La nuit du mardi 24 avril, les habitants de Marivan dans la province du Kurdistan ont affronté les forces de répression (Pasdarans). L’affrontement a eu lieu lorsqu’un colonel des Pasdaran, Kaveh Kohneh-Poushi, a tué un habitant du village de Marivan avec un autre pasdaran. Les habitants ont brûlé les maisons des deux criminels. L’unité antiémeute a commencé à attaquer et à frapper. Les affrontements, qui ont duré pendant des heures. Le colonel Kaveh Kohneh-Poushi est un criminel avec un passé tristement célèbre au sein de l’appareil répressif de Marivan.

L’incendie d’une des maisons de pasdaran à Marivan

L'incendie d'une des maisons de pasdaran à Marivan

Depuis quelques mois, la police de Molenbeek-Saint-Jean utilise deux logiciels d’analyse d’images. Le but: repérer automatiquement les comportements suspects: le logiciel de la caméra définit une zone à surveiller, lorsqu’un véhicule se gare en double file, remonte en sens inverse, ou se faufile sur une bande réservée au bus, la camera zoome sur sa plaque et envoie un signal à l’opérateur. Un point de repère – un tag – placé sur l’enregistrement: l’avantage c’est que l’opérateur ne doit pas visionner des heures d’enregistrement.

Le système est aussi paramétré pour repérer une personnes qui court dans la rue et pour le suivre de caméra en caméra grâce à son signalement. Le logiciel peut repérer les éventuels attroupements. Le projet est financé par les autorités bruxelloises et vise a regrouper sur la même plateforme 2.000 caméras, auxquelles il faudra ajouter 5.000 caméras de la STIB.

Nouveau logiciel pour la police de Bruxelles

Nouveau logiciel pour la police de Bruxelles

Un adolescent palestinien touché par des tirs de l’armée israélienne hier vendredi le long de barrière de la bande de Gaza a succombé à ses blessures aujourd’hui samedi. Cela porte à quatre le nombre de Palestiniens tués par les militaires israéliens au cours de cette nouvelle journée de manifestation pour le droit au retour, auxquels s’ajoutent quelque 600 blessés.

Le bilan est de plus de 40 morts en quatre semaines de manifestations mais aussi des milliers de blessés, dont au moins 2000 par balles. Sur le terrain, les médecins font eux le constat répété de blessures sévères: de très grosses lésions, inhabituellement très étendues. Le point d’entrée est assez petit et le point de sortie est extrêmement large. Il y a des déchirures multiples, des os pulvérisés qui sont multi-fragmentés. Nombreux sont les blessés qui pourraient rester handicapés à vie.

Evacuation d’un blessé de la 5e Marche du Retour

Evacuation d'un blessé de la 5e Marche du Retour

Les policiers d’élite du RAID vont acquérir le drone Flyability Elios, un engin de conception et de fabrication suisse capable de résister à des chocs assez violents grâce à sa cage de protection. Un équipement qui permettra aux policiers français d’assurer des missions de repérages avant assaut dans toutes les configurations les plus délicates. D’un poids global d’environ 700 grammes l’Elios est produit en partie en fibre de carbone et dispose de rotors semi-souples. Il est propulsé par l’énergie électrique, ce qui le rend extrêmement silencieux. Il dispose d’un équipement vidéo haute définition et/ou thermique avec restitution en temps réel.

Essai du drone Flyability Elios

Essai du drone Flyability Elios

Les affrontements ont repris ce lundi à Notre-Dame-des-Landes. Une centaine de zadistes ont fait face aux gendarmes arrivés en force dès le matin. Un véhicule blindé est même déployé et des gaz lacrymogènes ont été tirés. Les forces de police avaient pour ordre d’empêcher la levée de nouvelles barricades. Dans les champs, les pelleteuses ont repris le travail. Quelques ruines d’habitations sont déblayées rapidement.

Deux semaines après le début des expulsions, les forces de l’ordre se déploient à nouveau en nombre autour de la ZAD, multipliant les contrôles et interdisant l’accès à tous les véhicules. Ce retour policier survient après plusieurs jours de calme. Le premier ministre a indiqué que les expulsions reprendraient le 14 mai pour les projets non-régularisés.

Reprise des affrontements après un calme relatif ces derniers jours à la ZAD

Reprise des affrontements après un calme relatif ces derniers jours à la ZAD

Les guérillas du PKK ont multiplié les opérations ces derniers jours. Les autorités turques ont reconnu avant hier qu’un militaire avait été tué et quatre autres blessés lors d’un combat avec les combattants du PKK près du village d’Akcabudak, à Lice. Les soldats blessés ont été transportés à l’hôpital à bord d’un hélicoptère dépêché sur les lieux. Avant-hier, elles ont reconnu qu’une attaque à l’IED avait tué un autre militaire dans la région de la colline Soru Tepe à Sirnak. Les forces kurdes affirment que les pertes de l’armée ont été bien plus lourdes pendant cette période, les estimant à huit morts au moins.

Combattant·e·s du PKK (archives)

La police sud-africaine a tué par balle un adolescent, lundi soir. Des manifestations avaient éclaté la semaine dernière dans la province sud-africaine du Nord-Ouest pour protester contre le manque de services publics et dénoncer la corruption. Les protestataires exigent la démission du premier ministre de la province, Supra Mahumapelo, un allié de l’ancien président Jacob Zuma, contraint de démissionner en février sur fond de scandales.

Le week-end a été calme à Mahikeng, mais la colère s’est propagée lundi à une autre ville de la province, Taung, située à près de 300 km plus au sud. Des violences y ont opposé des manifestants et la police, qui a tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Des magasins ont été pillés et des bâtiments incendiés. Les brusques flambées de violence urbaine, désignées sous le nom d’« émeutes pour l’amélioration des services publics », sont quotidiennes ou presque en Afrique du Sud.

Intervention policière à Mahikeng

Intervention policière à Mahikeng

Au cœur du conflit, la méthode utilisée par trois organisations syndicales pour mobiliser les cheminots pendant trois mois sans trop peser sur leur feuille de paie. La formule de la grève en pointillé – deux jours de débrayage suivis de trois jours de travail puis de deux jours de grève pendant trois mois – va déclencher une bataille juridique entre syndicats et direction.

La SNCF part du principe que les dix-huit préavis de grève étalés sur trois mois déposés par les trois organisations syndicales ne forment qu’un seul et même mouvement social. Ce qui permet à la direction des ressources humaines de mensualiser le calcul des jours de repos. Ainsi, sur un mois complet, un gréviste assidu verra sur sa feuille de paie 15 jours décomptés de sa paie au lieu des 10 journées de débrayage. La CFDT-cheminots va déposer une procédure d’urgence en référé devant le tribunal de grande instance de Bobigny.

La grève à la SNCF

De violentes manifestations contre une réforme des retraites ont fait au moins onze morts au Nicaragua, jeudi 19 et vendredi 20 avril. Ces manifestations rassemblent des opposants à une réforme du gouvernement du président Daniel Ortega visant à augmenter les contributions des employeurs comme des salariés et à réduire de 5 % le montant des retraites. Les protestations commencées mercredi se sont durcies vendredi, au troisième jour de mobilisation, avec des barricades érigées, des heurts avec la police et des dégradations de bâtiments gouvernementaux, à Managua et dans d’autres villes du pays.

Le président Daniel Ortega a déclaré que le gouvernement était totalement d’accord pour reprendre le dialogue mais a toutefois affirmé que les manifestations étaient soutenues par des groupes politiques opposés à son gouvernement et financés par des organisations états-uniennes.

Les affrontements au Nicaragua

Les affrontements au Nicaragua