Mega.co.nz, l’un des services de cloud chiffré les plus sûrs actuellement a été bloqué par le tribunal de Rome, la décision vaut pour tout le territoire italien. Ce sont 24 sites internet, dont Mega.co.nz, Mail.ru et Firedrive qui ont été bloqués pour des motifs de piratages de films. Mega, le descendant de Megaupload permet de stocker gratuitement 50Go de données avec un chiffrement coté client et donc relativement sûr.

Depuis le lancement de la loi Hadopi, 3,5 millions d’internautes français ont reçu un ‘premier avertissement’ concernant un ‘usage illicite’ du web. 333’000 personnes ont reçu un second avertissement et 1’500 personnes ont reçu un troisième. Hadopi, une loi qui devait permettre à l’état français de mieux contrôler le web et d’empécher le téléchargement illégal a en fait pousser de nombreuses personnes sur les façons de se protéger de la surveillance et de la censure sur le web grâce à TOR et aux VPN notamment.

Dans un rapport sur les futurs problèmes technologiques du FBI, la voiture sans chaufeur est pointée du doigt : si la technologie qui s’impose dans les voitures facilitera grandement le travail de la police (géolocalisation, arrêt à distance, identification,…), elle sera probablement une épine dans son pied. Le FBI craint que les criminels à bord des voitures sans chauffeurs puissent faire feu lors de courses poursuite sans avoir à toucher le volant, de l’arrière du véhicule et sans même regarder la route. La police américaine craint également que ces nouveaux véhicules soient utilisés comme voitures piégées qui se rendront elles-mêmes sur les lieux de leur forfait. Les premières voitures sans chauffeurs devraient être commercialisées par Google dés 2020 et sont déjà fonctionnelles.

La voiture sans chauffeur de Google

La voiture sans chauffeur de Google

Glenn Greenwald -le journaliste qui avait publié les infos de Snowden- a révélé dans un nouvel article quelques-uns des outils dont profite les espions britanniques pour la manipulation de l’opinion publique. Il s’agit d’une batterie de logiciels permettant de manipuler simplement et directement des informations disponibles sur le net : modifier les résultats d’un sondage, le nombre de vues d’une vidéo, envoyer des milliers d’e-mails ou de SMS à la population anglaise, etc… La fuite provient une fois encore d’une des fuites d’Edward Snowden, et plus précisément du site web interne du GCHQ.

Les documents sontconsultables ici.

Un habitant du dernier étage d’un immeuble du boulevard Tirou à Charleroi a vu installer sur sa cheminée (sans information ni autorisation) des relais tout neufs pour les caméras de surveillance de la police. « Personne ne les a vus venir. Ils ont utilisé une sorte de grue pour monter jusqu’ici. Ils ont commencé par percer une cheminée trop fine, avant de se rendre compte que le béton se fissurait. Ils sont ensuite passés à une autre. «  Il s’agit en réalité de panneaux-relais, qui transmettent les images des caméras de surveillance installées en bas de l’immeuble jusqu’à l’hôtel de police.

Charleroi: Installation (cavalière) de relais pour caméras de police

Voici les chiffres du conseil disciplinaire de la police pour l’année écoulée. 675 dossiers ont été ouverts : 74 policiers n’ont reçu aucunes peines, 382 ont reçu un avertissement ou un blâme (ce que le conseil considère comme une sanction) et 219 ont reçu ‘une autre sanction’. Sur ces derniers chiffres, impossibles de savoir quoi que ce soit : une sanction peut être une ‘retenue sur traitement’, une suspension, une rétrogradation, une démission d’office,… Apparemment, la faute la plus répandue est la consultation des bases de données à des fins privées. Viennent ensuite les abandons de service, l’insubordination, la négligence. Enfin, la plupart des agents ‘retirés du service’ (suspendus, démissionés, licenciés : on ne sait pas !) l’ont été pour de la consommation d’alcool. Le conseil disciplinaire se plaît à rappeler dans cet éclairant ouvrage de statistiques que 57% des sanctions ont été appliquées sur des policiers francophones qui ne représentent pourtant que 45% »des effectifs. Et que ‘quelques dossiers concernaient des coups volontaires’ (sic). Difficile de trouver le rapport complet en ligne puisqu’il n’y a pas à proprement parlé de site web pour le conseil disciplinaire : juste un site de l’inspection générale, censée lutter contre la corruption et dont le dernier rapport date de 2011, et le site du Comité P dont le dernier rapport publié date de 2012.

TOR est l’une des rares bêtes noires de la NSA. C’est un réseau complexe, chiffré, décentralisé, anonymisant qui s’étend sur des milliers de machines dans le monde. On le sait à présent, la NSA a essayé à maintes reprises de compromettre et d’abîmer le fonctionnement de TOR, tentatives qui malgré l’énorme puissance numérique de la NSA n’ont réussi qu’à faire légèrement trembler le réseau. Notamment, la NSA a créé des noeuds vérolés censés espionner le réseau et en affaiblir la qualité.
Pour contourner le problème, -et d’autres- la NSA utilise des ‘fingerprints’, c’est à dire qu’elle attribue des identifiants uniques à des utilisateurs d’internet lorsque ceux-ci ont certains critères : comme la visite de sites considérés comme terroristes. On vient d’apprendre que les sites de TOR et de TAILS (un système d’exploitation live basé sur TOR) étaient listés et que les internautes qui visitaient ces sites étaient fingerprintés par la NSA. Ceci ne devrait pas étonner grand monde et montre surtout que contre certains logiciels, même la NSA est démunie. Cette information ne provient pas d’Edward Snowden mais de journalistes allemands qui se sont basés sur les aveux de l’ex-espion pour creuser et découvrir de nouveaux scandales.

Le Pentagone a commandé 500 paires de lunettes X6, capables d’informer un agent sur des infos du terrain comme « Où est la centrale nucléaire la plus proche », mais surtout d’analyser et de rechercher le visage d’une personne dans une base de reconnaissance faciale sans éveiller les soupçons. En l’occurrence, le logiciel de reconnaissance utilisé sera celui d’une start-up australienne appelée Imagus qui peut utiliser des photos ayant seulement 12 pixels entre les yeux pour les comparer à des visages qui bougent et en temps réel. Les lunettes pourront évidemment se connecter aux bases de données militaires. Coté matériel, les X6 qui sont fabriquées par Osterhout Design Group sont équipées des senseurs de base d’un appareil connecté et utilisent la totalité des deux verres des lunettes comme écran, contrairement aux Google Glass qui n’utilisent qu’une petite portion d’un verre, et tournent sous une version modifiée d’Android. Le groupe veut commercialiser dans le futur une version ‘civile’ des lunettes mais pour le moment elles sont exclusivement réservées aux marchés de la défense. Il est probable que les lunettes achetées par la défense américaine auront un design différent des X6 ‘de base’ qui elles éveillent la méfiance.

Les lunettes X6

Les lunettes X6

Selon des chiffres révélés par la police fédérale, le nombre d’ouvertures d’enquêtes anti-terroristes est passé entre 2012 et 2013 de 131 à 153. Le nombre d’arrestations dans des enquêtes anti-terroristes est passé de 8 à 27.

Les statistiques de la police fédérale

Les statistiques de la police fédérale

Après 7 années de recherches, la America Science & Engineering (AS&E) a finalement mis au point un modèle de scanner à rayons X miniaturisé de seulement 9 pouces. Le pistolet pourra être utilisé pour fouiller véhicules, bateaux, avions, corps avec précision. Le pistolet peut repérer des substances organiques, de la drogue, des objets métalliques, des explosifs mais également des armes imprimées en 3D. L’engin a été baptisé ‘Mini Z’ et son constructeur en fait la promotion via un site internet censé simuler des situations où son utilisation serait justifiée. Voir le site.

Le Mini Z en action

Le Mini Z en action