Six membres de la Force d’Action Spéciale (SAF) de la police ont été blessés lors d’une attaque menée par les combattants de la NPA à Barangay San Jose (Antipolo). Les commandos anti-guérilla patrouillaient à bord de deux véhicules dans une zone reculée de Sitio San Jose lorsque les guérilleros ont ouvert le feu sur le convoi. Les blessés sont tous membres de la 33e Compagnie d’Action Spéciale de la Police Nationale des Philippines du 3e Bataillon d’Action Spéciale. Ils ont été amenés dans des hôpitaux de la province de Rizal et de la ville de Marikina pour y être soignés. Deux commandos qui avaient été portés disparus immédiatement après l’embuscade ont finalement été retrouvé lorsqu’ils sont sortis de leur cachette à l’arrivée de renforts.

Par ailleurs, deux combattants de la NPA ont été tués lors d’une rencontre avec les forces gouvernementales à Upper Road 1, Barangay Bunawan Brook. C’est un détachement du 88e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale qui a accroché le 2e peloton du Front de Guérilla n°14 du Comité régional CPP-NPA du Nord-Est de Mindanao.

Armes récupérées par les militaires à Barangay Bunawan Brook

Armes récupérées par les militaires à Barangay Bunawan Brook

Des manifestations de masse et des manifestations se déroulent tous les vendredis à Gaza et en Cisjordanie contre Israël depuis que le président américain Donald Trump a déclaré que Jérusalem était la capitale d’Israël en décembre dernier. Ce vendredi, 23 Palestiniens ont été blessés par balles lors d’affrontements sur les lignes frontières à l’est de Gaza. L’un des blessés était dans un état critique car il avait reçu une balle dans la tête, la plupart des autres avaient été blessés par balle dans la partie supérieure de leur corps, montrant la volonté des soldats israéliens de tuer les manifestants qui brandissaient des drapeaux palestiniens, scandaient des slogans contre Israël et jetaient des pierres sur les soldats.

En Cisjordanie, 17 Palestiniens avaient été blessés par des gaz lacrymogènes lors de manifestations dans les villes de Naplouse, Hébron et Ramallah. Au total, ce sont donc 40 manifestants palestiniens qui ont été blessés lors d’affrontements avec des soldats israéliens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, vendredi après-midi. Par ailleurs, quatre soldats israéliens ont été blessés samedi, dont deux gravement, dans l’explosion d’un engin piégé le long de la barrière israélienne isolant Gaza. L’aviation israélienne a effectué des bombardements de représailles. Enfin, deux jeunes Gazaouis ont été abattus par les soldats israéliens alors qu’ils étaient proche de la clôture.

Les dépouilles de deux tués à Gaza

Les dépouilles de deux tués à Gaza

Jeudi, l’association La Minoterie – A pleine voix a déposé en préfecture une déclaration de manifestation contre l’agression, turque à Afrin, le samedi 17 février à Morlaix. La préfecture du Finistère annonce qu’elle interdit la tenue de cette manifestation invoquant les incidents qui ont eu lieu le samedi 10 février, à Brest, quand des manifestants ont été agressés par des nationalistes turcs (voir notre article). Le lendemain, dimanche 11 février, une nouvelle manifestation organisée dans le centre-ville de Brest avait à nouveau occasionné des tensions. Du coup, « toute manifestation sur la thématique des relations entre la Turquie et les Kurdes sera interdite sur l’ensemble du département le samedi 17 et le dimanche 18 février. » Les organisateurs contrevenants s’exposent à une peine de six mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende et que les participants sont eux-mêmes passibles de poursuites.

Le samedi 10 février, à Brest

Un certain nombre de Palestiniens ont été blessés, jeudi à l’aube, dans des affrontements avec les forces d’occupation israéliennes dans la ville de Naplouse en Cisjordanie. Environ 30 véhicules blindés israéliens ont fait irruption dans la ville sur différents axes, et ont encerclé la rue Faisal, le cimetière oriental, la vieille ville et Ras Al-Ain. Les troupes israéliennes ont escaladé des bâtiments dans la rue Ibn Rushd. près de l’hôpital national, témoin des affrontements les plus violents. L’unité spéciale spéciale israélienne « Yamam » a également accompagné les troupes qui ont pris d’assaut la ville. Un certain nombre de Palestiniens ont été blessés par des balles réelles israéliennes, des balles en métal recouvertes de caoutchouc et des bombes lacrymogènes.

L’unité spéciale spéciale israélienne

L’unité spéciale spéciale israélienne

Les étudiants de l’Université Pédagogique de Bogotá ont dressés des barricades et bloqué la 72ème et la 73ème rues. Ce sont environ 500 étudiants de l’Université Pédagogique, certains masqués, qui manifestaient pour exiger de l’administration du district et du gouvernement des améliorations de l’institution. La police métropolitaine de Bogotá a envoyé plus de 200 policiers anti-émeutes de l’ESMAD, provoquant des affrontements dont on ignore encore le bilan.

Les affrontements à Bogota

Les affrontements à Bogota

En 2014, et alors que l’Etat Islamique était en phase d’expansion, le britannique James Matthews, qui avait fait partie de l’armée britannique, a rejoint les YPG pour combattre les jihadistes en Syrie. Sa décision a été prise après avoir vu des images montrant un jihadiste tenant la tête coupée d’une femme. « Cela m’a semblé être l’une des choses les plus dures que j’ai vues et cela m’a beaucoup affecté. Nous devons reprendre ces territoires et le faire de force. Nous combattons un mouvement commettant ces atrocités barbares qui appartient un autre âge »

Il est poursuivi par la justice britannique pour terrorisme, alors qu’il venait de rentrer au Royaume-Uni après avoir combattu l’EI à Raqqa. Convoqué le 14 février par le tribunal de Westminster, il lui a été précisément reproché de « s’être rendu, le 15 janvier 2016 ou avant cette date, à un ou plusieurs endroits en Syrie et en Irak où étaient dispensés des formations ou des entraînements en vue d’instiguer ou préparer des actes terroristes ». Lors de l’audience, il a plaidé non-coupable. Il comparaîtra à nouveau le 1er mars prochain devant la cour criminelle de l’Old Bailey, à Londres. C’est la première fois qu’un volontaire parti combattre l’EI aux côtés des miliciens kurdes syriens est inquiété par la justice. Jusqu’à présent, les autorités fermaient les yeux, bien que la loi (Terrorism Act de 2006) interdit aux sujets britanniques de prendre part à un conflit étranger pour une cause politique ou idéologique, sous peine de s’exposer à des poursuites.

James Matthews à son arrivée au tribunal

En Colombie, la grève armée de l’ELN a pris fin lundi 12 février au soir. Pendant trois jours, les guérilleros ont multiplié les attaques dans les régions où ils sont installés. Un soldat a été tué dans le département d’Antioquia et le bilan de l’offensive de l’ELN, fourni par l’armée, fait état de 20 attaques, essentiellement des bus, des camions et des péages incendiés. Une douzaine d’autres d’attaques auraient été déjoués. L’ELN, qui a paralysé l’activité économique dans ses fiefs, a fait savoir qu’elle était prête à reprendre les négociations de paix, suspendues depuis fin janvier.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

En Israël, le procès d’Ahed Tamimi s’est ouvert à huis clos devant le tribunal militaire israélien de la prison d’Ofer. La jeune fille, elle n’est âgée de que 17 ans, est devenue l’emblème de la résistance palestinienne à l’occupation israélienne. Ahed Tamimi est passée à la postérité via une vidéo dans laquelle on la voit frapper un soldat israélien dans son village de Nabi Saleh, en Cisjordanie, ce qui lui a valu d’être arrêtée (voir notre article). A l’ouverture du procès ce mardi matin, la petite salle d’audience était pleine. Signe que le cas d’Ahed Tamimi suscite beaucoup d’intérêt, journalistes et diplomates étaient venus en nombre pour suivre les débats.

L’adolescente est tout d’abord entrée sous le regard des caméras. Puis les forces israéliennes ont ordonné aux journalistes et diplomates de quitter la salle: seuls les membres de la famille ont été autorisés à suivre l’audience. Contrairement aux précédentes comparutions d’Ahed Tamimi, le juge a ordonné un huis clos, invoquant le fait que l’accusée est mineure. Un débat public n’est pas dans l’intérêt de la jeune fille, a t-il estimé. Une interprétation contestée par la défense d’Ahed Tamimi. Son avocate juge qu’un débat public n’est en réalité pas dans l’intérêt de la cour et souligne que sa cliente, comme sa famille, souhaitent une audience publique. Pour l’avocate, il y a là une volonté de détourner les regards internationaux de ce dossier. Une affaire dont l’avocate entend faire un procès de l’occupation illégale israélienne des territoires palestiniens, ce qui amène à contester la légitimité de ce tribunal militaire pour juger Ahed Tamimi. Les débats ont été suspendus et renvoyés au mois prochain.

Ahed Tamimi

Les luttes des travailleurs du secteur pétrolier ont débouché ce week-end sur des affrontements à Chichimene et à Castilla La Nueva, dans la région pétrolière de Meta. Plusieurs policiers ont été blessés, dont un dimanche à Castilla La Nueva. A Mancera Acacías, des travailleurs ont envahi une station de pompage d’Ecopetrol, détruit l’équipement, et coupé le courant pour prévenir le pompage du pétrole. D’autres stations de pompage ont été attaquées. De très nombreux puits ont été sabotés ou rendus inactifs, faisant baisser la production de 8.700 barils.

Huit policiers d’une équipe de la police anti-émeute (ESMAD) ont été blessés lundi à Acacias, lorsque le véhicule, dans lequel il se déplaçaient pour intervenir à la station de pompage Chichimene, a été caillassé. Les pierres ont frappé le pare-brise et le conducteur a perdu le contrôle du véhicule et percuté un poteau.

Grève dans la région de Meta

Grève dans la région de Meta

Des manifestants d’extrême droite ont participé à une marche organisée par le « Patriot Prayer », samedi, à Seattle. Une contre-manifestation antifasciste, bien plus nombreuse, s’est interposée. Des heurts ont eu lieu devant l’Université de Washington, et la police en tenue anti-émeute est intervenue, faisant usage de gaz.

Incidents à Seattle

Incidents à Seattle