Après la CIA, le FBI, la NSA, etc… C’est au tour de l’USMS de produire un scandale, qui semble aujourd’hui tout petit à coté des multiples affaires qui secouent les différentes agences américaines. L’USMS (United States Marshall Service, agence policière armée dépendant directement du Ministère Fédéral de la Justice) fait voler régulièrement de petits avions depuis 5 grands aéroports américains. Ces avions transportent un dispositif appelé Dirtbox (Qui est l’acronyme de Digital Recovery Technology, mais qui peut aussi bien dire ‘Boite à saletés’). Ces boites se font passer pour des antennes-relais GSM, ainsi des dizaines de milliers de téléphones portables se connectent systématiquement à chaque vol puisque les téléphones sont programmés pour se connecter automatiquement à la plus proche antenne-relais accessible. Ainsi, l’USMS peut accéder directement à de précieuses informations sans avoir à passer d’abord par les fournisseurs d’accès téléphoniques : c’est particulièrement la position de ces téléphones qui est atteinte. Après avoir siphonné le signal, la Dirtbox redirige le signal vers une autre antenne-relais, ainsi les téléphones attaqués sont toujours connectés au réseau téléphonique.

Le fonctionnement de Dirtbox

Le fonctionnement de Dirtbox

Le nombre de demande d’autorisations pour l’installation de caméras de surveillance sur les lieux de travail a augmenté de 38% au cours des dix premiers mois de 2014 par rapport à 2013, selon les chiffres de la commission pour la protection de la vie privée. La tendance n’est toutefois pas neuve: entre janvier et octobre dernier, la commission a reçu 882 demandes d’autorisation d’installation de caméras sur des lieux de travail, soit 38% de plus que les chiffres pour toute l’année 2013 (643 demandes). Extrapolé à toute l’année en cours, le nombre de demandes serait en hausse de 65% cette année. En 2013, ces demandes avaient déjà sensiblement progressé de 36%. En 2007 et 2008, on en avait dénombré que 55 t 181 respectivement.

Belgique: Toujours plus de caméras pour surveiller les travailleurs

Facebook utilise un système pour détecter les conversations ayant trait à des activités criminelles. Si cette nouvelle ne surprendra pas grand monde, le méthode est tout de même assez pro-active que pour être signalée. Un premier écrémage est effectué par des logiciels robots qui recherchent des mots ou des phrases spécifiques. L’activité réciproque des utilisateurs est également utilisée pour détecter les conversations ‘suspectes’: deux utilisateurs qui n’ont jamais communiqué avant, qui sont situés à des points géographiques différents ou qui n’ont pas d’amis en communs sont donc plus suspects. Cette technique avait déjà été utilisée par le FBI ( « Quelle est la personne que vous cachez à votre entourage ? » ).

Une fois que ce logiciel a fait cet écrémage, il envoie les chats suspects à des employés de Facebook qui décident si ceux-ci valent la peine d’être envoyés à la police. Facebook a déclaré « il est important pour nous d’avoir un logiciel qui génére peu de fau x positifs, nous ne voulons pas dédier une équipe à la sécurité ». Le réseau social s’est également défendu en affirmant que cette surveillance du site avait permis d’arrêter au moins un prédateur sexuel américain et un meurtrier espagnol. Le fait que Facebook peut transmettre les informations à la justice si elle le juge nécessaire est écrit dans ses conditions d’utilisation. Notons également que Facebook Messenger est l’un des moyens de communication les plus prisés au monde, loin devant les SMS.

À la demande de la FGTB et de la CSC, d’associations pour les Droits de l’Enfant et de la Ligue des Droits de l’Homme, la loi SAC (Sanctions Administratives Communales) sera examinée en Cour Constitutionnelle aujourd’hui. La loi du 4 juin 2013 donne le droit unilatéral à une Commune d’interdire un rassemblement, de sanctionner un mineur en-dessous de la limite légale,… Depuis la sortie de cette loi de nombreuses situations loufoques ont eu lieu : des scouts qui montaient dans un arbre, des enfants jouant au foot sur un terrain de basket, ont entre-autres été sanctionnés d’amendes. Les manifestants sont les premiers sanctionnés puisque des centaines de personnes ont reçu des amendes communales pour avoir manifesté lors de rassemblements qui n’avaient pas demandé/reçu d’autorisations.

Le nouveau ministre de l’intérieur a annoncé plusieurs mesures de « tolérance zéro » contre la violence »anti-policière ». Les plaintes de policiers pour des violences ne pourront plus être classées sans suite. Une mesure contre les plaintes »non-fondées » contre les policiers a également été annoncée, sans être détaillée. Elle vise à décourager les plaintes contre la police.

La table ronde des professionnels du tourisme a abordé, les 23-26 septembre à Paris, l’introduction par l’Union européenne de procédures biométriques pour les touristes désireux d’entrer dans l’espace Schengen, prévue pour 2015.
 La Commission européenne a en effet décidé d’introduire à terme, pour une série de pays dont la Russie, un visa de Schengen biométrique dans le cadre du Système d’information des visas, qui sera progressivement utilisé dans le monde entier. Les pays européens devraient perdre la moitié des touristes russes (un habitant de Vladivostok étant censé aller à Moscou déposer ses empreintes à l’ambassade).

Le logiciel Cheops (« Circulation Hiérarchisée des Enregistrements Opérationnels de la Police Sécurisés ») est le portail d’accès de la police à l’essentiel de ses fichiers (Fichier Informatisé du Terrorisme, Fichier des Renseignements généraux, Fichier des Personnes Recherchées, etc.). Sa défaillance lors de l’affaire des djihadistes présumés que la police a ratés à l’aéroport de Marseille, le 23 septembre dernier (quand le trio a présenté ses papiers à l’aéroport, aucun agent n’a pu le consulter: il était en « maintenance » pour l’après-midi) est récurrente.

Pour les Européens, si le contrôle du passeport est systématique, le passage au fichier n’est qu’aléatoire. C’est une obligation des accords de Schengen. Mais les ressortissants étrangers qui entrent dans la zone Schengen en provenance d’une zone internationale doivent être passés au fichier. Or, Cheops est sujet à d’innombrables interruptions de services, parfois d’une heure, parfois d’une journée entière. Dans ce cas, la police est aveugle puisqu’elle ne peut accéder à aucun de ses fichiers courant reliés au portail. Le problème se pose dans les aéroports comme dans les commissariats au niveau national.

France: Les couacs du système CHEOPS

Les effets des gaz lacrymogènes ne sont pas simplement à court terme, suivant une étude présentée au Congrès International pour la Société Européenne de la Respiration (ERS) à Munich le 10 septembre. Des chercheurs en Turquie ont interrogé 546 personnes ayant inhalé des gaz lacrymogènes durant des manifestations de juin 2013. Ils ont recueillir des informations sur leur consommation de tabac, leur exposition au gaz lacrymogène, les symptômes subis et leur durée. Les résultats révélèrent une série de symptômes respiratoires, indiquant dans 70% des cas des difficultés à respirer, dans 80% des cas une toux qui ne partait pas, dans 45% des cas une production de glaire et dans 43% des cas des douleurs de thorax. La durée moyenne de la toux et des douleurs au thorax était de 15 jours.

Les chercheurs ont aussi interrogé 105 personnes qui vivaient et travaillaient près des lieux des manifestations récurrentes durant l’été 2013, en leur faisant des examens des poumons une semaine après la fin des manifestations. 76% des sujets avaient le souffle court et 89% continuaient à tousser. Les examens des poumons révélèrent de légères obstructions respiratoires. L’usage répété de gaz lacrymogène lors de longues manifestations pourraient donc avoir un impact sur la santé des personnes vivant et travaillant à proximité.

FinFisher est un programme d’espionnage allemand développé par le groupe international Gamma. Ce logiciel est capable d’intercepter des données d’e-mails, de Skype et de diverses autres sources, de géo-localiser un appareil, d’utiliser le micro et la webcam, de fouiller sur le disque dur de l’ordinateur, etc… Le logiciel transmet depuis un appareil infecté (mobile ou desktop) vers l’espion via un réseau Tor. La plupart du temps, FinFisher n’est pas détecté par l’antivirus (Panda et ESET échappent à la règle). La Belgique figure au nombre des clients de FinFisher, les licenses (réprésentant €1.1million) sont toutes expirées, mais il y a fort à parier que les services de renseignement belges ont depuis renouvelé leur abonnement. Wikileaks a à présent diffusé le virus sur son site, ceci devrait obliger les antivirus à actualiser leurs listes puisque d’autres hackers pourront l’utiliser.

Belgique : Les services belges ont utilisés FinFisher

Edward Snowden, Julian Assange et Glenn Greenwald sont invités par Kim Dotcom, ex-patron de Megaupload lors d’une conférence intitulée’ le moment de vérité. Cette conférence se tiendra ce 15 septembre à 9h (heure belge). Les trois hommes sont connus pour avoir permis les plus grandes fuites de données concernant l’armée et les services secrets américains. La conférence sera visible sur www.kim.com