La poétesse Kerima Lorena « Ka Ella » Tariman, ainsi qu’un maoïste connu sous le pseudonyme de « Pabling » ont été tués par les militaires de l’armée philippine à Silay City (Negros Occidental), le vendredi 20 août. Née en 1979, Tariman est entrée à l’Université en 1996 comme étudiante en journalisme. Elle a quitté l’université quatre ans plus tard pour s’impliquer dans le travail communautaire. Elle entame alors une oeuvre littéraire, écrivant principalement de la poésie, qui sera publiée dans de nombreux journaux et qui lui vaudra la réputation de meilleure poète de sa génération. En 2000, alors qu’elle était rédactrice en chef du Philippine Collegian, elle a été arrêtée et détenue alors qu’elle se trouvait dans la province d’Isabela pour faire des recherches sur les communautés paysannes locales. «J’espérais seulement mieux comprendre la situation des paysans dans cette région», avait-elle déclaré dans une interview en 2012 « Mais toute l’expérience, de la vie avec les paysans à mon arrestation et ma détention, est une leçon indispensable sur la réalité de la lutte des classes. »

Elle avait rejoint la guérilla maoïste sans cesser d’écrire, et était devenue un cadre dirigeant du Commandement Roselyn Jean Pelle de la Nouvelle Armée Populaire. La fusillade dans laquelle elle a été tuée a duré 35 minutes, opposant une dizaine de maoïstes à un détachement du du 79e bataillon d’infanterie entre la NPA et le 79e bataillon d’infanterie. Un soldat gouvernemental a également été tué lors de la fusillade. Un fusil M16 et un sac à dos contenant des téléphones portables, un hamac et des ponchos ont été récupérés par les militaires sur les lieux.

La loi relative aux mesures de police administrative lors d’une situation d’urgence épidémique, connue sous le nom générique de « loi pandémie » a été publiée vendredi par le Moniteur belge, plus d’un mois après son adoption, le 15 juillet, par la Chambre. Cette loi donne au gouvernement fédéral la possibilité de déclarer une situation d’urgence épidémique pour une durée de maximum trois mois, par un arrêté royal. Chaque arrêté royal déclarant ou prolongeant cette situation prendra effet immédiatement, mais devra être confirmé par la Chambre dans un délai de quinze jours. À défaut de confirmation, l’arrêté devient caduc.

Dès la situation d’urgence déclarée, le gouvernement pourra adopter plusieurs mesures de police administrative concerneront l’accès au territoire belge, la limitation d’accès ou la fermeture d’une ou plusieurs catégories d’établissements ainsi que des lieux de réunion, la limitation ou l’interdiction des rassemblements, la limitation ou l’interdiction des déplacements, la fixation de conditions d’organisation du travail et la détermination de mesures de protection sanitaire. Le gouvernement pourra aussi définir des modalités pour des réquisitions. Lorsque les circonstances locales l’exigent, les gouverneurs et bourgmestres pourront prendre des mesures renforcées.

Les infractions constatées aux mesures édictées pourront être sanctionnées d’une amende d’un à 500 euros, d’une peine de travail de 20 à 300 heures, d’une peine de probation autonome de six mois à deux ans, d’une peine de surveillance électronique d’un mois à trois mois ou d’une peine d’emprisonnement de maximum trois mois. Ces condamnations seront retirées du casier judiciaire trois ans après la décision

Police Fédérale

Police Fédérale

Une colonne de guérilleros maoïstes a attaqué samedi un site d’extraction de minerai de fer dans le district de Narayanpur de l’état du Chhattisgarh. Ils ont incendié au moins quatre véhicules engagés dans des travaux de construction de routes. La production n’a pas encore commencé sur ce site qui a été attribuée à Jayaswal Neco Industries Limited (JNIL), mais des travaux de pré-exploitation au sol sont en cours sur le site – et c’est ce chantier qui a été attaqué. Alertées de l’attaque, les forces de sécurité se sont précipitées sur les lieux et une fusillade a éclaté entre elles et les guérilleros.

Dossier(s): Inde-Népal Tags: , ,

Le 16 juin a eu lieu un rassemblement éclair devant le siège belge d’Axa à Bruxelles. Une vingtaine de militant.e.s se sont réuni.e.s en déployant une banderole géante appelant au boycott de Axa pour son rôle de soutien à la politique de colonisation de l’État sioniste et appeler à la libération de George Abdallah. Les manifestant.e.s se sont dispersé.e.s après l’arrivées des forces de l’ordre sur les lieux de la manifestation. Cette action avait lieu dans le cadre de la semaine d’action pour la  libération de George Abdallah.

Lire le communiqué de Classe Contre Classe.

La Casita est une occupation pour femmes et enfants située à Laeken. C’était le dernier immeuble ouvert dans le cadre de la Campagne de réquisition solidaire. Malgré le moratoire interdisant les expulsion, le bourgmestre Close a pris un arrêté d’expulsion avec effet immédiat. La police est entrée dans les lieux pour expulser les occupantes. Pour contourner le moratoire, Close invoque des problèmes de salubrité. Outre l’hypocrisie consistant à mettre 15 femmes et des enfants à la rue pour prétendre les protéger de l’insalubrité, le fait est que ce bâtiment (appartenant à la ville de Bruxelles et vide depuis longtemps) est adapté pour du logement et des travaux de sécurisation étaient en cours.

Deux membres présumés de la NPA, la branche armée du Parti Communiste des Philippines, ont été tués pas des militaires le 17 avril à Purok Yuring, (Hinoba-an). C’est un détachement du 15e bataillon d’infanterie qui participait à une opération anti-guérilla qui a tué les deux hommes. Les militaires ont récupéré deux pistolets, des téléphones portables, des documents et des effets personnels sur les lieux.

21H40: Les rassemblements devant la Monnaie resteront autorisés. Les personnes présentent quittent les lieux. La police boucle la place. Fin du fil info.

21H35: Fin des négociations. Les policiers prennent position en tenue anti-émeute.
21H30: On signale 5 combis plein de policiers se dirigeant vers la Monnaie sans que l’on soit certain que ce soit leur destination.
21H20: Ça négocie toujours, et pendant ce temps là, prises de parole au dehors.
20H40: Rien de neuf à signaler sinon l’arrivée de la RTBF…
20H25: Ça négocie, les policiers enlèvent leur tenue anti-émeute.
20H20: Les 10 occupants ont été sortis du bâtiment mais ils ne sont pas arrêtés.
20H10: Une autopompe se positionne à trois rues de la Monnaie… Les occupants sont toujours à l’intérieur, groupés et enserrés par les policiers qui ont relevé leur identité.
20H00: Le directeur des ressources humaines de la Monnaie est arrivé sur place. Seule la direction de la Monnaie peut exiger l’expulsion des occupants. Pas de mouvement policier apparent.
19H55: Des policiers ont pu pénétrer dans la Monnaie et arrêter les 10 occupants, les soutiens bloquent toutes les portes. Policiers et occupants arrêtés sont coincés à l’intérieur.
19H45: Les soutiens à l’occupation se pressent devant les portes pour protéger les occupants. Les renforts de police arrivent (6 combis + 2 voitures). Un périmètre se met en place. L’hélicoptère survole la place.

Aujourd’hui prenait fin la convention permettant l’occupation (partielle) du Théâtre de la Monnaie. Un groupe d’occupant, refusant que soit mis fin à cette riche expérience de débats, de protestation et de rencontre. La police intervient. Plus d’info au fur et à mesure.

 

De violents affrontements ont eu lieu du 13 au 14, jusqu’à trois heures du matin, entre les manifestants du mouvement No-TAV et la police à San Didero, dans le val de Suse, dans le Piémont. La police a été bombardée de pierres et d’engins pyrotechniques alors que les travaux commençaient pour un nouveau parc de camions relié à l’autoroute A32 Turin-Bardonèche. La police a utilisé des gaz lacrymogènes. Les manifestants s’étaient rassemblés en masse et rapidement sur les lieux par crainte qu’un local NO-TAV ne soit sur le point d’être démolie. Les manifestants du val de Suse ont mené une longue lutte pour bloquer le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin en raison de son impact sur l’environnement. Plusieurs manifestants et trois policiers ont été blessés.

Dossier(s): Italie Tags: ,

La 4e édition du Petit guide légal des manifestant.e.s vient de paraître. Il expose les informations de base, actualisées, relatives aux types de manifestations et d’arrestations, aux prises de photo ou d’empreinte, aux conditions des premiers interrogatoire etc. Les groupes qui désirent en disposer pour les distribuer à leurs membres et/ou aux participants à leurs activités peuvent se mettre en contact avec nous. Ont aussi été réimprimées des milliers de cartes « légal team » indiquant le numéro de la permanence et les liens vers diverses ressources anti-répression (dossier légal complet, liste des lieux de détention, etc.). Le Secours Rouge remercie la Fondation Marius Jacob pour sa contribution aux frais de ces rééditions.