1° Introduction

Lors d’arrestations de masse, les deux endroits les plus utilisés sont « Les casernes » (complexe de la police fédérale) et « L’amigo » (commissariat central de la police de Bruxelles).
A ces deux endroits s’ajoutent parfois: Le « RAC » (siège notamment de la police judiciaire) et le palais de justice qui disposent de nombreuses cellules.
En cas d’arrestation judiciaire un transfert peut vite avoir lieu vers la prison de Saint-Gilles, de Forest ou de Berckendael (pour les femmes).
Des détentions peuvent aussi se produire dans un des commissariats de la zone de police où l’arrestation a été opérée.
Voici la répartition des zones de police:

2° « L’Amigo »

C’est le commissariat central de la zone de police Bruxelles Capitale Ixelles. Il se situe près de la Grand Place, 30 rue du Marché au charbon.
C’est un immeuble assez ancien, partie pierre, partie brique, les personnes arrêtées y pénètrent souvent par le garage.
Il y a un accueil téléphonique: 02 279 79 79

3° « Les casernes »

La Caserne Lieutenant Général Baron de Witte et la Caserne Major Geruzet sont des anciennes casernes de cavalerie du XIXe siècle, en briques ornées de pierres. Excentrées, elles sont occupées par la Police fédérale et recèlent un complexe de vastes cellules équipé et adapté aux arrestations de masse.
294 boulevard Général Jacques, 1040 Bruxelles (Etterbeek).

3° Le « RAC »

C’est le siège de la police judiciaire, mais il s’y trouve un complexe cellulaire exploité par la zone de police locale Bruxelles-capitale/Ixelles.
C’est un bâtiment moderne de la dite « cité administrative », dans le centre ville.
Bâtiment « Polis », 202 rue Royale 202A à 1000 Bruxelles.

4° Le Palais de justice

Dispose aussi de nombreuses cellules, dans lesquelles sont transférées les personnes en arrestations judiciaires devant être entendues par un juge d’instruction.
Place Poelaert 1, 1000 Bruxelles.

5° La prison de Forest

Totalement évacuée au profit de la prison de Haren (novembre 2023).

6° La prison de Saint-Gilles

Presque totalement évacuée au profit de la prison de Haren.
La prison de Saint-Gilles est une maison d’arrêt.
Toutefois, elle héberge également un nombre limité de condamnés.
Avenue Ducpétiaux 106, 1060 Saint-Gilles
Accueil téléphonique: 02 543 58 26
Lien pour des renseignements supplémentaires (heures des visites etc.)

7° La prison de Berkendael

C’était la prison pour femmes jusqu’à ce qu’elles soient transférée à Haren après l’ouverture de la nouvelle prison.
C’est désormais une maison de détention destinée aux personnes condamnées à de courtes peines.
Les détenus y bénéficient d’un régime moins strict qu’au sein d’une prison ordinaire.
Rue de Berkendael 42-44, 1190 Forest
Accueil téléphonique: 02 349 32 11
Lien pour renseignements supplémentaires (heures des visites etc.)

8° La prison de Haren

Nouveau complexe pénitentiaire de Haren, destiné à remplacer les prisons de Forest, Saint-Gilles et Berkendael. Le centre comptera finalement 1190 places (ce qui ne permet pas d’accueillir le nombre de détenus actuels dans les trois prisons) réparties en plusieurs institutions: certaines réservées aux hommes, d’autres aux femmes, avec des régimes plus ou moins stricts, la structure pour la détention préventive,…
Adresse: R22, Woluwelaan, 1130 Bruxelles

9° Les commissariats de la zone de police Bruxelles Capitale et Ixelles

Outre l’Amigo déjà cité:
Direction de Proximité et d’intervention « Laeken », 246 Boulevard Emile Bockstael à 1020 Laeken: plus d’info
Direction de Proximité et d’intervention « Ixelles-Louise », 1 rue du Collège à 1050 Ixelles: plus d’info
Direction de Proximité et d’intervention « Neder-over-Hembeek/Haren », 130 avenue de Versailles: plus d’info
Commissariat de quartier « Europe », 10 boulevard Clovis: plus d’info
Commissariat de quartier « Dansaert », 6 rue du Houblon: plus d’info
Commissariat de quartier « Vieux Marché », 15 rue de l’Hectolitre: plus d’info
Commissariat de quartier « Nicolay », 8 rue Nicolay: plus d’info
Commissariat de quartier « Houba », 141 avenue Houba de Strooper: plus d’info

9° Les commissariat de la zone de police « Midi » (Saint-Gilles, Anderlecht et Forest)

Commissariat central de Saint-Gilles, 104 rue Antoine Bréart: plus d’info
Commissariat central d’Anderlecht, 36 rue Démosthène: plus d’info
Commissariat central de Forest, 30 rue du Curé: plus d’info
Commissariat de quartier, 2C avenue des Droits de l’Homme à 1070 Anderlecht: plus d’info
Commissariat de quartier, 2 rue Van Lint à 1070 Anderlecht: plus d’info
Commissariat de quartier, rue Victor Rauter à 1070 Anderlecht: plus d’info
Commissariat de quartier, 1 Parvis Saint-Gilles à 1060 Saint-Gilles: plus d’info

10° Les commissariats de la zone de police « Nord » (Schaerbeek, Saint-Josse et Evere)

Commissariat de police 1 « Rodenbach », 15 avenue Georges Rodenbach à 1030 Schaerbeek: plus d’info
Commissariat de police 2 « Hoedemaekers », 9 Square S. Hoedemaekers à 1140 Evere: plus d’info
Commissariat de police 3 « Roodebeek », 66 avenue de Roodebeek à 1070 Anderlecht: plus d’info
Commissariat de police 4 « Bériot », 2A rue de Bériot à 1210 Saint-Josse-ten-Noode: plus d’info
Commissariat de police 5 « Brabant », 82 rue de Brabant à 1210 Saint-Josse-ten-Noode: plus d’info
Antenne « Koban-Brabant », 2 rue Brichaut à 1030 Schaerbeek: plus d’info
Antenne « Haut-Evere », 52  v. du Cimetière de Bruxelles à Evere : plus d’info

11° Les commissariats de la zone de police « Ouest » (Molenbeek, Jette, Ganshoren, Berchem-Sainte-Agathe et Koekelberg)

Commissariat « Centre », 2 rue du Facteur à 1080 Molenbeek-Saint-Jean: plus d’info
Commissariat « Canal », 30A quai des Charbonnages à 1080 Molenbeek-Saint-Jean: plus d’info
Commissariat « Marie-José », 3 avenue De Rooveres à 1080 Molenbeek-Saint-Jean: plus d’info
Commissariat « Maritime », 22-24 rue François Mus à 1080 Molenbeek-Saint-Jean: plus d’info
Commissariat « Mettewie », 535 chaussée de Gand à 1080 Molenbeek-Saint-Jean: plus d’info
Antenne de quartier « Liverpool », 33 rue de Liverpool à 1080 Molenbeek-Saint-Jean: plus d’info
Commissariat de Jette, 11 place Cardinal Mercier à 1090 Jette: plus d’info
Commissariat de Ganshoren, 163 avenue Van Overbeke à 1083 Ganshoren: plus d’info
Commissariat de Berchem-Sainte-Agathe, 15 rue des Alcyons à 1082 Berchem-Sainte-Agathe: plus d’info
Commissariat de Koekelberg, 4 rue de la Sécurité à 1081 Koekelberg: plus d’info

12° Les commissariats de la zone de police Uccle/Watermael-Boisfort/Auderghem

Commissariat central « Marlow » (Uccle), 17 rue Rouge à 1180 Uccle: plus d’info
Commissariat Tritomas (Watermael-Boisfort et Auderghem), 7 rue des Tritomas à 1170 Watermael-Boitsfort: plus d’info
Antenne Fort-Jaco, 22 avenue du Fort Jaco à 1180 Uccle: plus d’info

13° Les commissariats de la zone de police « Montgommery » (Etterbeek, Woluwe-Saint-Pierre et Woluwe-Saint-Lambert)

Maison de police Etterbeek, 122 chaussée Saint-Pierre à 1040 Etterbeek: plus d’info
Maison de police Woluwe-Saint-Lambert, 15 rue François de Belder à 1200 Woluwe-Saint-Lambert: plus d’info
Maison de police Woluwe-Saint-Pierre, 100 rue François Gay à 1150 Woluwe-Saint-Pierre: plus d’info

14° Hors Bruxelles

Les étrangers en situations irrégulières peuvent être placé (s’il ne leur est reproché que leur situation irrégulière) au:
Centre de rapatriement 127bis, 300 Tervuursesteenweg à 1820 Steenokkerzeel
Téléphone: 02 759 42 99

Considérant les manifestations qui s’y déroulent en raison de la proximité du centre 127 bis nous ajoutons à cette liste:
Commissariat de Zaventem, 20 Hoogstraat à 1930 Zaventem: plus d’info

L’aéroport international de Zaventem possède son propre commissariat.
Les services de police de l’aéroport sont joignables en permanence via le numéro de téléphone centralisé : 02 709 66 66.

 

Dossier(s): Non classé

Des soldats israéliens ont reconnu, dans les colonnes du journal national Haaretz, avoir reçu l’ordre de leurs commandants d’ouvrir le feu sur la foule agglutinée près des centres de distribution de l’aide alimentaire dans la bande de Gaza. Pour la disperser même quand elle ne représentait pas de menace particulière. L’organisation Médecins sans frontières avait demandé le 27 juin le démantèlement de la “Fondation humanitaire de Gaza”, un “simulacre de distribution alimentaire” qui produit “des massacres à la chaîne”. Les quatre zones de distribution de la fondation americano-israélienne ont la taille d’un terrain de foot entouré de postes d’observation et sont entièrement contrôlées par les forces israéliennes avec un seul point d’accès. Les tirs se multiplient au moindre prétexte: Si les gens arrivent trop tôt, s’ils arrivent trop tard ou s’ils pénètrent dans le périmètre de manière désordonnée en raison de l’affluence chaotique. Depuis le début des opérations de la GHF, le ministère de la Santé de Gaza évoque un bilan de 550 morts et près de 4.000 blessés. Hier (1er juillet) plus de 170 organisations non gouvernementales ont appelé au démantèlement du programme “Fondation humanitaire de Gaza”.

Dossier(s): Monde arabe et Iran Tags:

À Kiel et à Lübeck, des policiers se sont présentés aux domiciles de ressortissants kurdes et au centre communautaire kurde de Kiel vers 5h30 du matin ce mercredi 12 mars, ils étaient accompagnés de chiens policiers. Une intervention policière impitoyable, ils ont enfoncé les portes des appartements, saccagé des logements et confisqué les  téléphones portables et des documents écrits. Plusieurs personnes ont été arrêtées, les détenus sont accusés, en vertu des articles 129a et 129b du Code pénal allemand, d’avoir soutenu et agi en faveur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation reconnue comme « criminelle » en Allemagne. Les accusations portent sur des activités militantes légales, telles que l’appel à manifester, l’organisation d’événements culturels ou la collecte de dons. Le principal interpellé est accusé d’avoir agi en tant que dirigeant régional du PKK.

Huit personnes ont été arrêtées, mercredi 19 juin, dont Christian Tein, une des animateurs de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), mouvement à l’origine du soulèvement contre la réforme du corps électoral en Kanaky. Les huit personnes ont été placés en garde à vue. Celles-ci pourront durer jusqu’à 96 heures, « s’agissant de faits relevant de la criminalité organisée », a précisé le procureur de la République de Nouméa. Le parquet de Nouméa avait ouvert le 17 mai une enquête notamment pour association de malfaiteurs visant « des commanditaires » présumés des émeutes, dont « certains membres de la CCAT ». La Cellule de coordination des actions de terrain, ou CCAT, organisation créée en novembre 2023, est frontalement opposée à la réforme électorale. Elle est dans le collimateur du gouvernement depuis le début du soulèvement kanak. Mercredi matin, le siège de l’Union calédonienne, qui abrite également des bureaux de la CCAT, a été bouclé puis perquisitionné par les forces de l’ordre. Dans le centre-ville de Nouméa, un vaste périmètre de sécurité a été mis en place devant le siège de la gendarmerie, où se déroulent les gardes à vue.

Depuis trois mois, plusieurs personnes à Marseille et dans dʼautres villes de France se sont faites approcher par les Renseignement Généraux en lien avec la question du Rojava et du Kurdistan. À chaque fois, ces personnes ont été contactées de manière individuelle et isolée. Cette fois-ci, ce qui est visé par les policiers est le soutien actif à la lutte au Rojava, mais régulièrement des histoires similaires arrivent à des militant·es impliqué·es dans dʼautres luttes. À travers un exemple particulier, Paris-luttes.info a publié un article visant à analyser et à comprendre la stratégie des RG. L’article complet ici.

Cette fois-ci, ce sont 5 domiciles qui ont été perquisitionnés à Bruxelles, Louvain et Gand. Comme la dernière fois, les personnes présentes sur place ont été emmenées et relachées peu de temps après sans être entendues par un juge d’instruction. Ordinateurs, clés usb, tracts, carnets d’adresse, notes personnelles,… ont été saisis.

Plusieurs municipalités suisses viennent de légiférer pour prendre des mesures visant les demandeurs d’asile. Ceux y sont dorénavant interdits de se rendre dans les cours d’école, les piscines, les plaines de jeux et à l’église. Ces mesures, que les autorités justifient par ‘des mesures de sécurité par un souci de prévention des conflits avec les habitants’ visent les demandeurs d’asile résidant dans les centres d’accueil.

Israël a bloqué en mars et durant plus de deux mois l’entrée de nourriture et d’autres produits essentiels dans la bande de Gaza. Ce n’est qu’à la fin du mois de mai que certaines livraisons ont été autorisées à passer, via des points de distribution gérés par la GHF, sécurisés par des agents armés américains de la société SRS, Safe Reach Solutions, (photo), avec l’appui, des troupes israéliennes. Loin de remédier à la famine, ces distributions, extrêmement limitées et militarisées, sont l’occasion de nouveaux massacres (voir notre article).

Safe Reach Solutions (SRS), est dirigée par Philip Francis Reilly, un ancien responsable des opérations clandestines de la CIA, notamment spécialisé dans le soutien aux guérillas anticommunistes, comme les Contras au Nicaragua. SRS recrute d’anciens membres du renseignement américain et des forces spéciales. La FHG serait financée, sous la pression de proche de Trump, un demi-milliard de dollars de fonds publics US, alors même que les budgets d’aide humanitaire étaient coupés. Le FHG est aussi soutenue financièrement par McNally Capital, qui investit massivement dans le secteur de la défense, qui a contribué à la création de SRS et qui y a des intérêts.

Charles J. Africano, également lié à la GHF, est l’unique directeur américain de la branche israélienne de SRS. Il travaille depuis plusieurs années avec Philip Francis Reilly, qu’il a connu chez Constellis, une société de sécurité issue de l’ancienne armée privée Blackwater, connue pour son implication dans un massacre de civils irakiens à Bagdad en 2007. Charles J. Africano est lié à Quiet Professionals, une société de sécurité basée à Tampa, en Floride, spécialisée dans le soutien aux opérations spéciales et dirigée par un ancien membre des forces spéciales américaines. Cette dernière a été rachetée en mai par McNally Capital…

 

Dossier(s): Monde arabe et Iran Tags:

Suite aux attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement de George W. Bush  fait adopter le Homeland Security Act par le Congrès. Cela mène à la création du Department of Homeland Security (DHS) qui forme deux nouvelles agences, la Customs and Border Protection (CBP) qui prend en charge le contrôle aux frontières et l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), responsable de l’application des lois à l’intérieur du territoire. Dotée de pouvoirs discrétionnaires pour surveiller, poursuivre, détenir et expulser les personnes qu’elle considère comme des “menaces pour la sécurité publique ou la sécurité nationale”. L’ICE est aujourd’hui la plus grande agence d’enquêtes du DHS : avec 20 000 agents répartis dans plus de 400 bureaux à travers le pays et un budget annuel de 8 milliards de dollars.

Les agents de l’ICE débarquent chez les gens sans mandat, sur les lieux de travail sans mandat. L’ICE opère même jusque dans les tribunaux, en arrêtant les immigrés à la sortie de leur procédure de demande d’asile. L’ICE mène rafles comme celle qui a visé des Vénézuéliens qui ont été mis dans un avion et emmenés soit à Guantanamo, soit au Salvador et dans d’autres pays, sans aucune autre forme de procès. Tout cela sous la pression du conseiller de Trump, Stephen Miller, qui martèle l’objectif de 3 000 arrestations d’immigrés par jour, pour atteindre le quota d’un million d’expulsions d’ici à la fin de l’année 2025.

Les pratiques actuelles de l’ICE sont telles que des villes et des États refusent que leur police locale coopère avec les forces fédérales en fournissant des informations sur des immigrés potentiellement sans-papiers. Des millions de personnes manifestent ainsi à travers le pays, brandissant des drapeaux mexicains en guise de soutien aux migrants. Et récemment, un groupe a dénoncé en ligne les agents de l’ICE.

Dossier(s): Amérique du Nord Tags:

Un rapport de la Défenseure des droits publié hier mardi 24 juin révèle une hausse des contrôles d’identité en France entre 2016 et 2024, et qui touche principalement les jeunes hommes perçus comme Noirs, Arabes ou Maghrébins.  En huit ans, les contrôles d’identité se sont multipliés en France, et cela, pour l’ensemble de la population (+81% chez les cadres, +148% chez les 55-64 ans, +79% chez les personnes perçues comme blanches). Le rapport avance quelques hypothèses : les Jeux olympiques en France en 2024, et plus largement les mouvements sociaux qui ont massivement mobilisé le pays : la révolte des gilets jaunes, les manifestations contre la réforme des retraites ou encore l’assassinat de Nahel, tué par un policier à Nanterre il y a deux ans.

Autre analyse : un changement de politique interne à la police, avec l’adoption en 2017 de la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, ou encore les nombreuses opérations contre le trafic de drogue, qui place le contrôle d’identité au cœur du dispositif de sécurité. Les jeunes hommes perçus comme Noirs, Arabes ou Maghrébins ont quatre fois plus de risque d’être contrôlés et douze fois plus de risque de subir un contrôle « poussé », c’est-à-dire des fouilles, des palpations, des conduites au poste de police ou des injonctions à quitter les lieux. Certaines populations sont également plus exposées à une interaction avec les forces de sécurité qui est non conforme à la déontologie : tutoiement, provocations, insultes ou des gestes brutaux – dirigés en général vers les plus vulnérables. Il s’agit principalement de jeunes hommes perçus comme Noirs ou Arabes, de personnes qui se déclarent non-hétérosexuelles, souffrant d’un handicap, étant au chômage ou résidant dans des quartiers pauvres.