Un soldat a été tué ce dimanche par l’explosion d’une mine dans la province de Tunceli (sud-est). Les forces de sécurité ont intensifié leurs opérations depuis hier dans la région pour retrouver des guérilleros du PKK accusés par les autorités d’avoir incendié des véhicules. L’explosion, qui a été déclenchée à distance, a tué un soldat et en a blessé un autre. De nouvelles unités ont immédiatement été transférées dans la zone.

Mardi, le ministre britannique de la Défense a confirmé l’installation de missiles sol-air sur six sites à Londres et à proximité pour ‘protéger le parc olympique’. Leur localisation exacte a été dévoilée et certains missiles seront notamment déployés sur des tours résidentielles. Des habitants d’une des tours ont introduit un recours en justice pour empêcher le dispositif que le ministre a détaillé: ‘le dispositif de sécurité aérienne comprendra quatre système de missiles Rapier et deux de missiles à grande vitesse qui feront partie d’un programme de sécurité aérienne à plusieurs niveaux comprenant avions de combat Typhoon, hélicoptères, militaires spécialistes en reconnaissance et radars (…) Un petit nombre de militants sont opposés au déploiement de ces mesures défensives (…) Le ministère est confiant qu’il l’emportera’.

Missile Rapier

Missile Rapier

Mercredi 4 juillet, en réponse à l’appel lancé par le Comité tunisien pour la libération de Georges Abdallah, un rassemblement a été organisé à 11h devant l’ambassade de France à Tunis, en soutien au militant et résistant internationaliste Georges Ibrahim Abdallah. La police a tenté de disperser les manifestants à coups de matraque et d’insultes.

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Ce samedi, Un groupe de guérilleros maoïste ont abattu un chef tribal dans les envrions du village de Atalguda (Madkapadar Gram Panchyat, état de l’Odisha) parce qu’il servait d’indicateur à la police. Par ailleurs, la police a annoncé avoir arrêté trois cadres maoïstes, lors de deux opérations distinctes, dans l’état du Bihar.

L’ancien dictateur argentin Jorge Videla (1976-1981) a été condamné jeudi à Buenos Aires à 50 ans de prison pour vols de bébés d’opposants sous la dictature (1976-1983), et un de ses co-accusés, Reynaldo Bignone, au pouvoir en 1982 et 1983, à 15 ans, a annoncé le tribunal. Des peines de 40 à 15 ans de prison ont été infligées à plusieurs autres co-accusés, également poursuivis pour avoir participé à un « plan systématique » de vol et d’appropriation de bébés d’opposants.

« Toutes celles qui ont accouché, que je respecte en tant que mères, étaient des militantes actives de la machinerie du terrorisme. Elles ont utilisé leurs enfants comme boucliers humains », a affirmé l’ancien général. Après l’accouchement, les jeunes femmes étaient droguées et embarquées dans des avions par des militaires qui les jetaient en plein vol dans l’océan.

Jorge Videla purge déjà deux peines de prison à perpétuité pour crime contre l’humanité. Reynaldo Bignone purge également deux peines (perpétuité et 25 ans de prison), pour violation des droits de l’homme. Au total, 11 personnes comparaissaient depuis février 2011 à Buenos Aires dans ce premier procès pour « vol systématique » et appropriation d’enfants. On évalue à environ 500 le nombre de « bébés volés » puis « adoptés » par des familles proches du régime sous la dictature.

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Le bourgmestre de Namur a recensé 21 caméras de surveillance défectueuses sur les 24 installées par le Service public de Wallonie. Comme il a fait un amalgame entre les caméras installées à Namur qui appartiennent à la Région wallonne et les caméras de surveillance de la ville utilisées par la police, ce sont en fait 19 caméras sur les 24 sont défectueuses. La Ville de Namur compte au total 50 caméras de surveillance. Vingt-quatre appartiennent à la Région wallonne et 26 à la Ville, dont six seraient également en panne. Toutes ces caméras ont la même fonction, à savoir surveiller la circulation et identifier les auteurs d’éventuels délits.

Selon le gouvernement wallon, un audit devrait bientôt préciser le nombre exact de caméras de surveillance à remplacer. Ce sera également l’occasion de passer à des technologies plus avancées, dont l’objectif est d’accroître la qualité de l’image.

Le Conseil des ministres a approuvé en deuxième lecture un avant-projet de loi qui donne aux services de police un accès gratuit et libre aux images des caméras de surveillance des sociétés de transport en commun ainsi que de certains lieux stratégiques. Il s’agit de la concrétisation d’une des mesures annoncées dans la foulée de la mort d’un superviseur de la STIB.

L’accès aux images sera possible dans le cadre strict et déterminé des missions de police administrative pour prévenir un trouble de l’ordre public ou optimiser les interventions, ainsi que dans le cadre de leurs missions de police judiciaire. Le projet prévoit également que les services de la police fédérale et locale auront un accès libre et gratuit aux images des caméras installées dans les sites nucléaires. Les conditions et les modalités de cet accès seront définies ultérieurement dans un arrêté royal délibéré en Conseil des ministres tandis que les aspects techniques seront précisés dans un protocole d’accord entre les différentes parties concernées.

La répression de la contestation ne faiblit pas à Khartoum, capitale du Soudan. Vendredi, au sortir de la prière, la police a eu recours à des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser des manifestants. Un nombre indéterminé de contestataires a été arrêté par les forces de l’ordre ou les services secrets. La majorité des manifestants descendent dans la rue pour protester contre une inflation à deux chiffres. Pour faire face à la grave économique que traverse le Soudan depuis l’indépendance du Sud en juillet 2011, le gouvernement a dû annoncer un plan d’austérité en juin. Parmi les mesures retenues, la fin des subventions sur l’essence a fait bondir les prix de 50 %.

La police péruvienne s’est emparée d’un important camp du PCP-SL dans une zone de difficile accès des environs de San Martín de Pangoa (région de Junín, VRAE). Dix maoïstes ont été capturés après une fusillade, des armes et des équipements ont été saisies, et plusieurs enfants vivant dans ce camps (de 2 à 7 ans) ont été confiés à une institution publique.

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