Depuis 13 jours, le révolutionnaire turc Turgut Kaya a entamé une grève de la faim dans sa prison en Grèce pour protester contre les menaces d’extradition vers la Turquie qui pèsent contre lui (voir notre article). Depuis, l’ATIK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe) mène une large campagne internationale pour exiger sa libération et l’arrêt des poursuites à son encontre.
Parallèlement, l’ATIK vient d’annoncer que le révolutionnaire Hıdır Gönek avait également été arrêté en Grèce le 24 février dernier. Il est accusé d’avoir aidé Turgut Kaya lors de son entrée sur le territoire grec. Afin d’exiger sa libération et dénoncer ses conditions de détention, il est aussi en grève de la faim depuis 9 jours.

Affiche de l'ATIK en soutien à Turgut Kaya et Hıdır Gönek

Affiche de l’ATIK en soutien à Turgut Kaya et Hıdır Gönek

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La menace planait depuis quelques jours (voir notre article) : les grévistes de Vélib ont reçu hier dimanche leur lettre de licenciement de l’opérateur Smovengo. Ils contesteront cette décision devant les prudhommes.

En grève depuis la mi-avril contre leurs conditions de travail, les salariés se sont heurtés depuis le début a un refus de toute négociation. La société avait assigné les salariés grévistes au tribunal sur la légalité de la grève. Le tribunal a rendu son jugement, que les deux camps ont interprété différemment : pour les salariés, le tribunal avait reconnu la grève mais ne l’interdisait pas, rien ne leur étant notifié ; pour Smovengo, elle était illégale car les salariés n’avaient pas déposé de préavis cinq jours avant, comme l’exige le service public (et ce même si Smovengo, délégataire d’un service public, est une entreprise privée), cela signifiait donc que le travail devait être repris. Les salariés dénonçaient leurs conditions de travail, pointant des bugs techniques et des manquements au niveau du matériel ou de l’organisation.

Des grévistes de Vélib'

Des grévistes de Vélib’

En 2015, la maire du XXème Arrondissement de Paris Frédérique Calandra a porté plainte pour diffamation contre le Collectif 8 Mars Pour TouTEs ! qui avait dénoncé la décision de la maire du XXème de censurer une soirée intitulée « Violences sexistes : pas de ça chez nous ? ».
Le 19 juin prochain, quatre militantes féministes passeront en procès suite à cette plainte. Elles appellent à un rassemblement de soutien devant la 17ème chambre correctionnelle de Paris (Nouveau Tribunal de Grande Instance – 29-45 avenue de Clichy – Métro Porte de Clichy) dès 13H30. Parallèlement, une collecte en ligne est organisée pour assurer le soutien financier.

Cortège du collectif 8 Mars Pour TouTEs (archives)

Cortège du collectif 8 Mars Pour TouTEs (archives)

Dimanche 10 juin, 175.000 personnes, ont participé dimanche à une chaîne humaine de 202 kilomètres à travers le Pays Basques pour revendiquer le droit à l’autodétermination de la région.

Cette chaine était organisée par le groupe Gure Esku Dago (qui signifie « C’est entre nos mains »), une plateforme créée en juin 2013 en faveur du droit à l’autodétermination aux Pays Basques. Cette manifestation a reçu le soutien de plusieurs partis politiques et syndicats de la région. Elle avait également pour but de soutenir le mouvement indépendantiste catalan, qui compte une partie importantes de personnes incarcérées ou forcées de fuir à l’étranger.

La chaine humaine pour revendiquer le droit à l'autodétermination des Pays-Basques

La chaine humaine pour revendiquer le droit à l’autodétermination des Pays-Basques

Quatre policiers ont été tués dans une embuscade de la guérilla maoïste dans la vallée des rivières Apurimac, Ene et Mantaro (VRAEM), au Pérou. L’attaque a eu lieu environ 17 heure locale dans la zone connue sous le nom Huajoto, sur la route reliant les districts de Churcampa et Anco, dans la province de Churcampa. Les policiers ont été mitraillés alors qu’ils se déplaçaient dans un fourgon de police. Des policiers venus à leur secours ont également essuyé des coups de feu de la part des combattants du PCP-SL qui ont laissé un document sur place.

L'embuscade de jeudi à Huajoto

L’embuscade de jeudi à Huajoto


Le document laissé sur place par les guérilleros

Le document laissé sur place par les guérilleros

Un policier turc a été tué, samedi, lors d’une opération antiguérilla, dans la région kurde de Şırnak. Un soldat a également été blessé lors de l’opération soutenue par un drone visant les guérilleros du PKK. Les forces de sécurité turques revendiquent avoir « neutralisé » trois combattants du PKK dans cette opération.

Combattants du PKK

Combattants du PKK

Dimanche 10 juin, une manifestation, d’environ 1000 personnes, s’est tenue en soutien à Adri à Esplugues de Llobregat. Il s’agit d’un membre du CDR local accusé de crimes de sédition, de rébellion et d’appartenance à un groupe terroriste. Il est sous le coup d’un mandat d’arrêt et est en fuite depuis deux mois. Les manifestants exigeaient qu’il puisse rentrer chez lui et dénonçaient plus généralement la répression policière et judiciaire de l’Etat espagnol.

Les CDR (comité de défense de la république) sont des assemblées de quartier formés initialement pour défendre la tenue d’un référendum d’autodétermination interdit du 1er octobre. Ils mènent depuis des actions pour défendre l’indépendance de la Catalogne et contre la répression menée par l’état espagnol.

Manifestation en soutien à Adri, membre des CDR

Manifestation en soutien à Adri, membre des CDR

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Ce lundi l’ELN a décrété un nouveau cessez-le-feu unilatéral pour le deuxième tour des élections présidentielles pour le week-end du 17 juin. Au premier tour, le candidat de droite conservateur Ivan Duque, l’avait emporté. Il est notamment opposé à l’accord de paix avec les FARC et partisan d’une approche plus dure avec l’ELN. Un autre cessez-le-feu unilatéral avait déjà été appliqué par l’ELN au cours du premier tour des élections (voir notre article).

Par ailleurs, vendredi 8 juin, trois membres présumés du front urbain de l’ELN ont été arrêtés à Bogota. Ils sont accusés d’homicide, de détention et de port d’arme illégal. Il s’agirait de trois coordinateurs du groupe : Jusef Morales Betancur, alias Manuel, coordinateur de la structure; Harry Alejandro Gil, alias Óscar, coordinateur logistique, et Julián Andrés Gil, coordinateur de masse dans les universités publiques.

Membre de l'ELN

Membre de l’ELN

Dimanche 10 juin, huit militants ont été arrêtées après s’être introduite dans la base militaire de Kleine-Brogel. Ces militants parmi lesquels figurent la députée Zoé Genot, appartiennent à la campagne « Nuke Free Zone ». Cette action avait pour but de dénoncer la présence d’ogives nucléaires états-uniennes sur le sol belge. Ces ogives sont entreposées illégalement depuis 60 ans. Le groupe d’action appelle également à la dissolution de l’OTAN et annonce des actions lors de son prochain sommet du 11 et 12 juillet. Plusieurs actions similaires avaient déjà été menéepar le passé à cette base militaire. (voir notre article)

Action à Kleine Brogel (archive)

Action à Kleine Brogel (archive)

Les forces d’occupation israéliennes ont blessé des dizaines de Palestiniens, dont un enfant par suffocation aux gaz lacrymogènes, lors d’affrontements dans la ville cisjordanienne de Beit Ummar.

Les forces d’occupation israéliennes ont attaqué les zones de Baqa’a et Safa dans la ville de Beit Ummar, et des dizaines de soldats ont fait irruption dans deux maisons dans les deux zones. En outre, des affrontements ont éclaté avec les Palestiniens, au cours de laquelle les soldats israéliens ont tiré des balles en métal recouvert de caoutchouc, un garçon âgé de 16 ans a été blessé et des dizaines de personnes ont été étouffés avec des gaz lacrymogènes. Les forces d’occupation ont pris d’assaut la ville d’Hébron et les villes de Nuba et de Kharas; elles ont également arrêté samedi, un enfant palestinien du village d’Al-Jadira, au nord-ouest de Jérusalem.

Raid israélien à Beit Ummar (archive)

Raid israélien à Beit Ummar (archive)