Ce sont des temps difficiles pour TOR. Il y a quelques jours, un département d’état américain a fait annuler une conférence « Comment hacker TOR ? », démontrant ainsi que si le premier objectif de la NSA est de briser TOR, l’administration US en est elle-même un gros consommateur. Ensuite, l’état russe a proposé une prime pour toute personne qui sera capable de compromettre la sécurité des utilisateurs de TOR.

Finalement, c’est le site officiel de TOR lui-même qui a annoncé avoir été piraté. Un groupe de noeuds vérolés à su rejoindre le réseau en janvier 2014 et remplacer des en-têtes de fichiers pour usurper des certificats. On ignore combien de personnes ont été touchées. Le réseau TOR indique que l’attaque ciblait les utilisateurs des ‘hidden services’ (une partie de web invisible et utilisée pour les contenus illégaux). Toute personne qui a utilisé les hidden services de TOR (sites qui se terminent en .onion) entre janvier et juillet 2014 a donc potentiellemenbt vu sa sécurité compromise.

Pour connaître les détails techniques, voici le communiqué officiel en anglais

La police israélienne fait désormais suivre chaque émeute réprimée à Jérusalem-Est par le passage d’un camion blanc qui asperge trottoirs, murs et maisons d’une « eau sale » à la composition inconnue, in-lavable qui rend les rues pestilentielles durant plusieurs jours, ceci afin de dissuader les rassemblements et de punir les quartiers les plus rebelles.
Dans la bande de Gaza, l’armée expérimente elle aussi une nouvelle arme : un engin qui en explosant projette 5’000 fléchettes de 3.7 centimètres de long.

Un obus ouvert contenant 5’000 fléchettes

Un obus ouvert contenant 5'000 fléchettes

Un nouveau système basé sur la reconnaissance faciale sera mis en test début 2015 à l’aéroport de Bruxelles. La police fédérale a lancé un appel d’offres afin d’obtenir six « e-gates », des portails de contrôle de nouvelle génération. Ils seront installés pour le retour des vols qui ne proviennent pas de la zone Schengen et s’adresseront en priorité aux citoyens porteurs d’un passeport de l’Union européenne, en théorie les plus sécurisés. Les portails scanneront la photo de référence du passeport et la compareront avec l’image prise « en direct » de la personne qui s’y présente. Un policier à proximité des portails surveillera le déroulement des opérations et interviendra si nécessaire pour effectuer un deuxième contrôle.

49 taggeurs ont reçu des amendes de 150€ (par tag) pour 167 graffitis faits à Bruxelles-Ville lors de la première moitié de l’année 2014. L’amende a été qualifiée de ‘Taxe’ par la ville de Bruxelles qui se défend par là de ‘protéger le street-art’ en luttant contre les ‘tags illégaux’.

À Détroit, la police a utilisé un LRAD (long-range acoustic device) contre des manifestants qui bloquaient l’entrée de Homrich, une entreprise qui a reçu un contrat de 5.6 millions de dollars pour couper l’eau des habitants de Détroit. L’engin a été utilisé pour disperser la foule, il avait déjà été utilisé à Détroit en 2012 à la manifestation du premier mai.

Long-Range Acoustic Device

Long-Range Acoustic Device

Mega.co.nz, l’un des services de cloud chiffré les plus sûrs actuellement a été bloqué par le tribunal de Rome, la décision vaut pour tout le territoire italien. Ce sont 24 sites internet, dont Mega.co.nz, Mail.ru et Firedrive qui ont été bloqués pour des motifs de piratages de films. Mega, le descendant de Megaupload permet de stocker gratuitement 50Go de données avec un chiffrement coté client et donc relativement sûr.

Depuis le lancement de la loi Hadopi, 3,5 millions d’internautes français ont reçu un ‘premier avertissement’ concernant un ‘usage illicite’ du web. 333’000 personnes ont reçu un second avertissement et 1’500 personnes ont reçu un troisième. Hadopi, une loi qui devait permettre à l’état français de mieux contrôler le web et d’empécher le téléchargement illégal a en fait pousser de nombreuses personnes sur les façons de se protéger de la surveillance et de la censure sur le web grâce à TOR et aux VPN notamment.

Dans un rapport sur les futurs problèmes technologiques du FBI, la voiture sans chaufeur est pointée du doigt : si la technologie qui s’impose dans les voitures facilitera grandement le travail de la police (géolocalisation, arrêt à distance, identification,…), elle sera probablement une épine dans son pied. Le FBI craint que les criminels à bord des voitures sans chauffeurs puissent faire feu lors de courses poursuite sans avoir à toucher le volant, de l’arrière du véhicule et sans même regarder la route. La police américaine craint également que ces nouveaux véhicules soient utilisés comme voitures piégées qui se rendront elles-mêmes sur les lieux de leur forfait. Les premières voitures sans chauffeurs devraient être commercialisées par Google dés 2020 et sont déjà fonctionnelles.

La voiture sans chauffeur de Google

La voiture sans chauffeur de Google

Glenn Greenwald -le journaliste qui avait publié les infos de Snowden- a révélé dans un nouvel article quelques-uns des outils dont profite les espions britanniques pour la manipulation de l’opinion publique. Il s’agit d’une batterie de logiciels permettant de manipuler simplement et directement des informations disponibles sur le net : modifier les résultats d’un sondage, le nombre de vues d’une vidéo, envoyer des milliers d’e-mails ou de SMS à la population anglaise, etc… La fuite provient une fois encore d’une des fuites d’Edward Snowden, et plus précisément du site web interne du GCHQ.

Les documents sontconsultables ici.

Un habitant du dernier étage d’un immeuble du boulevard Tirou à Charleroi a vu installer sur sa cheminée (sans information ni autorisation) des relais tout neufs pour les caméras de surveillance de la police. « Personne ne les a vus venir. Ils ont utilisé une sorte de grue pour monter jusqu’ici. Ils ont commencé par percer une cheminée trop fine, avant de se rendre compte que le béton se fissurait. Ils sont ensuite passés à une autre. «  Il s’agit en réalité de panneaux-relais, qui transmettent les images des caméras de surveillance installées en bas de l’immeuble jusqu’à l’hôtel de police.

Charleroi: Installation (cavalière) de relais pour caméras de police