L’Avenir est un espace commun et non marchand construit par les habitant·e·s, pour les habitant·e·s, rue Bugeaud, dans le quartier de Saint-Martin à Brest. Un lieu né des luttes d’associations et d’individus qui ont investi et rénové cet espace situé en plein centre-ville de Brest depuis 2010. Menacé par des projets immobiliers, l’Avenir résiste depuis des années aux autorités. Ce jeudi matin à 7h10, une centaine de gendarmes mobiles et de policiers sont intervenus. Ils étaient attendus par une centaine de militants retranchés derrière une barricade. Des dizaines de grenades de désencerclement ont fusé et la place Guérin a été rapidement noyée sous un nuage de lacrymogène, ce qui a fait aussitôt reculer les défenseurs de l’Avenir. Pendant l’expulsion, une rangée de gendarmes est tombée en se prenant les pieds sur une chaîne tendue entre deux poteaux. Les forces de l’ordre ont pris possession des lieux avec des tractopelles, pour casser immédiatement certaines constructions. En fin de matinée, les rues avaient été vidées.

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Les lutteurs et les lutteuses mènent une grève et des manifestation pour obtenir la démission et l’arrestation de Brij Bhushan Sharan Singh, député du BJP (parti de la droite indouiste au pouvoir) et chef de la Fédération indienne de lutte, qui a été accusé de harcèlement sexuel par sept lutteuses, dont une mineure. Cette mobilisation ont obtenu le soutien d’organisations de tout le pays, représentant des milieux et des domaines divers, tant le problème des harcèlements et agressions des femmes est profond en Inde. Les manifestations en cours ont ont également attiré l’attention sur le traitement des athlètes et la nécessité de protéger leurs droits et leur bien-être.

Dimanche 28 mai, à leur 36e jour de lutte, ils ont débordés les dispositifs policiers organisé devant le nouveau bâtiment du parlement que le premier ministre Modi inaugurait (photo de gauche). Des renforts de police ont été nécessaire pour les repousser. Il y a eu plusieurs arrestations, y compris plusieurs champions et championnes de lutte extrêmement populaires dans le pays (photo de droite).

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Des militants syndicaux ont tenté d’installer un barrage filtrant lundi après-midi au centre de distribution de Delhaize à Zellik. La direction de la chaîne de supermarchés a appelé un huissier et la police sur les lieux. Les syndicats déplorent « l’empêchement de toute forme d’action », alors qu’ils continuent de contester la volonté de Delhaize de franchiser ses 128 magasins encore en gestion propre. A cet « empêchement » répond la multiplication des actions directes. Un seconde vagues d’actions a frappé Delhaize à Drogenbos, Ixelles (deux fois), Bruxelles, Saint-Gilles, Gand, Mons et Liège (deux fois). Tags, vitres maculées et/ou brisées, pneus de camions dégonflés, serrures bloquées et caddies couverts d’huile… Plusieurs études d’huissiers ont également été attaquées.

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Dimanche, deux colons ont été tués lors d’une opération de la résistance près de la ville de Huwara, à Naplouse, en Cisjordanie occupée. Le résistant a percuté la voiture des deux Israéliens, puis est sorti de sa voiture, les a abattus avec un fusil M-16 et a quitté les lieux.  Suite à cette attaque, des bandes de centaines de colons sionistes ont mené des pogroms dans la ville de Huwara. Les colons armés détruisaient et incendiaient les voitures et maisons des Palestiniens. D’autres pogroms ont eu lieu, notamment dans le village de Burin, au sud de Naplouse, où les colons ont incendié l’école. Un Palestinien a été tué dans un pogrom dans le village de Za’tara. Les forces d’occupation se sont contentées d’observer les raids des colons qui ont aussi fait 98 blessés parmi les Palestiniens.

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Les occupants du centre autogéré « Koch Areal », ce grand squat de Zurich qui a succédé au « Binz » en 2013, avaient jusqu’à mercredi pour quitter les lieux. Entre 100 et 150 personnes occupent cette ancienne fabrique dans le quartier d’Albisrieden, à l’ouest de la ville. Sur la place où se dresse la bâtisse, la ville prévoit de construire 300 à 340 logements, une école, des bureaux et un espace vert. Des occupants ont allumé un feu et érigé des barricades avec des conteneurs pendant la nuit. Les pompiers et des dizaines de policiers antiémeutes, appuyés par un hélicoptère, ont été dépêchés sur place au petit matin. Ils ont été attaqués par des engins pyrotechniques, des jets de pierres et de bouteilles. Les forces de l’ordre ont utilisé des balles en caoutchouc et des substances irritantes contre les défenseurs du Koch. Au moins une personne a été arrêtée dans la matinée.

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Environ 25.000 personnes ont défilé mardi à Rennes contre la réforme des retraites. Peu après la fin officielle de la manifestation, à l’arrivée du cortège sur la place de Bretagne, quelques centaines de manifestants ont entamé un face à face avec les forces de l’ordre. La préfecture a lancé un appel à « quitter les lieux » et à « se désolidariser des fauteurs de troubles », ce qui n’a pas empêché les manifestants de monter une barricade avec du matériel de chantier. Des tirs de feux d’artifice et de grenades lacrymogènes ont également été échangés. Les forces de l’ordre ont fait usage d’un canon à eau pour disperser les manifestants. Des vitrines notamment celles de deux agences immobilières, ont été brisées. 13 personnes ont été interpellées.

Quelques incidents ont également eu lieu lors de la manifestation à Paris, où 400.000 personnes ont battu le pavé. Des gaz lacrymogènes ont été tirés par les forces de l’ordre à 15h22 sur le boulevard Saint-Denis, lors de l’attaque d’un McDonald’s. Un peu plus tard, aux alentours de 16h30, lesMcDonald’s et KFC situés sur la place de la République ont été attaqués. Les forces de police sont à nouveau intervenues. Au total, à 20 heures, 26 personnes ont été interpellées dans la capitale. Six d’entre elles ont été interpellées pour des jets de projectiles sur le secteur Amelot/Chemin Vert, et quatre pour des jets de projectiles place de la République. Par ailleurs, 2200 contrôles d’identités avaient été effectués en marge du cortège.

Une occupation des sièges bruxellois de trois partis politiques (PS, MR et Écolo) vient d’être lancée ce matin du lundi 6 février 2023. Cette action vise à dénoncer la complicité des partis politiques avec les entreprises de l’énergie qui pratiquent depuis quelques mois une importante hausse de leurs prix. Elle est menée par des militants syndicaux de la CNE et de la CGSP-ALR ainsi que des activistes de « Don’t Pay Belgium » et des militants d’autres organisations totalisant quelques 200 participants.

Vous pouvez suivre les événements en temps réel via ce fil-info :
10h55 : Les trois sièges sont occupés. Au PS, les occupant·es occupent le hall mais, n’ont pas pu atteindre les étages.
11h15 : Il semble que l’intervention des policiers se limite pour l’instant à l’établissement de dispositifs à l’extérieur des bâtiments.

L'occupation du siège d'Écolo

L’occupation du siège d’Écolo

12h15 : Un groupe de militant est parti chercher Jean-Marc Nollet (Co-président d’Écolo) qui était en réunion dans un autre lieu, pour l’amener au siège de son parti et l’obliger à écouter les occupant·es.
12h20 : Un gros dispositif policier est en place au siège du MR avec des fourgons autopompes, etc. Les policiers ont lancé un ultimatum aux occupant·es leur demandant de quitter les lieux.
13h05 : Les occupations des sièges d’Écolo et du MR se sont terminées, semble-t-il sans arrestation. Les groupes convergent vers l’occupation du PS, seul parti dont le dirigeant a refusé d’entendre les occupant·es.
13h40 : Un cordon de policier devant le siège du PS empêche les militant·es ayant participé aux occupations du MR et d’Écolo de rejoindre les occupant·es au PS.

MAJ

Au cours de la nuit, la façade du siège d’Engie a été maculée de peinture et taguée des mots « profiteur de misère ». L’action a été revendiquée par un groupe Etoile Noire, qui se dit militer en faveur de la gestion collective des enjeux qui touchent à la survie et contre toute privatisation, dans le but notamment de dénoncer les bénéfices indécents d’Engie

Après presque 100 jours de grève de la faim, la situation d’Alfredo Cospito est désormais très grave. Il grade toute sa détermination à lutter jusqu’au bout et la mobilisation solidaire s’est beaucoup élargie. Il y a eu des manifestations et des initiatives dans de nombreuses petites villes. A Milan et Turin, des manifestations d’un millier de personnes ont eu lieu. A Rome a lieu chaque jour un rassemblement de 3 heures devant le Ministère de la Justice. Les médias traitent souvent de l’affaire. Le demande de mettre fin au régime de 41bis pour Alfredo Cospito est largement sortie des milieux révolutionnaires. Ont pris positions en ce sens un mouvement d’opinion démocrate (intellectuels, juristes et avocats, quelques politiciens), divers forces de la gauche, des organisations comme Amnesty ou des mouvements comme le Notav. Des initiatives de solidarité internationale ont eu lieu, et notamment de la part de prisonniers révolutionnaires de Grèce, France, Turquie, Palestine et Kurdistan. Une audience à la Cour de cassation pour traiter le recours présenté par l’avocat d’Alfredo a été fixée dans… trois mois, le 20 avril. En apprenant la nouvelle de la fixation en avril, l’avocat d’Alfredo a envoyé une demande d’anticipation de l’audience.

 

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Le drapeau palestinien ne peut plus flotter dans l’espace public qu’Israël considère comme israélien (donc y compris Jérusalem). C’est le dernier ordre du nouveau ministre de la sécurité nationale israélien concernant le drapeau palestinien. Dans le cadre de la dernière mesure de répression prise par le nouveau gouvernement, Itamar Ben Gvir, ministre de la sécurité et représentant de l’extrême-droite raciste a annoncé dimanche 8 janvier qu’il ordonnait « à la police israélienne de faire respecter l’interdiction de faire flotter tout drapeau de l’OLP, qui montre une identification avec une organisation terroriste dans la sphère publique, et de mettre fin à toute incitation contre l’Etat d’Israël ». En réaction à cette interdiction, une journée globale d’action consistant à mettre en valeur le plus largement possible le drapeau palestinien s’est déroulée dimanche. À Bruxelles, Action Palestine a choisi de peindre cette nuit des passages piétons en noir, blanc, vert et rouge à proximité de quatre lieux symboliques : le siège de la Commission européenne, l’ambassade d’Israël en Belgique, le siège de Thales et celui d’AXA.

En octobre 2019, les républicains se sont rassemblés à Newry pour la commémoration de la grande grève de la faim de 1981 (voir notre dossier). Cet événement alterne les lieux d’accueil chaque année. Des hommages ont été rendus à tous les grévistes de la faim, de Thomas Ashe à Red Mickey Devine. Les participants, dont de nombreuses familles, ont apprécié la musique des orchestres alors que le défilé se dirigeait vers le parc Raymond McCreesh pour les discours. Immédiatement, les politiciens locaux ont demandé l’intervention de la police. Celle-ci n’a été que trop heureuse d’exaucer leurs vœux, et plus de 40 personnes ont été accusées d’avoir violé le règlement sur les Parades. Le 30 décembre, au tribunal de Newry, toutes les accusations ont été rejetées contre tous les républicains en relation avec cette commémoration.