Une cinquantaine de guérilleros armés ont attaqué un commissariat en construction hier à Geedam, dans le district du Dantewada (Chhattisgarh). Ils ont surgi dans le bâtiment de deux étages pour y déposer de lourdes charges explosives avant de le faire sauter. Les travaux de construction étaient presque terminés, mais l’immeuble n’étant pas encore occupé par la police qui devait y déménager dans le jours à venir. Les autorités ont immédiatement déclenché une opération de ratissage, mais 24 heures après l’action, elles ont déclaré n’avoir pu arrêter aucun guérillero dans la région.

Pendant des années, la société israélienne Allot Communications a livré le régime iranien en matériel de sécurité de la marque NetEnforcer (pour la surveillance du trafic Internet) via une société-écran au Danemark. La marchandise était livré au Danemark où on en changeait l’emballage et les étiquettes.

La société Allot Communications commercialise des dispositif à destination des fournisseurs d’accès à Internet capable de détecter et analyser des centaines d’applications et de protocoles, suivre le comportement des abonnés, gérer les priorités du trafic et réguler les flux de données. rès complet, NetEnforcer est capable d’identifier des centaines d’applications et de protocoles. De nombreuses fonctions font que (presque) rien n’échappe à la vigilance de ce NetEnforcer. Chaque utilisateur d’Internet peut être suivi à la trace et en temps réel quelquesoit l’usage qu’il en fait.

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Depuis juin 2007, Israel interdit aux prisonniers de la bande de Gaza détenus en Israël, de recevoir la moindre visite de leurs familles, en violation des lois internationales. Les 443 prisonniers palestiniens venant de la bande de Gaza sont donc totalement isolés du monde extérieur, et ne sont même pas au courant des événements majeurs concernant leurs parents, y compris en cas de décès. Et les familles de la bande de Gaza ne reçoivent aucune information sur leurs proches détenus en Israël. La cour suprême israélienne a rejeté le 9 décembre 2009 deux pourvois d’associations israéliennes et palestiniennes de défense des droits de l’Homme demandant le rétablissement du droit de visites pour ces prisonniers palestiniens. La cour a statué que le droit pour les familles de rendre visite à leurs proches emprisonnés ne rentrait pas “dans la cadre des besoins humanitaires fondamentaux des résidents de la bande de Gaza qu’israel serait obligé de remplir »

Et depuis novembre 2009, à cette punition collective s’en est ajoutée une deuxième : l’interdiction pour ces prisonniers de recevoir de l’argent de leurs familles afin de s’acheter les produits de première nécessité. Une nouvelle réglementation pénitentiaire établit que seuls les prisonniers dont un membre de la famille avait retiré cet argent, en personne, dans une banque israélienne, pouvait bénéficier de l’envoi d’argent ! Clause rigoureusement impossible à remplir pour les familles de Gaza, en raison du blocus instauré par Israël.

Le 15 décembre dernier, les autorités allemandes ont procédé à l’arrestation de Eyyup Doru, le représentant en Europe du parti pro-kurde BDP (Peace and Democracy Party) actuellement confronté à une vague de répression de l’oeuvre de gouvernement turc. Depuis 1998, Doru vit à Rennes grâce à un passeport ‘titre de voyage’ délivré par les autorités françaises en vertu de la législation sur le statut des réfugiés. Celle-ci stipule que la France donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour cause de liberté. Son passeport mentionne qu’il peut se rendre dans tous les pays sauf la Turquie. Différents pays l’ont déjà arrêté par le passé, mais l’ont toujours relâché immédiatement, Doru benificiant de la protection internationale conférée par le statut de réfugié statutaire. Néanmoins, le 15 décembre à Munich, et alors qu’il raccompagnait une délégation du BDP venue de Turquie pour une série d’entretiens au sein des institutions européennes, Eyyup Doru à été arrêté et présenté devant un juge qui lui a signifié sa mise en détention en vertu d’un mandat d’Interpol émis en 2007 à la demande de la Turquie. Celle-ci dispose maintenant de 40 jours pour envoyer l’acte d’accusation. Eyyup Doru risque l’extradition.

Eyyup Doru

Eyyup Doru

Deux militaires et un policier colombiens ont été tués et sept autres personnes (essentiellement des militaires et des policiers) blessées lors de plusieurs attaques de la guérilla au cours du week-end de Noël dans le nord-ouest et le sud-ouest de la Colombie. Les deux militaires sont morts (et un autre a été blessé) par l’explosion d’un IED activé par des combattants du Front 36 des FARC, dans une zone rurale de la province d’Antioquia (nord-ouest), tandis que dans la même province, les combattants du Front 34 abattaient le chef de la police de la municipalité d’Anori.

Un des enjeux de l’affaire du 5 juin a été l’utilisation par le Secours rouge de communication cryptée, et donc l’incapacité pour la police d’accéder au contenu de mails interceptés ou de fichiers trouvés sur des ordinateurs saisis. Le cryptage des données et des communications est (encore) totalement légal en Belgique, il est d’ailleurs systématiquement utilisé par de nombreux agents économiques. Les logiciels sont disponibles et simples d’emploi.

Le Secours Rouge organise le vendredi 13 janvier, en soirée, une conférence sur la sécurisation des communications et des données. Cette conférence sera suivie d’un atelier où les participants pourront (faire) installer sur le PC portable les logiciels nécessaires, et où ils pourront se familiariser à l’utilisation de ces logiciels. Les détails pratiques de cette soirée seront communiqués ultérieurement sur ce site, mais réservez déjà votre soirée.

Stratégic Forecasting (Stratfor) est une société américaine spécialisée en matière de sécurité informatique qui entretient, entre autre, des liens étroits avec la CIA. Stratfor fourni à ses clients, parmi lesquels le département américain de la justice, la force aérienne, Bank of America…, des analyses de situations géopolitiques actuelle et leur implication du point de vue de la sécurité (terrorisme, prise de pouvoir, renversement de régimes,…). Anonymous à annoncé hier être parvenu à pénétrer son système informatique, et y avoir notamment pris une liste de clients et les données de plus de 4000 cartes e crédit. Le collectif à également déclaré son souhait de transférer plus d’un million de dollars à des organisations caritatives grâce à l’accès à ces comptes clients, dont plusieurs ont déjà signalé des mouvements anormaux sur leurs comptes bancaires.

Dimanche, des guérilleros maoïstes ont mené une double action dans l’Andhra Pradesh. À l’aube, un groupe de cadres maoïstes a pris d’assaut l’immeuble qui abrite les bureaux de la société de développement forestier de l’état dans le district de Visakhapatnam. Après avoir demandé aux employés de sortir du batiment, ils ont détruit les murs au pied de biche, enfoncé les portes fermées à clé et emporté une petite quantité de matériel, dont une télévision. En outre, ils ont mis le feu à tout le mobilier. Plus tard dans la journée, une autre groupe de guérilleros a abattu des arbres sur la route menant à de grand dépôts de bauxite situés à proximité de Jerrala, toujours dans le même district de Visakhapatnam. Ils y ont bloqué le passage durant plusieurs heures et ont distribué des tracts dénonçant la gestion de l’extraction du bauxite dans la région et l’attitude de l’état à la solde des entreprises privées.

Toujours dimanche, mais dans l’Orissa, les forces de sécurité ont arrêté un guérillero au cours d’une opération de ratissage dans le district de Sundargarh. Elle lui ont également saisi un fusil et neuf chargeurs de munitions, ains que près de 80000 roupies (environ 1000 euros) et de la littérature maoïste.

La police péruvienne a arrêté Julio Rodríguez Dipas dans le district d’Acocro, (province de Huamanga). L’homme est accusé d’être le percepteur de l’impôt révolutionnaire que lève le PCP-SL dans le district. Après quelques heures passées dans les locaux judiciaires, il a été transféré dans la prison de sécurité maximale d’Ayacucho.

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La justice turque a décidé le placement en détention « préventive » de 36 journalistes, arrêtés le 20 décembre pendant la rafle visant tous les medias kurdes. Interrogés pendant plus 20h consécutives, 49 journalistes et collaborateurs des médias ont comparus le 23 et 24 décembre devant la 9e cour d’assises d’Istanbul.

Treize journalistes dont le photographe de l’AFP ont été remis en liberté. Le juge a décidé le placement en détention « préventive » de 36 journalistes sous l’accusation d’être membres du PKK. Aujourd’hui, le nombre des journalistes emprisonnés se rapprochent de 100, ce qui fait la Turquie incontestablement la plus grande prison du monde pour les journalistes, très loin devant la Chine et l’Iran.