Une femme, cadre présumée du CPI(Maoïste) a été tuée au cours d’une fusillade ce mardi dans le district de Bolangir (Orissa). Cette confrontation entre un Special Operation Group (SOG) et un groupe de guérilleros est la première de ce genre dans ce district. L’équipe des forces de l’ordre est tombée sur un groupe de femmes qui se rendaient à Sanbanjipali, à 70 kilomètres de la ville de Bolangir, probablement pour aller y chercher de l’eau. Découvrant que les femmes portaient des uniformes, le SOG a ouvert le feu. Une maoïste est décédée sur place, et plusieurs autres ont été blessées. Dans l’opération de ratissage qui a suivi, la police a déclaré avoir retrouvé des articles de logistique tels que des médicaments, de la nourriture, des détonateurs et des cartouches. Pressentant la présence d’un important groupe de guérilleros dans la région, les autorités ont intensifié leurs opérations de ratissage.

Par ailleurs, une équipe conjointe de la CRPF et du SOG ont exécuté un raid sur un camp clandestin de maoïstes dans le district de Rayagada (Orissa). Une grande quantité de matériel explosif y a été saisi, dont 175 grenades et 155 balles. Tous les guérilleros sont parvenus à échapper à cette descente.

En janvier dernier, des rumeurs relayées par la presse turque font état de la localisation d’une fosse commune près du village d’Akirek dans le district de Cemisgezek en province de Dersim (Kurdistan turc). Dans cette fosse commune se trouveraient les corps de 17 guérilleros du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et de deux du DHKP-C. Les 19 combattants auraient été tués lors d’une opération de l’armée gouvernementale dans la vallée d’Alibogazi.

Des témoins de l’époque affirment qu’Ali Yildiz, combattant d’une unité de propagande armée du DHKP-C aurait perdu la vie dans une attaque de tanks survenue dans la région les 13 et 14 avril 1997. La famille d’Ali Yildiz a décidé de lutter pour la vérité et le droit à avoir une sépulture. Elle a déposé une requête auprès du Procureur de la république pour demander une enquête concernant cette fosse commune. Après quatre mois d’attente et devant l’inertie des autorités, la mère et le grand frère d’Ali ont entamé le 9 juin une grève de la faim dans la ville de Dersim.

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En 2010, la police technique et scientifique a réussi 1.709 identifications d’empreintes digitales et palmaires prélevées sur les lieux de crimes et délits. Il s’agit d’une augmentation de 71% par rapport aux 998 identifications réalisées en 2009. Ce résultat est dû à l’acquisition, en 2010, du système APFIS (Automated Palm and Fingerprint Identification System). Auparavant, les comparaisons entre les empreintes palmaires et les traces palmaires étaient effectuées « manuellement ».

Le prélèvement des empreintes digitales (doigts) et palmaires (paumes) est effectué soit sur une fiche à l’encre ensuite numérisée, soit via un livescan, cet appareil permettant de prendre les empreintes d’un suspect sans encre de manière numérique et d’envoyer directement une fiche dactyloscopique dans la banque de données du service d’identification judiciaire (SIJ). La fiche est alors envoyée directement vers le système APFIS qui compare dans un premier temps les empreintes digitales de cette personne avec toutes les fiches présentes dans la banque de données. APSIS opère de manière automatisée 24h/24 et envoie une réponse de manière automatique en 5 minutes à l’enquêteur qui a transmis la fiche. Si la personne est déjà fichée, le policier obtient directement les informations concernant les antécédents de cette personne. Dans un deuxième temps, APSIS compare cette même fiche avec toutes les traces non identifiées à ce jour, contenues dans la banque de données. APFIS propose alors des candidats potentiels aux experts du SIJ.

Même si le système APFIS est très performant, deux opérateurs du SIJ procèdent systématiquement à la vérification d’une comparaison et à la validation de l’identification. Seul l’œil humain peut confirmer que des traces ou empreintes proviennent d’une même personne. En 2010, 23 % des identifications de traces se sont faites sur base d’empreintes palmaires pour seulement 2% en 2009. APFIS a également permis d’élucider des affaires remontant à plusieurs années. Le nombre de fiches dactyloscopiques insérées dans le système APFIS augmente chaque année. En effet, grâce notamment à l’utilisation plus répandue du livescan, les polices locales procèdent plus régulièrement à la prise d’empreintes (aujourd’hui, 168 services de police sont équipés d’un livescan). En 2009, on comptait environ 643.000 personnes dans APFIS. Ce nombre est passé à 720.000 en 2010. Chaque mois, environ 10.000 personnes sont comparées dans le système, ce qui est deux fois plus qu’il y a 5 ans. Parallèlement, la qualité des fiches transmises a augmenté grâce à l’utilisation de la technologie numérique.

Grâce à APFIS, la Belgique remplira l’engagement pris au le traité de Prüm. Le traité de Prüm, signé en 2005 par 7 états de l’Union européenne règle l’échange transfrontalier d’informations en matière de terrorisme, de criminalité organisée et de migration illégale. Il prévoit que les pays signataires transmettent aux pays partenaires les données dont ils disposent. Dans ce cadre, le SIJ pourra, au cas par cas, échanger des informations relatives aux empreintes digitales et palmaires avec les bases de données des 26 autres pays de l’union européenne.

Des centaines d’émeutiers ont attaqué la police hier soir dans l’est de Belfast, en Irlande du Nord, pour la deuxième nuit de suite. Environ 700 personnes se sont réunies dans les rues du district de Short Strand, lançant des feux d’artifice, des cocktails Molotov et d’autres projectiles sur des fourgonnettes de police. Deux hommes ont subi des brûlures, selon les autorités. Les journalistes ont été invités à quitter la zone après qu’un photographe de presse eut été atteint d’une balle à la jambe durant les événements. Des rues du district ont été fermées et la police tentait de rétablir l’ordre. Les incidents ont commencé après qu’une centaine de jeunes protestants, sur ordre du groupe fasciste pro-britannique UVF, aient attaqués des maisons habitées par des catholiques.

Voir une première vidéo de la BBC

Voir une seconde vidéo de la BBC

Des fusiller-marins péruviens du 15e Bataillon (une unité spéciale anti-guérilla) qui quadrillaient les hameaux de Unión Nueva Victoria, Juan Santos Atahualpa, 10 de Agosto et Cañuto (province de Tocache), à la recherche d’une colonne du PCP-SL, ont été accrochés par les guérilleros maoïstes. Après une longue fusillades, ceux-ci ont pu disparaitre sous couvert de la végétation, abandonnant derrière eux deux fusils, quatre pistolets et du matériel de propagande.

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Alors qu’elle est sortie de la clandestinité ce samedi, Aurore Martin a été la cible d’une opération policière destinée à l’arrêter cet après-midi. La militante basque française, qui vivait dans la clandestinité depuis le 21 décembre 2010 et promise à un transfert vers l’Espagne en vertu d’un mandat d’arrêt européen, se trouvait dans un appartement du centre-ville de Bayonne quand les forces de l’ordre sont arrivées pour l’arrêter. Contactée par une agence de presse, Aurore Martin a déclaré: ‘J’étais dans l’appartement de ma soeur, j’ai refusé de me rendre alors ils ont défoncé la porte. Six ou sept agents cagoulés m’ont transportée par les mains et les pieds du troisième étage au rez-de-chaussée’. Une quarantaine de militants, certains déjà sur place et d’autres venus après avoir été alertés. Une empoignade violente a eu lieu et les policiers ont décidés de lâcher prise pour aller chercher des renforts. Les militants sont donc parvenus à empêcher cette arrestation, et ont réussi à rejoindre un bar situé à proximité. Peu après, de nombreux cars de police se sont rassemblés aux alentours, mais à l’heure qu’il est (16h), un assaut de la police ne parait pas imminent.

Arrestation manquée d'Aurore Martin

Arrestation manquée d’Aurore Martin

EDIT: Finalement, les forces de police ont quitté les lieux peu après 16h30. Les autorités ont confirmé que l’opération avait été arrêtée au motif d’un ‘trouble à l’ordre public’.

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Hier, pas moins de 592 nouvelles recrues de la CRPF ont terminé leurs classes au centre d’entraînement de Peringrome (RTC – Recruits Training Center) pour venir gonfler les rangs d’une force qui depuis quelques années, est principalement dédiée à la contre-guérilla. Depuis l’inauguration du RTC, 25.772 recrues en sont sorties. Actuellement, le centre compte 1250 soldats en devenir. Chaque année, 1500 élèves sortent du RTC, qui n’est que un des cinq camps d’entraînement de la CRPF. La formation, longue de 44 semaines, comprend des exercices intensifs à l’extérieur et à l’intérieur, ainsi que l’apprentissage des armes modernes et des explosifs et de leur utilisation. Depuis quelques années, les recrues sont également familiarisées avec les techniques de la guérilla et reçoivent une formation intensive au combat dans la jungle.

Soldats de la CRPF

Soldats de la CRPF

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Simon Harwood, policier des forces anti-émeutes londoniennes, a comparu hier devant les juges, qui ont décidé qu’il comparaitrait devant la cour criminelle de la capitale britannique le 17 octobre prochain pour homicide.

Lors du G20 de Londres il y a deux ans, Ian Tomlinson, un vendeur de journaux est décédé alors qu’il passait à proximité de la manifestation des opposants aux sommets (dont il n’était pas…). Su les images vidéos, on peut voir Harwood frapper l’homme avec sa matraque et le pousser violemment dans le dos, entraînant sa chute et son décès quelques minutes plus tard. Dans un premier temps, le parquet avait classé l’affaire, mais une commission d’enquête a établi que le policier avait fait un usage excessif et déraisonnable de la force, ouvrant la voie à une réouverture du dossier. Alors que le premier médecin légiste avait conclu à une mort naturelle, la nouvelle expertise médicale commandée par la commission d’enquête révèle que Ian Tomlinson est décédé d’une hémorragie interne. Hier, les juges ont donc suivi cet avis et ont inculpé Harwood pour homicide et fixé la date du procès au 17 octobre. Il a été laissé en liberté sous caution jusque-là.


Le collectif Contre Les Abus Policiers de Bordeaux propose une rencontre d’information dimanche 26 juin à partir de 13h Quai de Queyries, autour d’un pique-nique/auberge espagnole (chacun-e apporte ce qu’il/elle veut/peut), sur les dernières lois sécuritaires, la vidéo surveillance, le fichage etc… mais aussi sur les actions de résistance menées et à mener ici ou là. Toutes les associations, collectifs, individu-e-s désireux de venir témoigner de la violence et de la répression policière qu’ils/elles auraient subies Bordeaux sont invité-e-s à venir s’exprimer lors de prises de paroles libres.

Le blog du comité

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Depuis le début de l’année, de nombreux incendies de voitures de luxe ont lieu en Allemagne – particulièrement à Berlin dans les quartiers résistant à la gentrification. Les autorités politiques, judiciaires et policières ont fait plusieurs déclarations retentissantes parlant d’une vague d’actions « pouvant être qualifiées terroristes ». Le semaine passée, un militant autonome a été arrêté par la police à Berlin pour des incendies de voiture. La police affirme pouvoir fonder ses accusations sur base d’images thermiques prises la nuit par l’hélicoptère de la police.

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