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Appel

Partout dans le monde, les résistances des exploité.e.s répondent aux attaques des exploiteurs. Dix ans après la “crise de 2008”, ces offensives se succèdent, encadrées par les gouvernements successifs qu’ils soient sociaux-démocrates, ou libéraux et nationalistes flamands. Le capitalisme prétend dépasser la “crise”, alors qu’il n’a jamais cessé de la porter.

Chaque année, le capitalisme impose des cadences plus dures, des conditions plus précaires aux travailleuses et aux travailleurs, et une marginalisation plus insoutenable pour ceux et celles qui sont poussé.e.s hors du radeau. Qu’il se déclare en crise ou non, il ne cesse de nous demander plus de travail chaque semaine et plus de flexibilité. Lorsqu’il achève de terroriser les exploité.e.s avec le spectre de l’exclusion sociale, il les remplace par des caisses automatiques comme à Carrefour, il les force à se transformer en faux-indépendants comme à Deliveroo. Pour ceux et celles qui sont exclu.e.s, il renforce toujours les contrôles, la marginalisation, la précarisation, la paupérisation, avec la collaboration des bureaucraties syndicales.

À l’intérieur de la forteresse Europe, l’épouvantail islamiste a permis l’imposition d’un état d’urgence permanent, d’une surveillance généralisée, de perquisitions judiciaires ou extra-judiciaires simplifiées (comme les nouvelles visites domiciliaires), du fichage systématique de tou.te.s ceux et celles qui résistent à l’ordre établi. La Belgique n’a mis que quelques jours à utiliser ses législations anti-terroristes pour extrader le militant belgo-turc Erdal Gokoglu vers l’Allemagne, où il sera jugé pour avoir lutté contre le régime fasciste d’Erdogan. Les États systématisent toujours plus le fichage, l’enfermement et la déportation des sans-papiers, même lorsque cela les renvoie vers la faim, la torture, la prison, la guerre et la mort.

En-dehors de la forteresse, les forces impérialistes continuent à s’arracher les pays “dominés”, du Maghreb à l’Afrique et au Moyen-Orient, continuant à semer la désolation à travers la Lybie, la Syrie, l’Irak, la Palestine, le Yemen. Les peuples kurde, arabe, syriaques et tant d’autres, sont victimes de la sauvagerie de l’État turc, dans son attaque contre le Canton d’Afrin et contre le Rojava. Attaque menée avec la bénédiction des impérialismes américain, russe, européen, ce qui démontre (mais personne n’en doutait) que la brève alliance conjoncturelle avec les forces kurdes face à Daesh n’était qu’un épisode tactique. Ses alliances stratégiques, l’impérialisme les réserve aux forces les plus réactionnaires, pétromonarchies ou mouvements salafistes.

Les réformistes et les sociaux-démocrates organiseront comme chaque année une “fête” du Premier Mai pour occulter que l’heure n’est pas à la fête, mais au combat. Nous devons construire l’unité des forces révolutionnaires à travers l’unité de la classe des exploité.e.s, en dénonçant l’exclusion des racisé.e.s, l’expulsion des sans-papiers et la domination masculine. Diviser notre classe est une priorité de la classe dominante, et ses gouvernements successifs reprennent pour ce faire à leur compte des pans entiers de l’agenda des mouvements fascistes. Le mouvement de solidarité directe avec l’hébergement de sans-papiers et la libération de la parole des femmes confrontées aux violences sexistes montrent que la résistance est possible.

L’heure est aussi à la solidarité, avec tou.te.s celles et ceux qui luttent, avec tou.te.s celles et ceux qui sont emprisonné.e.s pour avoir mis en pratique les idéaux révolutionnaires. Ils et elles sont des milliers, enterré.e.s vivant.e.s, à témoigner chaque jour de la férocité capitaliste, à témoigner de la recherche actuelle de nouvelles avancées révolutionnaires.

Luttons contre le fascisme, le racisme et le patriarcat, contre le capitalisme et ses États ! Solidarité avec les peuples en lutte, avec les travailleurs et travailleuses en lutte, avec les prisonnièr.e.s politiques. Organisons le camp révolutionnaire !

La manifestation du “1er Mai Révolutionnaire” démarrera de Saint-Gilles pour rejoindre la manifestation “1er Mai de Lutte” appelée par la CGSP ALR.

1er Mai Révolutionnaire

1er Mai Révolutionnaire

L’Organisation des Femmes « 8 Mars » (Iran et Afghanistan) organisera ce 8 mars une manifestation contre le port obligatoire du voile islamique en Iran, à l’occasion de la journée internationale des luttes des femmes. Le rassemblement aura lieu de 15h à 16h en face de l’ambassade d’Iran, Avenue Franflin Roosevelt 15 à Ixelles. L’événement Facebook est ici.

Soutenir les luttes des femmes iraniennes contre le voile obligatoire

Soutenir les luttes des femmes iraniennes contre le voile obligatoire

Le militant anarchiste Konstantinos Giagtzoglou a arrêté sa grève de la faim et de la soif après la réunion du Comité de transfert des prisons, qui s’est tenu le vendredi 2, et qui a accepté sa demande de transfert à la prison de Korydallos. Accusé d’appartenir à la Conspiration des cellules de feu et d’envoyer des colis explosifs aux institutions européennes et à l’ancien Premier ministre grec, il avait entamé une grève de la faim le 21 février et une grève de la soif depuis le 25 février pour exiger son transfert définitif à la prison de Korydallos (voir notre article).

Banderoles de solidarité à Athènes avec Konstantinos Yigtzoglou

Banderoles de solidarité à Athènes avec Konstantinos Yigtzoglou

Environ 250 manifestants antifas se sont opposés pendant trois heures au force de l’ordre dans les rues de Gênes, samedi 2 mars. Des heurts ont éclaté alors que les policiers tentaient d’empêcher les manifestants de s’en prendre à un rassemblement fasciste organisé par CasaPound. Confrontés aux forces de l’ordre, les militants antifas ont bloqué une route, avant de lancer divers projectiles, dont des bouteilles, sur les policiers, avant d’allumer des feux et des fumigènes.

Les affrontements de gênes

Les affrontements de gênes

Six membres présumés de la NPA, dont une ancienne étudiante de l’université de Cebu, ont été capturés après un échange de coups de feu avec les troupes gouvernementales à Sitio Tumonon, à Barangay Luyang, (Negros Oriental). Un détachement du 62e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale et des éléments de la police de Negros Oriental ont rencontré 20 hommes armés ce samedi 3 mars à l’aube. 45 minutes après, les six guérilleros présumés ont été capturés avec des armes et des équipements divers.

Les militaires et les policiers présentent leur butin à la presse

Les militaires et les policiers présentent leur butin à la presse

Six membres des Galikonda et Korukonda Area Committees du PCI(maoïste) se sont rendus aux autorités de l’Andhra Pradesh ce dimanche. La tête de quatre d’entre eux était mise à prix. Selon le commissaire Rahul Dev Sharma, tous seraient impliqués dans différentes affaires dont des fusillades avec les forces de sécurité, l’exécution de Sagina Venkata Ramana, la destruction de bâtiments et diverses occupations.

Selon la logique habituelle de propagande anti-insurrectionnelle des autorités, le commissaire a déclaré que les six hommes s’étaient rendus parce qu’ils en avaient marre de l’idéologie du parti maoïste et ont donc décidé de revenir à la vraie vie. Toutes les poursuites à leur encontre seront abandonnées conformément à la directive gouvernementale et ils recevront une compensation.

Reddition de six membres du PCI(maoïste)

Reddition de six membres du PCI(maoïste)

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Une nouvelle fois, le campus de l’Ucad a été le théâtre d’affrontements entre les étudiants de la licence des facultés de Lettres, mécontents des critères d’admission en année de master, et les forces de sécurité. Les étudiants de l’Ucad ont été rejoints par ceux des établissements privés le long de l’avenue Cheikh Anta Diop. Et les étudiants des établissements privés demandent le paiement sans délai du montant dû aux établissement privés.

Affrontements entre étudiants et forces de sécurité à Dakar

Affrontements entre étudiants et forces de sécurité à Dakar

Au moins 15 Palestiniens ont été blessés lors d’affrontements qui ont éclaté à plusieurs endroits le long des frontières de Gaza pour le 13e « vendredi de la colère » contre la reconnaissance par les USA de Jérusalem comme capitale d’Israël. Les forces israéliennes stationnées dans des tours de guet militaires à l’est de la ville de Gaza ont tiré à balles réelles et lancé des grenades lacrymogènes sur les manifestants qui se sont approchés de la barrière frontalière, tirant et blessant un jeune homme. Des affrontements similaires ont eu lieu le long des frontières à l’est de la ville de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, au cours desquels les forces ont ouvert le feu sur les manifestants, blessant au moins quatre personnes.

Sept autres Palestiniens ont été blessés par balles lors d’affrontements qui ont eu lieu à l’est de la ville de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza. Un jeune homme aurait été blessé par balles réelles lors d’une manifestation à l’est du camp de réfugiés d’al-Bureij, dans le centre de Gaza. Un Palestinien a également été touché d’une balle dans le pied lors d’affrontements qui ont éclaté près du passage de Beit Hanoun au nord de la bande. Tous les cas ont été transférés à l’hôpital pour un traitement médical. Plusieurs cas de suffocations avec des gaz lacrymogènes ont également été rapportés.

Un manifestant blessé vendredi à Gaza

Un manifestant blessé vendredi à Gaza

Au lendemain du meurtre de dix de ses cadres sous les tirs des autorités à la frontière du Chhattisgarh et du Telengana, le PCI(maoïste) a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’une fusillade, mais bien « de tirs unilatéraux de la police ». Jagan, le porte-parole du parti a déclaré par voie de communiqué qu’aucun cadre supérieur n’avait été tué « Un traitre a renseigné notre présence à la police, conduisant à la mort de dix naxals » a déclaré Jagan. Il a également affirmé que Dadaboina Swamy, alias Prabhakar, membre du comité de district et Ratna, membre d’une brigade villageoise, avaient été abattus. Tous les autres appartenaient aux districts de Sukma et de Dantewada, dans le Chhattisgarh. Affirmant que le combat était « une attaque armée unilatérale de la police », Jagan a déclaré que les hommes se reposaient et parlaient avec la population lorsque les soldats ont débarqué. Il a accusé les chefs des gouvernements du Chhattisgarh et du Telengana d’agir tel des autocrates « vendant les précieuses ressources naturelles des tribaux » à des multinationales étrangères. « Les gouvernements tuent tous ceux qui les remettent en questions. La parti maoïste s’aligne cependant avec les Dalits et les tribaux et répliquera aux attaques ».

Matériel saisi par les autorités

Matériel saisi par les autorités

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