FAR) va être créée d’ici l’été prochain. Elle sera composée de 200 CRS en alerte 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 et prêt à partir en 15 minutes depuis leur base en région parisienne (Essonne). Ces « super CRS » seront mobilisés en cas de « violence urbaine » et pourront intervenir partout en France. Cette force sera dotée de moyens spéciaux : un nouvel uniforme anti-feu et anti-acide, un casque plus léger, des monospaces et des 4×4 rapides pouvant franchir des barricades… Ces futurs « super-CRS » toucheraient aussi une prime spécifique.
Le satellite Türksat 5A a été mis en orbite par une fusée Falcon 9 de SpaceX la nuit passée, depuis la base de lancement de Cape Canaveral, il entre maintenant dans une phase de positionnement qui durera environ 4 mois pour se retrouver en orbite géosynchrone à 31° Est le long de l’Équateur. Comme ses prédécesseurs, Türksat 5A renforcera la couverture des chaines de télévision turques et augmentera les capacités de communication militaires du régime d’Erdogan, les satellites Türksat sont notamment utiles pour opérer les drones de l’armée turque et assurer leur capacité anti-brouillage, la résolution de leurs images, etc. La Turquie a actuellement 3 satellites en activité dans l’espace : les Turksat 3A, 4A et 4B, ils seront donc rejoints par le 5A (opérationnel mi-2021) ainsi que le 5B qui sera lancé par SpaceX dans quelques mois et opérationnel à la fin de l’année.
Türksat 5A est le premier satellite turc lancé par SpaceX, les derniers lancements (Türksat 4A et 4B) avaient eu lieu en 2014 et 2015 depuis des lanceurs russes. Techniquement : Türksat 5A augmentera les capacités turques dans la bande Ku (bande de fréquences 12-18 Ghz), il sera centré sur la Turquie mais couvrira mieux certains territoires, notamment Afrique du Nord, Afrique sub-saharienne, Afrique du Sud, et à l’Est jusqu’au Kazakhstan. Une fois en service, Türksat 5A sera le plus puissant satellite turc. De son côté, Türksat 5B, dont le lancement est prévu à la mi-2021, augmentera la couverture de la bande Ka pour atteindre 17X la capacité actuelle et couvrir la Mer Noire, la Mer Egée, la Turquie, l’Afrique du Nord, la Mer Rouge et le Golfe Persique.
Ce lancement fait suite à la rencontre, en novembre 2017, entre Erdogan, et celui qui est depuis devenu l’homme le plus riche du monde, Elon Musk, patron de SpaceX et de Tesla. SpaceX a déjà délivré plusieurs engins militaires américains en orbite, et est actuellement en discussion avec le gouvernement américain afin de fournir un système de transport de matériel militaire et éventuellement de troupes, « n’importe où sur la planète en une heure » à l’aide de sa nouvelle fusée Starship. Au moins trois lancements de matériel militaire américain sont prévues cette année pour SpaceX, à l’aide de fusées Falcon Heavy cette fois.
Fin octobre 2020, la communauté arménienne avait manifesté devant le siège de SpaceX à Hawthorne (Californie) pour protester contre la collaboration avec le régime d’Erdogan.
En février 2019, Nijeer Parks a été accusé d’avoir volé des bonbons à l’étalage et d’avoir tenté de heurter un policier avec une voiture à Woodbridge, dans le New Jersey. La police l’avait identifié à l’aide d’un logiciel de reconnaissance faciale. Parks a passé 10 jours en prison et a payé environ 5.000 $ pour se défendre. En novembre 2019, l’affaire a été classée pour manque de preuves. Parks, 33 ans, poursuit maintenant la police, le procureur et la ville de Woodbridge pour arrestation et emprisonnement abusifs et violation de ses droits civils: il était à 50 km du lieu de l’incident au moment de celui-ci. Il est la troisième personne connue pour avoir été arrêtée sur la base d’une erreur des dispositifs de reconnaissance faciale. Dans les trois cas, les personnes identifiées par erreur par la technologie étaient des hommes noirs.
Les zones de polices bruxelloises vont toutes êtres dotées de bodycams en 2021, mais chacune selon un calendrier distinct. La police de Bruxelles-Nord (Schaerbeek, Saint-Josse et Evere) va les tester à partir de janvier 2021. La police de Bruxelles-Midi (Anderlecht, Saint-Gilles et Forest) et la zone Montgomery (Etterbeek, Woluwe-St-Pïerre et Woluwe-St-Lambert) envisagent également une phase test courant 2021. Les autres zones de police en possèdent déjà. La police de Bruxelles-Ouest (Molenbeek, Berchem-Ste-Agathe, Ganshoren, Jette et Koekelberg) va en acheter 231 supplémentaires. Du côté de Bruxelles-Ixelles, une deuxième phase test impliquant tous les services opérationnels va démarrer. Tandis qu’à la zone Marlow (Uccle, Auderghem et Watermael-Boisfort), une évaluation est prévue début 2021.
L’avis de marché portant sur le remplacement des blindés de gendarmerie a été publié le 22 décembre. Ces blindés succèderont aux VBRG vus par exemple à Notre-Dame-des-Landes. La gendarmerie française dispose encore d’un parc de 70 VBRG dont les premiers exemplaires ont été mis en service en 1974. Sur les 70 VBRG encore en ligne (au total, 155 exemplaires avaient été produits), la moitié est déployée en Corse et outre-mer. Pour l’instant, il ne s’agit que de la phase de candidature dans le cadre d’un appel d’offres restreint pour environs 90 véhicules, avant une phase de sélection des candidats (voir notre article).
Le futur blindé doit être en mesure de transporter un groupe de maintien de l’ordre, d’intervention ou de combat de 8 à 10 gendarmes. Adapté au rétablissement de l’ordre et compatible avec le combat, rustique et facile à entretenir, il pourrait être armé d’un dispositif de lance-grenades et de contre-tir téléopéré ou sous tourelle (lance-grenades, arme collective et/ou de précision) ; il devrait aussi être équipé d’une lame ou à défaut d’un treuil très puissant. Ce futur blindé devra plus particulièrement être doté d’un blindage sérieux, c’est-à-dire protégeant des armes légères d’infanterie et des engins explosifs improvisés (IED) simples. Parmi les véhicules pressentis, le Sherpa APC d’Arquus et la variante « Gendarmerie » du VBMR léger Serval de Nexter.