Dans un rapport de 11 pages, le Comité P, instance de contrôle des services de police critique les échanges de données au sein de la police concernant « le terrorisme, le radicalisme et l’extrémisme ». « Il n’existe pas une seule instance capable d’avoir une idée précise de l’ensemble des informations contenues dans les bases de données en matière de terrorisme. Par ailleurs, une surveillance systématique des flux d’informations n’est pas effectuée », indique le Comité P. Même le service central anti-terrorisme de la police fédérale ne dispose pas de cette vue d’ensemble des données récoltées concernant des « jeunes radicalisés » ou d’autres « organisations susceptibles de mener des actes terroristes ».

Le Comité P s’étonne également que certaines informations secrètes entre les unités de la police judiciaire fédérale et le service central anti-terrorisme ne peuvent pas être échangées autrement que sur papier.

Nouvel épisode de notre feuilleton de l’été, qui passe en revue de grands éléments de la culture politique anti-répression: En el pozo María Luisa, une chanson qui devint célèbre dans toute l’Espagne après la terrible répression de l’insurrection des Asturies de 1934.

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Feuilleton de l’été 2013 (7): En el pozo María Luisa

Cet après-midi, la police de l’Autorité palestinienne a bloqué puis violemment chargé les manifestants qui défilaient à Ramallah à l’appel du FPLP contre la reprise des négociations avec Israël, décrite comme l’indication d’une « volonté profondément dangereuse pour la cause nationale palestinienne de faire des concessions, contre la position du consensus national palestinien et même contre les décisions des institutions de l’OLP elle-même. » Une fois la manifestation dispersée, des policiers seraient allés à l’hôpital de Ramallah pour inculper les blessés et en arrêter au moins trois, sans leur permettre de recevoir le traitement approprié à leur état. Un autre manifestant aurait également été arrêté.

Les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne devraient reprendre mardi, après plus de trois ans de suspension. Le premier ministre israélien a indiqué que le nombre de prisonniers libérés à cette occasion, initialement prévu autour de 80, serait finalement de 104. La libération des détenus, emprisonnés depuis plus de 20 ans était une des conditions posées par l’Autorité palestinienne à la reprise des négociations. Les membres du gouvernement israélien devraient se prononcer sur ce plan de libérations lors du conseil des ministres hebdomadaire. Ils devraient se pencher aussi sur un projet de loi prévoyant la tenue d’un référendum sur tout accord de paix qui prévoirait un retrait israélien de territoires conquis pendant la guerre des six jours en 1967.

A Sao Paulo jeudi 26, une manifestation anarchiste organisée en signe de soutien aux manifestants de Rio a été l’occasion de nombreux incidents. 13 agences de banques, un concessionnaire Chevrolet et deux kiosques de police ont été taguées et endommagées à la barre de fer, certaines banques ayant été envahies et entièrement saccagées. La police militaire est intervenue, usant de gaz lacrymogènes.

Brésil: Manifestation agitée…

Le Tribunal de Grande Instance de Clermont-Ferrand a ordonné jeudi 25 juillet aux trois représentants syndicaux assignés, et à tous les salariés d’Elba à la Monnerie-le-Montel, en grève depuis le 15 juillet, de libérer l’accès de leur entreprise, et de permettre aux camions de pénétrer sur le site. La décision a effet immédiat avec l’assistance d’huissiers et de la force publique si nécessaire. En obtenant gain de cause, la direction du groupe Hamelin souhaite récupérer les 350 palettes de classeurs stockés dans l’usine pour pouvoir les livrer à la grande distribution. Le groupe Hamelin, propriétaire des marques de papeterie Canson et Oxford, a annoncé le 8 juillet la fermeture du site de La Monnerie-le-Montel (Puy-de-Dôme), de Troyes (Aube) et de Villeurbanne (Rhône).

France: Décision judiciaire contre les grévistes d’Elba

Quelques milliers de personnes sont descendues dans les rues de Lima aujourd’hui pour protester contre le gouvernement du président Humala qui fêtera demain sa deuxième année au pouvoir. La manifestation était faite à l’appel de la Confédération générale des travailleurs du Pérou (CGTP), qui regroupe les principaux syndicats. La principale revendication des travailleurs est l’abrogation de la loi sur la fonction publique.

Les manifestants ont défilé dans plusieurs rues du centre historique afin d’arriver au Congrès et au Palais du Gouvernement. Cependant, la police nationale déployés 5.000 hommes lourdement armés pour bloquer l’accès aux deux bâtiments, avec l’utilisation de clôtures et de chars anti-émeute. La police a lancé des gaz lacrymogènes contre es manuifestants qui tentaient de forcer le passage.

Pérou: Incidents lors d’une manifestation antigouvernementale