Le CPP a annoncé un cessez-le-feu unilatéral de huit jours (du 23 décembre au 2 janvier) pour les vacances de Noël. Ka Oris, porte-parole de la New People’s Army a fait cette déclaration via un communiqué sur le site du parti ce vendredi. Cette trêve fait suite à un ordre du Comité Central du parti « pour observer les vacances traditionnelles du peuple philippin et le 49ème anniversaire du parti » le 26 décembre. Ka Oris a déclaré que durant cette période, « toutes les unités de la NPA et des milices populaires doivent cesser de mener des campagnes et des opération militaires offensives contre les forces du gouvernement et ses paramilitaires ». Il a néanmoins insisté pour que tous les guérilleros et leurs alliées doivent rester sur mode défensif actif afin de défendre la population et les forces révolutionnaires « Toutes les unités de la NPA doivent rester en état d’alerte maximale et prêtes à affronter toute action ou tout mouvement hostile des forces armées ennemies, de la même manière que lors du cessez-le-feu de six mois observés l’an dernier au cours duquel l’AFP a occupé et déployé ses troupes dans au moins 500 hameaux à travers le pays, commettant de nombreuses violations des droits de l’homme contre les civils et leurs communautés ».

Guérilleros de la NPA

Guérilleros de la NPA

Nikos Maziotis, prisonnier de l’organisation Lutte Révolutionnaire, a été l’objet d’une agression aux intentions manifestement homicides de la part d’un gang de prisonniers. Ceux-ci se sont présentés à dix dans sa cellule et, après avoir lui avoir demandé, « c’est toi Maziotis qui joue aux durs? », l’on agressé. Maziotis, qui était en grand état de faiblesse en raison de la grève de la faim de 36 jours qu’il venait de terminer (voir notre article), a résisté à l’agression mais n’a dû son salut qu’à l’intervention rapide et solidaire des prisonniers turcs et kurdes détenus dans la même aile. Nikos a été blessé à la tête, aux côtes et à l’abdomen et a dû être transféré à l’hôpital de la prison. Nikos ne connaissait pas ses assaillants.

Nikos Maziotis

Nikos Maziotis

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De nouvelles manifestations de l’opposition avaient lieu mercredi au Honduras pour protester contre la réélection du président de droite Juan Orlando Hernandez, alors que les Etats-Unis ont estimé ne voir « rien » qui permettrait de remettre en cause le résultat officiel mais contesté du scrutin. L’opposition, qui conteste ce résultat et demande une nouvelle élection, a appelé ses partisans à descendre dans la rue. Quelque 3.000 personnes ont manifesté devant le siège du haut commandement des forces armées dans la capitale pour protester contre les assassinats, les agressions physiques, les persécutions commises selon l’opposition par les forces de sécurité depuis l’élection présidentielle du 26 novembre (voir notre dernier article sur le sujet[->]). Des manifestants portaient des croix de bois sur lesquelles étaient inscrits des noms des 12 personnes tués par les forces de l’ordre dans la répression des manifestations.

Manifestation au Honduras

Manifestation au Honduras

Une bombe à retardement a explosé ce vendredi matin devant la cour d’appel d’Athènes provoquant d’importants dommages matériels à la façade du bâtiment. L’explosion s’est produite vers 01h15 GMT après des appels à deux quotidiens grecs pour provoquer l’évacuation des alentours. Une demi-heure avant l’explosion, une fourgonnette s’est garée devant la cour d’appel. Deux personnes en sont sorties et ont posé la bombe devant le bâtiment alors que le chauffeur du véhicule a tiré contre le gardien du tribunal sans le blesser. Une douille a été découverte près de la guérite du gardien tandis que la fourgonnette a été retrouvée carbonisée dans un quartier proche.

L’action survient à un moment de vives protestations contre une loi qui a durci la répression contre les personnes qui tentent de s’opposer aux ventes forcées de biens immobiliers appartenant à des Grecs endettés. Elle n’a pas encore été revendiquée mais évoque celles réalisées par l’Organisation des combattants populaires (OLA) actif depuis 2013.

La police scientifique devant le tribunal attaqué

La police scientifique devant le tribunal attaqué

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Les forces israéliennes ont réprimé jeudi des manifestations contre la décision du président Trump à Jérusalem. Les forces d’occupation ont ouvert le feu sur les manifestants à Sair, à l’est d’Hébron, blessant deux personnes et provoquant l’étouffement de plusieurs autres personnes par inhalation de gaz lacrymogène. Un manifestant a été atteint d’une balle dans la jambe alors que l’autre a été touché par une balle en acier enduite de caoutchouc.

Dix-huit jeunes Palestiniens ont été blessés jeudi dans des affrontements qui ont éclaté lors d’une manifestation à l’ouest de Qalqilya. Les équipes d’ambulanciers ont soigné 18 blessés, dont 17 dus à l’inhalation de gaz lacrymogènes à trop hautes doses, et un jeune avait été blessé après avoir été touché par une balle en acier enduite de caoutchouc dans le quartier d’Al-Naqar.

Manifestations à Naqoura

Manifestations à Naqoura

Cinq personnes ont été tuées et 96 autres blessées mardi dans des manifestations survenues dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien, suite à un vaste mouvement de colère contre les salaires impayés et la corruption. Le plus lourd bilan a été enregistré dans la ville de Rania, dans la province de Souleymanieh, où les forces de sécurité ont ouvert le feu sur la foule et employé des gaz lacrymogènes lorsque des manifestants ont mis le feu aux bureaux de plusieurs partis kurdes. Les heurts ont fait cinq morts et 80 blessés.

Des affrontements se sont également produits dans la ville de Souleymanieh, où les forces de l’ordre ont tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. A Koysinjaq, les manifestants ont mis le feu au bureau du maire ainsi qu’au siège du Parti démocratique du Kurdistan (PDK de Massoud Barzani). A Kifri, des centaines de manifestants ont pris le contrôle du siège du même parti après avoir jeté des pierres sur le bâtiment. Exaspérés par la détérioration de la situation économique après le référendum d’indépendance du 25 septembre initié par Barzani, les protestataires avaient incendié la veille les permanences du PDK, de l’UPK, du parti Goran, de l’Union islamique et du Groupe islamique à Piramagroun, à 30 km de Souleimaniyeh

Scène d'émeute au Kurdistan irakien

Scène d’émeute au Kurdistan irakien

Erdal Gokoglu, qui était emprisonné à Liège depuis le 13 novembre a été extradé ce matin vers Aix-la-Chapelle (Aachen). Ni son avocat ni ses proches n’étaient au courant, et le dernier recours en cassation n’a pas même été possible. Depuis son arrestation il y a 38 jours, Erdal avait été soumis à un régime d’exception : interdit de droit de visite, de droit de cantiner et même d’échanger du courrier et d’obtenir des timbres. L’Allemagne l’accuse d’appartenance au DHKP-C avec pour « preuves » qu’il a distribué des revues, organisé des concerts du groupe de musique Grup Yorum et participé à une conférence à l’Université de Berlin.

Liberté pour Erdal Gokoglu !

Liberté pour Erdal Gokoglu !

Deux maoïstes, dont un membre du comité régional de Galikonda se sont rendus dans le district de Visakhapatnam (Andhra Pradesh) ce lundi. Il s’agit de Gemilli Kishore (22 ans), membre du Galikonda Area Committee et de Sinderi Sobhan (37 ans). Accusés de multiples délits, cela faisait plusieurs mois que leur tête était mise à prix. Selon le commissaire local, Kishore était un élément clé dans la région de Galikonda et avait rejoint la milice maoïste en 2012. Devenu cadre en 2014, il est devenu membre du Galikonda Area Committee trois ans plus tard. Il est poursuivi dans onze affaires distinctes, dont le meurtre de deux Adivasis accusés d’être des informateurs de la police en 2013 et 2014, des fusillades, des embuscades contre les forces de sécurité, des attaques à l’explosifs, etc. Sinderi Sobhan avait rejoint la milice en 2009 avant de rejoindre le PCI(maoïste) en 2012. Il est accusé, entre autre, d’avoir pris part au meurtre d’un Adivasis en 2016 et deux attaques à l’explosifs.

Gemilli Kishore et Sinderi Sobhan

Gemilli Kishore et Sinderi Sobhan

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Hier lundi 18 décembre, Nikos Maziotis a été transféré à l’unité 5 de la prison et n’est plus sous régime spécial de détention à l’isolement. Nikos et Pola ont arrêté leur grève de la faim lorsque les autorités ont tenu leur engagement que Nikos ne serait plus sous régime de détention spécial d’isolement. Pola restera encore quelques jours à l’hôpital de la prison de Korydallos pour se rétablir (voir notre articles (ici et ici)

Pola Roupa et Nikos Maziotis

Pola Roupa et Nikos Maziotis

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Hier lundi 18 décembre, les policiers allemands de la commission spéciale « Black bloc » ont tenu une conférence de presse ont lancé un appel public à la délation. Ils ont mis en ligne sur leur site des photos et vidéos de personnes soupçonnées d’avoir pris part aux émeutes du G20 à Hambourg. Ils font ainsi recours à des auxiliaires de police bénévoles pour identifier d’éventuels protagonistes de 100 délits commis durant ces trois journées de révolte. Sur son site, la police d’Hambourg regroupe les personnes recherchées en cinq domaines d’enquête : « Rondenbarg » (quartier de Hambourg); « Elbchaussee » (autre quartier de Hambourg); « Welcome to Hell » (manifestation du premier jour du NoG20); « Pillages et jets de bouteilles ». Un rappel à la prudence est de mise: ne discutez de la participation de personne aux émeutes ni surtout de la présence de telle ou telle personne sur le site de la police, sauf à la personne concernée et de vive-voix.

Avis de recherche contre... les principaux acteurs de la répression du NoG20

Avis de recherche contre… les principaux acteurs de la répression du NoG20

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