Un informateur de la police âgé de 29 ans a été abattu par des guérilleros maoïstes à la frontière entre l’Andhra Pradesh et l’Odisha ce lundi. Gampa Lova Srinu a été abattu à proximité d’un hameau du district de Visakhapatnam (Andhra Pradesh). Dimanche matin, Srinu s’était rendu sur le marché de Korukonda où il gérait une petite affaire. C’est en rentrant le soir qu’il a été attaqué par des membres du Korukona Area Committee du PCI (maoïste). L’inspecteur de police local a déclaré qu’une lettre avait été découverte à proximité de son corps, lettre écrite par Ramana, le secrétaire du Korukonda Area Committee.

Guérilleros maoïstes

Guérilleros maoïstes

Après la trahison des peshmergas du PUK (Union Patriotique du Kurdistan) hier à Kirkouk, les peshmergas du PDK (Parti Démocrate du Kurdistan) ont suivi le même chemin cette nuit en abandonnant les zones qu’ils contrôlaient dans le Mont Shengal (aussi connu sous son nom arabe ‘Sinjar’). Les positions ont été cédées aux Hachd al-Chaabi (Unités de Mobilisation Populaires, les milices chiites loyales au pouvoirs irakien et iranien dont certaines comprennent des combattants yézidis). La majorité du centre-ville de Shengal (la principale ville du mont éponyme) est désormais sous contrôle irakien.

Comme à Kirkouk, les peshmergas se sont retirés sans un coup de fusil. L’abandon de Shengal successif à celui de Kirkouk fait très clairement penser qu’il y a eu un accord entre le Gouvernement Régional Kurde indépendantiste et l’Irak de Baghdad pour une cession des « zones disputées ». Les zones disputées sont les villes kurdes qui ne sont pas comprises dans les limites de la région autonome kurde telle que reconnues dans la constitution irakienne, il s’agit principalement de Kirkouk, Makhmour, Shengal et Mossoul. Des zones militairement partagées entre Baghdad et Erbil (la capitale du Kurdistan irakien), et avec une forte influence du PKK dans les trois premiers cas.

Le Mont Shengal abrite le peuple Yézidi, un peuple kurdophone et zoroastriste plusieurs fois persécuté et génocidé à travers l’histoire par les islamistes. En 2014, les peshmergas avaient déjà déserté le Mont dans ce qui ressemble très fort à un accord passé avec Daesh. Les peshmergas étaient à l’époque garants de la protection des Yézidis, cette désertion a mené au bain de sang: 3.000 Yézidis massacrés, 7.000 autres capturés et réduits à l’esclavage par Daesh. Les Yézidis pourchassés avaient pris refuge dans les montagnes où des conditions climatiques épouvantables avaient achevé leur calvaire. Finalement, ce sont les guérillas du PKK et du PYD, les HPG, YJA-Star, YPG et YPJ qui sont venus à leur secours et ont empêché la poursuite du génocide. Depuis lors, les guérillas protègent la montagne et tiennent toujours position aujourd’hui pour protéger le Mont Shengal. Elles ont également formé des milices locales autonomes afin de protéger la montagne.

Depuis que le Mont Shengal a été libéré, le pouvoir kurde irakien a de très nombreuses fois demandé aux guérillas du PKK d’abandonner les zones sous leur contrôle, une demande toujours refusée. Aucun doute qu’une tentative de prise de contrôle de la part du pouvoir irakien mènera à des affrontements.

En orange, les zones disputées.

En orange, les zones disputées.

Ce lundi, la police a arrêté quatre guérilleros présumés au cours d’une opération de ratissage dans le district de Kanker (Chhattisgarh). Trois armes à feu, un IED et du matériel destiné à fabriquer des explosifs ont été saisi. Ils ont été appréhendé dans un village situé à 200 kilomètre de la capitale, Raipur, par des membres de la Border Security Force et de la police locale. Tous ont été identifiés. Ils étaient en possession de trois fusils à chargement par la bouche, un IED de plus de 2 kilos, de la poudre explosive, du fil électrique, des pamphlets et de la littérature maoïste.

Le district de Kanker, dans le Chhattisgarh

Le district de Kanker, dans le Chhattisgarh

Un soldat a été tué et un autre a été blessé dans une attaque de la guérilla maoïste dans la village de Patiacan, à Ilocos, avant-hier samedi, dans l’après-midi. Les militaires appartenaient au 81e Bataillon d’infanterie, et qui se livraient à une opération de relations publiques, ont été mitraillé par les guérilleros.

Forces gouvernementales philippines

Forces gouvernementales philippines

Des chercheurs de la KU Leuven ont découvert une énorme faille informatique dans le protocole de sécurité WiFi le plus utilisé au monde, WPA2. Ils ont commencé à publier leurs découvertes cet après-midi et ont baptisé la faille « KRAck » pour « Key Reinstallation Attacks ». La faille vise le protocole en lui-même et non une implémentation particulière, ce qui signifie que tous les engins capables de se connecter au WiFi (ordinateurs, smartphones, tablettes, télévisions, montres, bracelets, ampoules, cameras, box TV,… bref tout) sont à priori affectés par la faille, indépendamment de leur système d’exploitation. Et différence majeure avec de précédentes failles (comme heartbleed) : c’est le client (donc l’engin connecté, l’ordinateur,…) qui doit être sécurisé et non le serveur (donc le routeur, modem). La faille permet non seulement d’intercepter des données qui sont censées être sécurisées, mais également d’injecter du contenu et des malwares. Un attaquant pourrait donc forcer une cible à télécharger un virus plutôt qu’un logiciel anodin.

Des patchs de sécurité devraient être publiés prochainement, mais il est peu probables que la totalité des objets connectés soient sécurisés dans le futur proche, cette faille a donc un bel avenir devant elle.

Toutes les infos sur KRAck sont disponibles ici.

KRAck

KRAck

Suite au référendum pour l’indépendance du Kurdistan Sud (irakien), l’escalade des tensions mène à ce que le pouvoir irakien tente de s’emparer des « zones disputées ». C’est à dire les zones kurdes qui ne font pas officiellement partie de la région autonome du Kurdistan, donc principalement la ville de Kirkouk. L’escalade a basculé ces dernières heures dans les premiers affrontements entre Kurdes et Irakiens. L’objectif de l’armée irakienne est de prendre le contrôle de trois puits de pétrole et de deux bases militaires, et à l’heure de publier cet article, plusieurs cibles ont effectivement été prises. Le jeu des alliances est profondément bouleversé : on retrouve d’un côté les HPG (guérillas du PKK) et les Peshmerguas qui n’ont pour l’heure pas formé d’alliance militaire malgré les demandes des premiers. De l’autre côté : l’armée irakienne et les Unités de Mobilisation Populaires (plus connues comme « milices chiites ») et leurs alliés iranien, turc et syrien.

Les informations sont floues pour l’instant et les différents médias kurdes distribuent des informations très différentes selon leurs couleurs politiques. Il semblerait dans tous les cas que certains peshmerguas (du PUK, Union Patriotique du Kurdistan) aient fuit la ville (des milliers d’habitants ont déjà pris la route vers l’intérieur du Kurdistan). Les HPG ont clairement pris les armes et appelé à former une force « entre les guérillas, les peshmerguas et la population ». Des manifestations ont défilé avec des drapeaux du PKK dans la ville. Des villageois furieux (ce n’est pas la première fois dans cette guerre que les peshmerguas fuient sans combattre) ont tiré sur des convois qui quittaient la ville en pensant qu’il s’agissait de déserteurs. La situation est donc pour l’heure très confuse.

La tension est palpable à Kirkouk. Crédit @jenanmoussa

La tension est palpable à Kirkouk. Crédit @jenanmoussa

Dans le cadre de l’intensification des opérations anti-maoïstes dans les régions reculées situées à la frontière avec le Chhattisgarh, la police de Charla (Telengana) en coordination avec le personnel de la CRPF, a arrêté deux membres d’une milice maoïste ce samedi. Les forces de sécurité ont appréhendé Madakam Mangaiah (28 ans) et Madivi Masaiah (21 ans) durant une opération conjointe de la police et de la CRPF menée le long d’une voie routière. Les soldats ont en outre saisi une grosse quantité de médicaments. Dans une opération similaire mercredi, la police et la CRPF ont arrêté un présumé courrier maoïste à qui elles ont également saisi des médicaments.

Guérilleros maoïstes

Guérilleros maoïstes

Dans le cadre des protestations étudiantes contre une loi qui prévoit la fin de la gratuité des livres scolaires, des manifestants anarchistes ont affrontés la police à coups de meubles, pierres et de cocktails Molotov vendredi soir à Athènes. Des barricades ont été dressées autour de l’Université polytechnique. Aucun blessé n’a été signalé.

Attaque d'un groupe de policier par des manifestants

Attaque d’un groupe de policier par des manifestants

Dossier(s): Archives Grèce Tags: ,

Des tracts dans les manifestations contre la loi Travail XL et un groupe Facebook intitulé « Chasse aux DRH » appelaient à venir le 12 octobre perturber le 34e Congrès de décideurs de ressources humaines, où Muriel Pénicaud, ministre du travail, devait venir. Dans la matinée, plusieurs dizaines d’opposants à la réforme du code du travail ont dégradé, selon la préfecture de police, sept véhicules – dont trois ont été incendiés – aux abords du Pré Catelan, restaurant chic de l’Ouest parisien où se tenait le congrès. En début d’après-midi, les forces de l’ordre avaient procédé à l’interpellation de 41 personnes. Cinq manifestants âgés entre 18 et 30 ans étaient en garde à vue, jeudi soir, pour « attroupement armé », « violence sur personnes dépositaires de l’autorité publique » et « dégradation par substances incendiaires ». Quant à la ministre, elle avait finalement annulé sa visite en raison « d’un changement d’agenda ».

Quatre des cinq personnes poursuivies ont été présentés à un juge, la cinquième bénéficiant d’un classement sans suite. Ces derniers devaient être jugés ce samedi en comparution immédiate, mais le procès de deux d’entre eux a été reporté au 21 novembre et, pour les deux autres, une information judiciaire a été ouverte afin de procéder à des investigations supplémentaires.

BMW en feu aux abords du Pré Catelan

BMW en feu aux abords du Pré Catelan