Entre le 16 et le 19 mai, le collectif ‘Blockupy Frankfurt’ avait prévu de camper dans Francfort et d’y organiser diverses actions dans le cadre de journées d’actions européennes contre les politiques d’austérité. Étaient notamment prévus le blocage temporaire de l’accès à la Banque Centrale Européenne et d’autres banques allemandes, des débats, des manifestations,… Hier, les autorités de la ville ont annoncé l’interdiction de toutes les activités programmées par ‘Blockupy Frankfurt’ car ‘elles menacent la sécurité et l’ordre public’. Elles ont ajouté que ‘le blocage de la ville pendant les journées d’actions dépasse de loin ce qui est raisonnable et supportable pour les Francfortois’. Le collectif à décide de saisir la justice contre cette interdiction qui, selon lui, viole le droit de manifester et le droit d’expression.

Le 7 juillet 2011, les autorités britanniques ont arrêté Eneko Gogeaskoetxea à Cambridge, où il vivait sous un faux nom depuis plusieurs années. Membre présumé de l’ETA et inscrit depuis 2001 sur la liste antiterroriste de l’Union Européenne, il est visé par huit mandats d’arrêt européens émis par les autorités espagnoles qui l’accusent, entre autre, d’avoir planifié une action armée contre le roi d’Espagne le 18 octobre 1997, d’avoir tué un policier quelques jours plus tôt et d’avoir participé à plusieurs actions de l’ETA. Par ailleurs, il a été condamné à deux reprises par contumace en France, en juin 2006 et en mai 2011, à chaque fois à trois ans de prison pour association de malfaiteurs à visée terroriste. En janvier dernier, la juge de première instance londonienne avait autorisé l’extradition de Eneko Gogeaskoetxea vers l’Espagne tout en rejetant le chef d’accusation de ‘tentative d’assassinat du roi’, décision contre laquelle les autorités espagnoles avaient fait appel. En mars, l’avocat du prisonnier avait contesté la décision d’extradition devant la Haute Cour, affirmant qu’il ne pourrait pas y avoir de procès équitable en Espagne. Pourtant, aujourd’hui, cette même Cour a rejeté l’appel de Gogeaskoetxea, déclarant qu’il n’y avait pas d’obstacle à son extradition et estimant que son expulsion ne contreviendrait pas aux droits de l’Homme. Le prisonnier a toutefois encore la possibilité de se pourvoir encore devant la Cour suprême.

Eneko Gogeaskoetxea

Eneko Gogeaskoetxea

Alors qu’il purge actuellement une peine de douze ans de prison en France, Felix Alberto Lopez de la Calle Gauna, alias ‘Mobutu’, vient d’être condamné à 81 ans de prison par le haut tribunal pénal espagnol. A la mi-avril, il avait été livré temporairement aux autorités espagnoles par la France afin d’être jugé dans une affaire datant du 4 octobre 1980. L’Audience nationale a reconnu ‘Mobutu’ responsable de l’assassinat de trois gardes civils à Salvatierra, dans la province d’Alava au Pays-Basque. ‘Mobutu’, qui a reconnu son appartenance à l’ETA, n’a fait aucun déclaration lors de son procès le 19 avril dernier. Deux autres membres de l’ETA avaient déjà été condamnés dans le cadre de cette affaire en novembre 2011: Ignacio Aracama Mendia avait été condamné à 61 ans de prison pour sa participation à l’action et Isamel Arrieta Perez de Mendiola à 30 ans pour avoir fourni des informations. Felix Alberto Lopez de la Calle Gauna écope de 81 ans de réclusion pour avoir été membre du groupe responsable de l’action.

Felix Alberto Lopez de la Calle Gauna

Felix Alberto Lopez de la Calle Gauna

Dossier(s): Archives Espagne Tags: , , ,

Un violent affrontement s’est déclenché cette nuit vers 2h30 entre les forces de sécurité et des militants du PKK dans la province de Tunceli (est du pays) et se poursuivait toujours en matinée. Un officier et deux soldats sont décédés au cours de la fusillade. En raison de lourdes pluies et d’un brouillard intense, les hélicoptères de l’armée ne sont pas parvenus à atteindre la zone de combat, mais des troupes terrestres ont été envoyées en renfort. Par ailleurs, hier soir, deux officiers de police ont été blessés dans une attaque de guérilleros dans la province de Sirnak.

Soldats de l'armée turque

Soldats de l’armée turque

Le SPF Justice veut lancer d’ici la fin 2012, un système de surveillance de justiciables par GPS. L’objectif serait de couvrir, via ce système, entre 5 et 10% des détentions préventives et de réduire ainsi la surpopulation carcérale. Un budget d’un million d’euros a été programmé pour couvrir les frais de monitoring et de personnel ainsi que 500.000 euros pour l’achat d’un nouveau logiciel, qui doit permettre d’améliorer la gestion de la surveillance électronique classique.

Le principe de cette surveillance: le prévenu est équipé d’un boîtier inviolable et est surveillé en permanence grâce au système GPS/ antennes GSM. Au 1er mars dernier, près d’un détenu sur trois (31,7%) était en détention préventive soit 3.525 personnes sur un total de 11.109 détenus.

Les syndicats de fonctionnaires européens se sont inquiétés, dans une lettre adressée aux dirigeants des principales institutions, de l’intimidation physique dont les eurocrates feraient l’objet à Bruxelles. Ils demandent que la présence policière dans le quartier européen soit renforcée et qu’une enquête soit lancée. La lettre fait référence à une série d’autocollants hostiles placardés dans le quartier européen. L’un d’entre eux montre un personnage pendu, sous le slogan « Eurocrate, sers-toi de ta cravate ». Ils mentionnent aussi un incident survenu fin mars dans la station de métro Schuman, où des eurocrates ont été la cible de « quolibets agressifs » (sic).

eurocrate.jpg

Un commandant de la NPA a été arrêté dans le village Diagaton (Surigao del Sur) lors d’une opération conjointe police-armée, avant-hier. Il s’agit d’Hermès Domandan, connu sous le nom de guerre de Teddy Bagger, qui exerce des responsabilités politiques et financières dans le Front 19B du Comité Régional Mindanao du Nord-Est du NPA. Il était recherché et avait été condamné par contumace. Par ailleurs, trois combattant de la NPA ont attaqué à la grenade le commissariat de police de Can-avid (Eastern Samar).

25000 personnes ont participé à la manifestation du premier mai révolutionnaire, 6000 le 30 avril (‘Reclaim Da Streets’ une vingtaine d’arrestations). 123 personnes ont été arrétées la nuit du premier mai (contre 161 en 2011) et 124 policiers ont été blessés, la plupart par des coups de pavés ou de bouteilles.

Les médias ont qualifié ce premier mai de ‘Plus calme que jamais’ malgré le 25ème anniversaire des émeutes de Kreuzberg. Des affrontements ont cependants éclatés devant le Musée Juif et à Kotbusser Tor : 9 personnes se sont vues délivrer des mandats d’arrêts: deux sont actuellement détenues, l’un des suspects est accusé de rébellion, l’autre de dommages corporels graves. 7 autres personnes sont accusées de rébellion, voie de fait, perturbation de l’ordre public,… La plupart des autres personnes arrêtées devront comparaitre. L’année dernière, 74 émeutiers avaient été poursuivis.

13.jpg

Ce midi, les guérilleros maoïstes ont remis le collector (fonctionnaire du service administratif du district) Alex Paul Menon qu’ils retenaient depuis douze jours aux deux médiateurs choisis par eux dans un lieu tenu secret d’une zone forestière à 500 kilomètres de Raipur (Chhattisgarh). Plus tôt dans la semaine, les deux médiateurs avaient signé un accord selon lequel le gouvernement d’état acceptait de mettre en place un comité, dirigé par un des deux médiateurs, dont la mission sera d’examiner les affaires des prisonniers dépérissant dans les prisons du Chattisgarh, en ce y compris ceux exigés par les maoïstes. Cet accord ne prévoir la libération effective d’aucun prisonnier, contrairement aux premières exigences émises par les guérilleros. Initialement, ceux-ci avaient exigé la libération de 17 de leurs cadres, l’arrêt immédiat de l’Opération Green Hunt et le retrait des forces de sécurité du Bastar.