Deux membres de la Central Industrial Security Force (CISF) ont été tués dimanche matin dans une fusillade avec des guérilleros maoïstes à proximité d’une mine de fer dans le district de Dantewada (Chhattisgarh). Les guérilleros ont ouvert le feu sur un poste de la CISF à proximité d’un des dépôts miniers dans les collines de Bailadila. D’après les autorités, il s’agissait d’une attaque coordonnée et bien planifiée, les guérilleros ayant profité du brouillard matinal pour lancer l’assaut. Vingt minutes après l’attaque, cinquante membres de la CISF sont arrivés en provenance du poste le plus proche mais les guérilleros avaient déjà battu en retraite après s’être emparé des armes des deux officiers morts. Une opération de ratissage a été déclenchée dans la zone.

Une opération aérienne intitulée ‘Opération Panthère’ a été déclenchée dimanche par l’armée turque contre les guérilleros du PKK dans le nord de l’Irak. Au cours de l’offensive longue de deux heures, les F-16 turcs qui avaient décollé de Diyarbakir, ont bombardé des campements de la guérilla dans le nord de l’Irak. Les tirs visaient les militants passés du côté irakien pour passer l’hiver. Plusieurs batteries anti-aériennes appartenant à la guérilla ont été neutralisées. En outre, cinq guérilleros ont été tués par l’armée turque dans une opération distincte samedi dans le sud-est du pays.

F-16 de l'armée turque

F-16 de l’armée turque

Ce dimanche, le président français rendait visite à son homologue libanais à Beyrouth. L’occasion pour une centaine de personnes de se rassembler devant la résidence de l’ambassadeur de France pour exiger la libération du militant libanais Georges Ibrahim Abdallah. Déjà tôt le matin, des militants brandissaient le portrait du prisonnier sur la route de l’aéroport. C’est à la mi-novembre que sera rendue la décision quant à sa libération conditionnelle, alors qu’il est libérable depuis 1999 et qu’il s’agit de sa huitième demande de libération.

Manifestation à Beyrouth pour Georges Ibrahim Abdallah

Manifestation à Beyrouth pour Georges Ibrahim Abdallah

En Turquie, des échauffourées ont éclaté entre des manifestants kurdes et la police dans la ville de Cizre. Les violences se sont produites pendant l’enterrement d’un militant du PKK tué par les forces de l’ordre. La tension est à son comble dans la région, où des centaines de prisonniers kurdes sont en grève de la faim depuis cinquante jours. Ce samedi à Cizre, la police a riposté aux jets de pierres par des gaz et et des grenades lacrymogènes.

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Plusieurs artistes s’étaient dit prêts à jouer gratuitement en solidarité avec les grévistes de Ford Genk pour la semaine qui commence. La SABAM a menacé d’une facture de 15’000€ les syndicats si les concerts avaient lieux. Les évenements ont donc été annulés, et la SABAM nie évidemment d’avoir précisé le prix et d’avoir interdit le concert.

Onze personnes ont été blessées lors d’échauffourées avec la police et plus de 200 personnes interpellées au cours de ces troubles. Dans la capitale, jusqu’à présent il y a cinq blessés — dont deux par balles — et le nombre d’interpellations s’élève à 202. Dans d’autres points du pays, il y a aussi eu des blocages de routes et des manifestations. À Colon, à 80 km au nord de la capitale, trois manifestants et trois policiers ont été blessés et 15 personnes ont été interpellées.

Depuis une semaine, le pays connaît de violentes manifestations qui ont fait trois morts contre la loi qui autorise la vente de terrains de la zone franche de Colon. La police anti-émeutes a lancé des gaz lacrymogènes contre des émeutiers peu après la manifestation du puissant syndicat du bâtiment contre ce texte. La province de Colon en était vendredi à son 5e jour de grève générale. Cette zone de libre-échange créée en 1948, elle est la première zone franche de l’hémisphère nord, et la deuxième au monde, après Hong-Kong.

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Quatre ouvriers ont été blessés devant l’usine IKEA de Piacenza vendredi matin. L’établissement est le principal centre de stockage IKEA en Italie. Les ouvriers qui y travaillent sont employés par des « coopératives », mais en Italie les « coopératives » sont souvent des formes légales cachant des entreprises contournant les lois du travail et les conventions collectives.

C’est précisément ce que dénonçaient les ouvriers (parmi lesquels beaucoup de migrants) qui sont en grève depuis plusieurs jours. La direction d’IKEA a riposté en licenciant 12 ouvriers dont 9 membres des syndicats de base (COBAS). Le 30 octobre, des premiers incidents violents ont eu lieu quand la police a forcé les barrages des grévistes pour permettre aux camions d’IKEA d’approvisionner les magasins de la chaîne. L’incident s’est reproduit ce 2 novembre, avec attaque du piauet de grève à la matraque et aux gaz lacrymogènes.

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Des milliers de membres de la communauté kurde de Belgique mais également de France, d’Allemagne et des Pays-Bas, ont manifesté samedi à Bruxelles en solidarité avec les 772 prisonniers politiques kurdes détenus en Turquie, qui ont entamé une grève de la faim le 12 septembre dernier. Lundi dernier, 600 Kurdes se sont rassemblés devant le Parlement européen en soutien aux prisonniers kurdes en grève de la faim depuis 53 jours.

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Une nouvelle technique de biométrie, appelée « BioDynamic Signature » (BDS), mise au point par IDesia, la société israélienne dont nous avions parlé sur ce site lors de son rachat par Intel, permet d’ores et déjà de relever l’emprunte magnétique d’un individu. Plus besoin de puce électronique ou d’empreintes digitales ou palmaires, car ce sont les signaux électro-physiologiques que votre corps émet qui permettent de vous identifier. Le procédé est simple : on prélève d’un individu une sorte de code magnétique et il est ensuite possible de l’identifier à chaque fois qu’il est en contact avec un capteur BDS.

Si l’identification nécessite un contact (comme poser sa main sur une poignée de porte, un téléphone, etc) l’authentification peut en revanche se faire depuis plusieurs mètres, et même depuis une carte à puce de type bancaire. Les premiers kits d’IDesia ont été distribués. La brochure qui les accompagne annonce : « Vous le verrez, l’application de notre technologie est sans fin. »

Le futur palais de justice de Paris représente un investissement de 671 millions d’euros avec un partenariat public-privé qui conduira à un loyer annuel moyen de 90 millions, donc au terme de ce contrat de 27 ans, en 2043, l’Etat français aura payé 2 milliards 700 millions pour la construction du palais de justice dans le quartier des Batignolles (XVIIe arrondissement), et déménager une partie des locaux de l’Ile de la Cité (Ier). Le contrat a été signé en février. Le projet a été confié à un groupement d’entreprises mené par Bouygues.

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