En décembre 2010, la police londonienne a relevé que certains groupes de manifestants ont utilisé Google Map (couplé à des logiciels spéciaux) pour suivre les mouvements et les points de rassemblement de la police. Les cartes étaient mise à jour en temps réel avec des connexions wifi. Des logiciels ont même été mis au point dans ce but, avec des icônes figurant les groupes de policiers, l’avion de surveillance et les fourgons. Ces cartes peuvent être partagées entre des utilisateurs choisis.
Si globalement, la police garde le dessus au point de vue de la collecte et de l’utilisation des informations tactiques pendant des événements, certains groupes étaient mieux informés que les policiers. La police remarque que la prolifération des smartphones facilite et peut généraliser de tels procédés. Elle étudie les moyens d’y parer, d’autant que les manifestants peuvent avoir plus d’observateurs et des points d’observation que la police et dépasser en réalité la police dans la quantité et la qualité de renseignement. Avec une carte actualisée en temps réel, complétée avec des photos satellites, chaque manifestant peut évoluer comme s’il disposait d’un hélicoptère pour le guider.

L’article sur la question dans une revue de police

Le lien vers la carte Google traitée par le logiciel des manifestants

Grande-Bretagne: La police étudie l’utilisation tactique de Google Map par les manifestants

Comme Bruno, Ivan était sous le coup d’un mandat d’arrêt parce qu’il s’était soustrait à son contrôle judiciaire. Il avait déjà été arrêté en janvier 2008 sur le chemin d’une manifestation devant le centre de rétention de Vincennes, en possession de fumigènes et de clous tordus. Après quatre mois et demi de détention provisoire, il a été placé sous contrôle judiciaire en juin 2008. En mars 2009, accusé d’une violation de son contrôle judiciaire (en l’occurence avoir été vu en présence de Frank/Farid), Ivan avait choisi de ne pas se présenter à une convocation et de cesser de respecter son contrôle judiciaire, il vient d’être réarrêté et incarcéré. Bruno est toujours incarcéré à Fresnes pour les mêmes raisons.

Mardi , l’Assemblée nationale, puis le Sénat français ont validé à une forte majorité le projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi).

Avec ce texte, le gouvernement et le parlement introduisent le filtrage du net sans juge. Le blocage administratif, qui s’effectuera au niveau des fournisseurs d’accès à Internet. La Loppsi durcit également les sanctions contre le délit d’usurpation d’identité à deux ans d’emprisonnement et 20 000 euros d’amende. La loi autorise aussi, toujours dans le domaine du numérique, la police judiciaire à installer à distance des logiciels espions sur les postes informatiques des suspects, sous le contrôle du juge d’instruction.

Un caporal de l’Armée a été blessé après une attaque effectuée à l’aube par la guérilla maoïste du PCP-SL contre la « Base Contre-terroriste Nº 42 », située à Union Mantaro, dans le district d’Ayacuchano de Llochegua dans la vallée des rivières Apurímac et Ene (VRAE).

C’est à quatre heure du matin que la guérilla a placé et fait exploser des charges contre la base qu’ils ont ensuite mitraillée à l’aide d’armes lourdes équipées de systèmes de vision nocturne. Les militaires ont riposté et de nombreux tirs ont été échangés dans l’obscurité. Le caporal blessé a été emporté à l’aube sur l’hôpital de campagne du Commandement spécial de la région VRAE (photo). Les hélicoptères de combats de l’armée effectuaient ce matin des patrouilles dans la région.

Pérou: Une base de la contre-guérilla attaquée par les maoïstes

Le procès contre 14 militants chiliens détenus depuis le 14 août (aussi bien de jeunes anarchistes que d’ancien militants de la guérilla anti-pinochetiste) commencera le 14 février à Santiago. Ils sont accusés d’environ 120 actions à la bombe contre l’Etat, les forces répressives, les multinationales.

Le blog de la solidarité (en espagnol)

600 personnes ont défilé à Bruxelles pour soutenir les peuples arabes en lutte contre les régimes réactionnaires, dictatoriaux et corrompus. Le SR était présent, et cette présence à été l’occasion d’une large diffusion de tract appelant à la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Manifestation pour la Tunisie et l’Egypte, Bruxelles, 6 février 2011


collage à Bruxelles pour G. I. Abdallah (février 2011)


le tract du 6 février pour G. I. Abdallah (.pdf)

Manifestation pour la Tunisie et l'Egypte, Bruxelles, 6 février 2011
collage à Bruxelles pour G. I. Abdallah (février 2011)

La police péruvienne a réalisé plusieurs opérations contre les réseaux du PCP-SL de la région de l’Huallaga. Le 3 février, elle annonçait la capture de Félix Sipión Nieto (photo), connu comme le camarade « Félix », considéré comme le responsable des actions d’agitation et de propagande du Comité Régional d’Huallaga du PCP-SL.

La capture de Félix Sipión Nieto, de camarade « Félix », il s’est produit aux premières heures de l’après-midi, bien que les circonstances exactes n’ont pas été informées à la presse.

Le lendemain, la police annonçait l’arrestation à Aucayacu, dans la région Huánuco, de quatre militants du PCP-SL. Ceux-ci se déplaçaient dans deux camionnettes « station wagon » quand ils ont été arrêtés. La police les accuse d’être responsable de l’exécutiondu maire d’Aucayacu, Wilder Miranda Ordóñez, le 31 octobre 2010.

Pérou: Opérations policières anti-maoïstes

D’après Europol en 2008, 58 personnes ont été arrêtées pour « terrorisme d’extrême-gauche » en Europe dont près de la moitié accusé de faire partie du DHKP-C. Le DHKP-C et ses sympathisants sont harcelé partout en Europe. En Allemagne, plusieurs d’entre eux ont soit été lourdement condamnés comme Nurhan Erdem, Cengiz Oban ou Ahmet Istanbullu, soit ils encourent des peines très graves. Parmi eux, Faruk Ereren qui avait survécu à d’innombrables séances
de torture en Turquie risque d’être extradé et livré à ses tortionnaires. Tous subissent en Allemagne des conditions de détention inhumaines (isolement total, censure du courrier, interdiction de parloirs, parloir
individuel sous surveillance inquisitrice du personnel pénitentiaire, et même enchaînement, comme dans le cas d’Ünal Düzyar).
En France, le juge antiterroriste Fragnoli instruit un dossier contre 17 exilés et immigrés politiques pour leurs liens supposés avec la gauche
révolutionnaire turque.

C’est pour attirer l’attention sur leur sort, semblable à celui que nous avons connu en Belgique dans le cadre de l’affaire Kimyongür-Erdal que le Comité des libertés (CL) et le Comité pour la liberté d’expression et d’association (CLEA) organisent un repas de solidarité avec ces militants socialistes turcs persécutés en Europe samedi 5 février à 17h, Salle de Kattepoel, Av. Rogier 214 à 1030 Bruxelles (Schaerbeek).
Au programme :
– Buffet à volonté de plats anatoliens et méditerranéens pour 10 euros
– Récital avec saz
– Stands et interventions des familles et amis de détenus

Plus d’informations sur le site du CLEA