Un homme de 42 ans a été tué par une brigade de guérilleros dans le district de Kanker (Chhattisgarh) dans la nuit de samedi à dimanche. Ce sont les autorités locales qui ont découvert son corps. Le commissaire local a déclaré que les deux frères de l’homme étaient policiers dans le district de Kanker. Sur place, les policiers ont découvert des tracts dénonçant les activités de délation du villageois. Une opération de ratissage a été déclenchée dans la zone. D’autres tracts maoïstes ont été découvert dans la région d’Antagarh, toujours dans le Kanker. Ils y appellent les villageois à prendre part à la semaine de la People’s Liberation Guerrilla Army qui se tient depuis ce dimanche jusqu’au 8 décembre. Les forces de sécurité ont intensifié leurs patrouilles dans toute la région du Bastar.

Le district de Kanker, dans le Chhattisgarh

Le district de Kanker, dans le Chhattisgarh

Au Honduras, après que le système de décompte des bulletins de vote soit tombé en panne, Hernández, président actuel et chef des forces armées a déclaré que son score avait rejoint et dépassé celui de Salvador Nasralla, candidat de l’opposition de gauche. Celle-ci ayant dénoncé la fraude, Hernández a décrété un couvre-feu et une suspension des droits constitutionnels de 10 jours. On rapporte au moins 7 personnes tuées et 20 blessées par les militaires qui tiraient sur toute personne circulant dans les rues, et il y aurait plusieurs dizaines d’arrestations à Tegucigalpa. A la différence de ce qui se passe au Venezuela l’Organisation des Etats Américains (OEA) s’est abstenue de toute intervention et la presse internationale de toute dénonciation.

Manifestation de l'opposition au Honduras

Manifestation de l’opposition au Honduras

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Ce matin devant la chambre du conseil de Bruxelles, les avocats du leader catalan Carles Puigdemont et quatre de ses anciens ministres ont plaidé que les faits reprochés aux prévenus n’étaient pas punissables en Belgique. « S’ils sont extradés, il y aurait en outre un risque de violation des droits fondamentaux », ont souligné Mes Marchand et Bekaert. Le parquet a répété ses réquisitions en faveur d’une extradition comme lors de la première audience. L’affaire a été mise en délibéré. La décision de la chambre du conseil sera connue le 14 décembre, soit une semaine avant les élections en Catalogne. Des recours étant encore possibles, cela signifie que le président catalan déchu mènera sa campagne depuis la Belgique.

Toujours ce lundi, un juge d’instruction espagnol a décidé lundi de maintenir en prison le vice-président catalan destitué Oriol Junqueras et trois autres inculpés dans la tentative de sécession de la Catalogne et de libérer sous caution six autres prévenus. Junqueras, l’ancien conseiller (ministre) de l’Intérieur Joaquim Forn et les chefs de associations séparatistes ANC Jordi sanchez et Omnium cultural Jordi Cuixart resteront en prison en raison du « risque de récidive ». Les six autres détenus pourront être remis en liberté moyennant paiement d’une caution de 100.000 euros chacun.

Rassemblement pour les prisonniers politiques indépendantistes catalans

Rassemblement pour les prisonniers politiques indépendantistes catalans

Dimanche 3 décembre, plusieurs centaines de personnes étaient réunies à Toulouse pour commémorer le 39e anniversaire de la fondation du PKK.

A cette occasion, le soutien aux combattants du Bataillon International de Libération était affichée, tout comme la solidarité des représentants de la communauté kurde avec les prisonniers révolutionnaires de l’ATIK. Par ailleurs, l’OCML VP tenait un stand avec notamment du matériel de la campagne CELOX (voir ici)

Banderole et drapeau en soutien au Bataillon International de Libération sont déployés.

Banderole et drapeau en soutien au Bataillon International de Libération sont déployés.

Représentants de la communauté kurde de Toulouse apportant leur soutien aux prisonniers de l'ATIK

Représentants de la communauté kurde de Toulouse apportant leur soutien aux prisonniers de l’ATIK

Le Armando Catapia Command de la NPA (province de Camarines Norte) a mené une embuscade ce 2 décembre à Sitio Binuang (Camarines Norte). Celle-ci a été effectuée suite à l’appel du Parti Communiste des Philippines à la NPA d’intensifier les offensives tactiques à l’encontre du gouvernement fasciste en place. Elle constitue également une action punitive conter les abus militaires et les exécutions extrajudiciaires perpétrées par les forces gouvernementales dans la province.

Vers 1h du matin, une unité de l’ACC a attaqué deux véhicules de la police mobile. Avec l’aide de la population locale, l’ACC avait pu étudier le schéma des activités des policiers et a donc pu se positionner de manière adéquate. Les deux véhicules ont été la cible d’un IED. S’en est suivie une fusillade d’un quart d’heure, où cours de laquelle un policier a été abattu et huit autres blessés.

Embuscade maoïste dans le Camarines Norte

Embuscade maoïste dans le Camarines Norte

La police allemande a utilisé à Hanovre des canons à eau, samedi, pour disperser les milliers de manifestants qui ont tenté de bloquer l’accès au centre où le parti nationaliste Alternative pour l’Allemagne (AfD) tient son congrès. Les affrontements entre policiers et antifascistes ont retardé le début du rassemblement de l’AfD. Dix antifascistes ont été temporairement placés en détention alors que plusieurs policiers et un manifestant ont été légèrement blessés. AfD a récolté près de 13% des voix lors des élections législatives du 24 septembre, ce qui en fait le troisième parti en importance au Bundestag.

A Hannovre ce samedi

A Hannovre ce samedi

Le tribunal d’Ankara a condamné Nuriye Gülmen à 6 ans et 3 mois d’emprisonnement. Elle est accusée d’appartenance au DHKP-C. Une procédure d’appel, durant laquelle Nuriye sera donc en liberté surveillée est ouverte. Nuriye est sortie de l’hôpital d’Ankara où elle était détenue en soins intensifs depuis septembre, vu le stade de grève de la faim où elle était parvenue. Elle a été réconfortée par ses proches et ses soutiens, puis par Semih et Esra Özakça qui avaient préparé pour elle une pièce d’accueil.

Le jugement fait abandon des charges contre Semih Özakça, jugé dans le même cadre, et qui avait lui été libéré provisoirement au cours d’une précédente audience en octobre (notre précédent article avec un compte rendu d’audience). Les deux enseignants, arrêtés en mai, sont devenus l’une des figures des plus de 140.000 personnes, enseignants, magistrats, avocats et fonctionnaires, limogées ou suspendues par les purges opérées pat l’Etat turc depuis le putsch du 15 juillet 2016. Après leur limogeage par décret-loi, Nuriye Gülmen et Semih Özakça avaient été les fers de lance de manifestations quotidiennes dans le centre-ville d’Ankara et avaient commencé le 9 mars une grève de la faim.

Nuriye libérée

Nuriye libérée

Les autorités du Telengana ont annoncé avoir arrêté D. Sammaiah, alias Gopi (49 ans) membre d’une aile armée du parti maoïste ce vendredi. Le commissaire de police N. Koti Reddy a déclaré que cela faisait trente ans que l’homme vivait dans la clandestinité. Sur base de renseignements les ayant informées que D. Sammaiah se trouvait à Mahabubabad pour y rencontrer un entrepreneur auquel il allait soutirer de l’argent. La police locale lui a tendu un piège et l’a arrêté dans le courant de la nuit. Sur lui, elle a saisi une arme, des munitions, une sacoche et un sac de toile. L’homme était poursuivi pour sa participation présumée dans une fusillade avec la police en 2004, le meurtre de deux personnes en 2012, la prise d’assaut d’un magasin et d’autres délits. Suite à cette arrestation, les autorités ont demandé aux habitants de la région de les renseigner à propos de tout mouvement de brigade armée qui serait impliquée dans des « activités illégales ». Il a également appelé les guérilleros qui vivent dans la clandestinité de rendre les armes.

D. Sammaiah

D. Sammaiah

Le 27 novembre, le tribunal administratif fédéral suisse de Saint-Gall a rejeté le recours déposé par Nekane Txapartegi qui avait vu sa demande d’asile refusée par le Secrétariat d’État aux Migrations (SEM). Le tribunal a déclaré que la question de l’asile n’était plus pertinente depuis que la Haute Cour espagnole avait statué la prescription de la peineNekane Txapartegi. Elle était maintenant libre de rester en Suisse depuis l’abandon la demande d’extradition et de la peine.

Le tribunal de Saint-Gall a également commenté la décision du SEM qui avait refusé la demande d’asile en rejetant les accusations de tortures subies par Nekane lors de sa détention en Espagne. Le tribunal précise que les allégations de torture subies par Nekane sont vraisemblables et dès lors n’exclut pas qu’elle ait été torturée lors sa détention en Espagne en 1999.

Nekane Txapartegi

Nekane Txapartegi

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