Une cinquième ouverture de bâtiment vient d’avoir lieu dans le cadre de la Campagne de Réquisitions Solidaires. Plus de 200 personnes viennent d’investir l’ancien Hospice Pacheco, appartenant au CPAS de Bruxelles-ville et vide depuis 4 ans. Le bâtiment est situé rue du Grand Hospice 7, 1000 Bruxelles. La campagne appelle a un soutien devant le bâtiment.

21h20: L’ensemble des personnes arrêtées (38) administrativement ont été libérées. Il y aurait 2 ou 3 arrestations judiciaires.
20h50: Une quarantaine de personnes auraient été arrêtées. Après contrôle des identités et photos, elles sont actuellement relâchées au fur et à mesure.
19h45: Arrestations en cours.
19h30: Un certain nombre de personnes ont réussi à sortir du bâtiment.
19h10: La police est entrée en nombre par l’arrière du bâtiment.et commence à embarquer les occupants.
19h05: La brigade canine est arrivée en renfort et s’est mise en place devant les portes du bâtiment.
18h15: Un fourgon de police est arrivé sur les lieux.
18h05: La police vient d’arriver devant le bâtiment.
18h: Une manifestation de soutien se rassemble devant le bâtiment.

Ancien Hospice Pacheco - Campagne de Réquisitions Solidaires

Deux Palestiniens ont été blessés hier vendredi alors que les forces d’occupation israéliennes attaquaient des dizaines de militants qui manifestaient, comme chaque semaine, contre la construction de colonies coloniales israéliennes dans le village de Kafr Qaddum, près de la ville de Qalqilia en Cisjordanie. Les soldats israéliens avaient tiré des balles recouvertes de caoutchouc, des grenades et des gaz lacrymogènes sur les manifestants, blessant l’un d’entre eux avec une grenade et provoquant de nombreux cas d’étouffement par inhalation de gaz. Deux des blessés avaient été transférés dans un hôpital voisin pour des soins médicaux après avoir été respectivement blessés à la tête et au dos. Les autres blessés ont été soignés sur les lieux par des médecins locaux.

 

Quarante-six personnes sans papiers, dont 17 enfants, risquent d’être expulsées d’un bâtiment appartenant à la FGTB, dans le quartier du Sablon à Bruxelles. La FGTB a introduit une requête unilatérale et obtenu une ordonnance d’expulsion et les habitant·es ont reçu la signification d’expulsion mardi, les sommant de quitter les lieux dans les huit jours. Pour justifier cette expulsion , la FGTB avance comme argument ’la nécessité absolue’ car la vente du bâtiment est imminente. Il y a effectivement un compromis de vente signé avec la société immobilière Citadel, qui a le projet de faire des appartements de luxe. Les habitant·es souhaitent rester dans les bâtiment jusqu’en juin afin d’y passer l’hiver et d’éviter de se retrouver dans la rue alors que l’épidémie de Coronavirus fait toujours rage.

Ce week-end de nombreuses manifestations étaient prévues un peu partout dans le monde pour dénoncer les conditions de détention d’Abdullah Öcalan, le leader historique du PKK. Avec le lancement, par la Turquie, de l’opération « Griffe-Tigre 2  » dans la région de Gare, au Kurdistan irakien (voir notre article) , la commune internationaliste et la coordination Rise Up 4 Rojava ont lancé un appel à la mobilisation. Aux manifestions en soutien à Abdullah Öcalan, les manifestant·e·s présent·e·s ont dénoncés l’invasion turques de la région. Des dizaines de manifestations ont eu lieu aujourd’hui dans une trentaine de villes en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. D’autres manifestations s’organiseront ce dimanche et dans les jours qui suivent.

Lien pour connaître les dates et lieux des prochaines manifestations

Lien pour suivre les actions dans le monde

Lien vers l’appel à actions de Rise Up 4 Rojava

Manifestation du 12 février 2021 (Pour A. Öcalan et le soutien à Gara)

Dossier(s): Turquie-Kurdistan Tags: , ,

22H40: Les personnes arrêtées (au moins une vingtaine) sont au commissariat Démosthène

22H10: La carré de Moscou est vidé des manifestantes, les policiers ont aussi évacué les lieux, sauf un petit dispositif.
21H50: La police laisse sortir une par une de la nasse celles qui acceptent de donner leur identité
21H40: La police a laissé sortir au moins une personne de la nasse après un simple relevé d’identité.
21H25: Feux d’artifices tirés dans le haut de St-Gilles, probablement en solidarité
21H12: Premières arrestations, violentes (manifestantes trainées au sol) dans la nasse
20H50: Des petits détachements de quelques policiers empêchent que l’on s’approche du carré Moscou
20H35: Arrivée du bus cellulaire
20H30: Quelques personnes extérieures à la nasse crient leur solidarité (« sororité! »)
20H25: Le nassage continue au carré Moscou. Une auto-pompe se positionne au coin Hôtel des Monnaies/Victoire.

A 20H15, plusieurs dizaines de policiers ont nassé au carré Moscou les personnes qui ont répondu à l’appel, lancé sur les réseaux sociaux, de feminist fight back à une « Reclaim the street ». Le quartier du Parvis était saturé de forces de l’ordre (de nombreux combis et deux autopompes portes de Hal).

Mardi, les agriculteurs indien qui protestent contre la dérégulation des marchés agricoles ont envahi le Fort Rouge à New Delhi lors d’un « rassemblement de tracteurs » alors même que la police tentait de les empêcher de se diriger vers le centre de Delhi. Les forces de sécurité déployés au Fort Rouge ont été mises en déroute par les manifestants. Les agriculteurs ont occupé le vaste monument du XVIIe siècle, ont escaladé ses remparts et ont agité des drapeaux et des banderoles des syndicats d’agriculteurs. Plus tard, les agriculteurs ont quitté les lieux et se sont dirigés vers le centre de Delhi où les affrontements ont repris. La police a tiré des grenades lacrymogènes et a chargé les manifestants à la matraque.

Dossier(s): Inde-Népal Tags: ,

Le 8 décembre dernier, neuf personnes ont été arrêtées dans plusieurs lieux en France : à Toulouse, en Dordogne, dans le Val-de-Marne ou encore à Rennes (voir notre article). Sur les 9 personnes interpellées, 2 ont été libérées sans suite et 2 sont sous contrôle judiciaire. Les 5 autres personnes sont éparpillées dans différentes prisons en France. Des comités de soutien se sont créés à Toulouse, Amiens, Rouen, Morlaix, Rennes, Paris, Tarnac, etc. Une cagnotte de solidarité est en ligne.

La Continuity Irish Republican Army (Continuity IRA or CIRA) a revendiqué l’attaque d’un hélicoptère de la police (PSNI) par ses combattants à Fermanagh. Cette attaque s’est déroulée à 11 heures le mardi 12 janvier 2021. Un engin explosif factice avait été placé dans la zone pour attirer la police nord-irlandaise. Cette dernière a envoyé un hélicoptère inspecter la zone. Cet hélicoptère volant à basse altitude a été attaqué au fusil semi-automatique de grande puissance sur la route Drumcrin, au carrefour de Wattlebridge. Neuf coups de feu ont été tiré forçant le pilote à effectuer une manœuvre d’urgence pour évacuer les lieux.

Combattants de la Continuity IRA

Combattants de la Continuity IRA

Dossier(s): Reste de l'Europe Tags: , ,

Mercredi 13 janvier, quelques 2000 personnes avaient manifesté pour réclamer la justice pour Ibrahima décès après son arrestation par la police bruxelloise qui voulait l’empêcher de filmer une de leur intervention (voir notre article). Cette manifestation avait donné lieu à des affrontements avec la police à Schaerbeek (voir notre article). Voici le bilan de la répression :

La police annonçait 116 arrestations dont 112 arrestation administrative et 4 arrestations judiciaires. Parmi lesquels trois personnes (deux majeurs et un mineur) ont été arrêtées judiciairement. Ils sont accusé d’avoir participé à l’incendie du commissariat Place Liedts. Le labo et un expert incendie sont descendus sur les lieux, et les vêtements et les téléphones portables des prisonniers ont été saisis. La privation de liberté de ces trois personnes a été confirmée par le parquet et différents devoirs d’enquête sont en cours. Un mineur a par ailleurs été mis à la disposition du parquet. Il est accusé de « rébellion ». Par ailleurs, une task force rassemblant les six zones de police bruxelloises, la police fédérale et le parquet de Bruxelles va être mise en place, afin d’identifier d’autres manifestant·es.

On dénombre également de nombreux blessés chez les manifestant·es. Parmi eux, au moins un blessé grave qui avait reçu des coups de matraque à l’arrière du crâne et reste à ce jour encore hospitalisé. Les policiers en civil (parfois sans brassard) ont également fait un usage important de leur FN 303, notamment à courte distance. Enfin les personnes arrêtées ont été entassées à 30 dans une même cellule au mépris des règles sanitaires. Certaines ont été retenues durant 9 heures sans pouvoir aller aux toilettes. Plus d’infos ici.

Rassemblement pour Ibrahima décédé après avoir été arrêté par la police

Quelques 2000 personnes ont répondu à l’appel