La grande manifestation annuelle pour la libération de Georges à Paris aura cette année lieu le 17 juin à 15h. Nous organiserons un co-voiturage depuis Bruxelles, un autre co-voiturage sera organisé depuis Charleroi. Contactez nous pour en être !

Manifestation pour la libération de Georges Abdallah ce 17 juin

Manifestation pour la libération de Georges Abdallah ce 17 juin

En avril 2015, l’Ukraine avait voté une loi de « décommunisation » visant l’interdiction des symboles communistes. En ce compris, « le marteau et la faucille », l’hymne et le drapeau soviétique, etc. En juillet, ce sont trois partis d’héritage communiste qui étaient interdits d’élection.

Un premier procès visant un étudiant de 18 ans vient de le condamner à une peine de « liberté surveillée » pour avoir publié des symboles et slogans concernant Lénine sur sa page Facebook. L’étudiant n’est pas même membre d’un parti. Théoriquement, cette loi (l’article 436-1) peut donner lieu à des condamnations allant jusqu’à 10 ans de prison, mais l’Ukraine tente une « phase de tests » progressive pour éviter des appels devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Parmi les « preuves » saisies et à détruire par la police et mentionnée dans le verdict (disponible ici), on trouve, 5 vestes de pluie, « le Capital » de Marx, 5 drapeaux, 19 t-shirts, 7 casquettes, 5 CD,…

A Kharkiv en 2014, une manifestation d'extrême-droite détruit une statue de Lenine

A Kharkiv en 2014, une manifestation d’extrême-droite détruit une statue de Lenine

Ce 9 juin dès 19h au Local Sacco-Vanzetti, soirée de solidarité avec les internationalistes qui combattent au Rojava. Avec la présence notamment d’un militant du PML(RC), organisation qui a participé au Bataillon Interantional de Libération et dont plusieurs membres ont été emprisonnés dans l’Etat espagnol pour « soutien au PKK ». Entrée au profit de Soutien au Bataillon International de Libération au Rojava.

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Soirée de solidarité avec les internationalistes qui combattent au Rojava

Soirée de solidarité avec les internationalistes qui combattent au Rojava

Une immense cyber-attaque de portée mondiale a frappé des milliers d’ordinateurs hier, chiffrant irrémédiablement les disques durs des victimes, si ceux-ci refusent de payer une rançon de 300$. Les ‘ransomwares’ (ou ‘rançongiciels’) sont bien connus depuis quelques années. Leur principe est simple: un virus chiffre tout ou partie d’un disque dur et exige ensuite de la victime une rançon a payer en bitcoins sur un site .onion, dans le dark web. Les ransomwares sont extrêmement rentables pour les auteurs de ces attaques. De nouveaux ransomwares apparaissent chaque jour et ont donné naissance à une véritable industrie sur le dark web. Des plateformes permettent à présent de créer un tel logiciel et de le personnaliser gratuitement sous réserve qu’un pourcentage de l’argent récolté soit reversé à la plateforme. Les ransomwares se propagent comme n’importe quel virus, et bien souvent via des pièces-jointes.

Pour mener des cyber-attaques importantes, il faut infecter beaucoup d’ordinateurs. Les pirates doivent donc tenter de contrefaire au mieux des e-mails officiels afin de convaincre les cibles de télécharger une pièce-jointe. La cyber-attaque de ce 12 mai, qui a notamment visé Telefonica en Espagne, le service national de santé britannique, le ministère de l’intérieur russe, fedex aux USA, Renault en France. 75.000 systèmes seraient infectés à travers le monde par le virus, nommé WanaCry. Il ne s’agit pas uniquement de gens qui ont cliqué sur une pièce-jointe infectée: les hackers se sont servis d’une faille découverte par la NSA pour qu’une fois un système infecté, il infecte les autres ordinateurs présents sur le même réseau. En plus de cela, 5.000.000 d’e-mails infectés étaient envoyés chaque heure.

Le groupe de hackers ‘Shadow Brokers’ avait mis en ligne plusieurs cyber-armes dérobées à la NSA l’année dernière, mettant aux enchères les plus dangereuses, avant de se dissoudre à la fin de l’année. La NSA (comme la CIA) utilise des failles 0Day (non-découvertes) pour construire son cyber-arsenal, ce qui a pour effet de mettre en danger des milliers d’ordinateurs. Les personnes se retrouvant en possession de la faille devenant tout puissants sur les systèmes infectés, l’attaque d’hier en est un très bon exemple. Nous avons déjà parlé à plusieurs reprises de ces failles. La faille, ETERNALBLUE, avait été dévoilée le 14 avril 2017 par les Shadow Brokers (avec comme commentaire « c’est probablement la publication la plus dangereuse jusque là » Mais elle avait déjà été patchée par Microsoft le 14 mars 2017.

L’attaque d’hier a donc couplé l’utilisation d’un ransomware à l’utilisation d’une faille 0Day dévoilée par les Shadow Brokers. Les failles ont toutes été patchées par les éditeurs de système d’exploitation depuis, mais comme la plupart des gens ne mettent pas à jour leur système, ils sont restés vulnérables. Des cyber-attaques comme celles d’hier vont se reproduire: non seulement des hackers cherchent quotidiennement des failles 0Day, mais des institutions comme la NSA et la CIA investissent des millions de dollars dans leur recherche et se font voler leurs arsenaux. Le fait que la plupart des systèmes ne soient pas patchés et mis à jour assez rapidement rend le parc informatique mondial globalement vulnérable.

La propagation a pu être stoppée grâce à l’activation d’un « kill switch » par un développeur britannique, mais des variantes du virus devraient paraître sous peu. C’est donc le bon moment pour faire une mise à jour de votre système. Vu l’ampleur de l’attaque, Microsoft aurait décidé de publier exceptionnellement une mise à jour pour les anciennes versions de Windows non supportées, à partir de XP.

WannaCry

WannaCry

Depuis le début de la campagne de soutien aux internationalistes au Rojava (voir rojava.xyz), nous recevons parfois des messages pour nous demander « comment aller au Rojava ». Premièrement, nous devons préciser que nous ne sommes pas le Bataillon International de Libération (ni son bureau de recrutement), nous ne sommes pas une organisation kurde, nous ne sommes pas situés au Rojava. Les organisations qui prennent part à la campagne sont basées en Europe et font de la solidarité internationale. Il est donc inutile de nous envoyer des candidatures.

Nous suivons de près l’actualité au Rojava et au Moyen-Orient, et nous avons donc un point de vue assez global sur la situation géo-politique sur place. Nous allons donc répondre à quelques questions qui nous sont régulièrement posées sur bases d’informations accessibles à tous.

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1. Puis-je me rendre au Rojava depuis la Turquie ? La Syrie ? Le Liban ? L’Iran ? L’Irak ? Le Kurdistan irakien N’importe quel autre endroit ?
La réponse est très simple: ne tentez pas de rejoindre le Rojava depuis la Turquie. Ne tentez pas de rejoindre le Rojava depuis le Liban ou depuis une zone contrôlée par le régime syrien. Ne tentez pas de rejoindre le Rojava depuis l’Iran. Ne tentez pas de rejoindre le Rojava depuis la partie de l’Irak contrôlée par l’armée irakienne ou par le PDK. Ne tentez pas de rejoindre le Rojava depuis une zone contrôlée par Daesh.

2. Puis-je compter sur l’aide du Kurdistan irakien ? Du PDK ? Du PUK ?
Réponse courte: non. Le Kurdistan irakien est un pays féodal en transformation. Il y a plusieurs forces armées, et les limites entre elles ne sont pas claires. Le PDK (qui contrôle l’ouest du pays et l’aéroport d’Erbil) est très hostile à la révolution au Rojava et allié de la Turquie. Le PUK (qui contrôle Souleimaniye) a des relations amicales avec le Rojava, mais son pouvoir est limité. Ne demandez pas de l’aide à des fonctionnaires irakiens sous prétexte qu’ils sont au PUK. Au mieux, ils ne sauront pas vous aider. Au pire, vous allez vous faire arrêter.

3. Puis-je aller au Rojava seul ? Qui peut m’aider ?
N’espérez pas passer la frontière vers le Rojava seul. N’espérez pas sauter la clôture, vous risquez de vous faire tuer par un garde-frontière. Si vous voulez rejoindre le Rojava, contactez les YPG. Ce sont eux qui contrôlent le Rojava, ce sont eux qui décident qui y rentre malgré le blocus du PDK. Pour cela, vous devez utiliser PGP. Une fois que vous savez utilisez PGP, contactez les via leur adresse e-mail, ici.

4. Est-ce illégal selon le pays où je vis ?
Le simple fait de se rendre sur place peut être illégal selon votre pays d’origine et vos intentions. Mais ce qui pourrait l’être c’est ce que vous y faites. Qui plus est, même si cela n’est pas illégal, les autorités de votre pays pourraient tenter de vous empêcher d’y aller. Evitez donc de parler de votre voyage, avant, pendant et après, surtout sur les réseaux sociaux.

5. Quelle devrait être la première étape ?
Informez-vous. La situation au Moyen-Orient change tous les jours. Vous ne pouvez espérez passer à travers un blocus de cette ampleur sans avoir une idée relativement précise des situations politiques, religieuses, territoriales, linguistiques, etc. de la région. Si vous voulez allez au Rojava, donnez-vous en les moyens, informez vous intensivement. Notre site est un bon moyen de commencer avec notre dossier sur le Kurdistan, notre vidéo « Guerre en Syrie: Décryptage » et nos actualités quotidiennes.

6. Y a t’-il d’autres façons de soutenir ?
Participer à la campagne en faisant un don sur rojava.xyz.

Quatre combats mortels ont opposé lundi et mercredi la guérilla maoïste et les forces gouvernementales aux Philippines. Un premier combat a eu lieu vers 10 heures à Barangay Barahan (Sta. Cruz), dans le Mindoro Occidental. Des militaires du 76e Bataillon d’infanterie ont affronté une trentaine de combattants de la NPA. Une guerillera maoïste connue sous le pseudonyme de Bikke a été tuée dans la fusillade. Vers 11 heures, les troupes gouvernementales ont affrontés là aussi une trentaine de guérilleros à Barangay Magsaysay (Infata), dans Quezon. La fusillade a duré 15 minutes. Un militaire a été tué et deux autres blessés.

Un cadre maoïste, Rany Gargar Undayon, le commandant d’un peloton du Front n°19 de la NPA, activement recherché, a été capturé mardi. Mercredi, deux guérilleros appartenant au Front n°73 de la NPA ont été tués dans un affrontement avec les fusiller-marins à Barangay Datu Wasay (Kalamansig), à Mindanao. Deux autres guérilleros ont été blessés dans l’affrontement. Enfin, toujours mercredi deux autres maoïstes ont été tués à Barangay Kulaman dans une fusillade avec un détachement du 8e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernentale.

Un détachement de la NPA à Mindanao

Un détachement de la NPA à Mindanao

Neuf internationalistes qui ont combattus Daesh dans les rangs des YPG ont été arrêtés par la police du PDK alors qu’ils rentraient du Rojava pour retourner chez eux. Les internationalistes états-uniens, italiens et espagnols Callum Ross, Ozgan Ozdil, Anthonî Degatto, Justin Schnepp, Mirko Bruna, Paola Andolina, Damien Rodriguez, Fernando Sanches Grassa ont été arrêtés à un checkpoint à 1,5km de Erbil (Hewler en kurde). Il arrive fréquemment que des combattants rentrant par l’Irak soient arrêtés par les Peshmergas du PDK (Parti Démocrate du Kurdistan). Les étrangers sont rapidement repérés par le visa expiré (maximum 1 mois) qui figure dans leur passeport.

La frontière de Semalka, entre le Kurdistan irakien et le Kurdistan syrien

La frontière de Semalka, entre le Kurdistan irakien et le Kurdistan syrien

Le 72e anniversaire de la victoire sur le fascisme nazi en Ukraine a été marquée par des affrontements et des arrestations. Fascistes et policiers ont provoqués de nombreux incidents. Quelque 50.000 personnes ont participé aux diverses célébrations à l’occasion de la Journée de la Victoire. A Kiev, quelques 3000 personnes ont marticipé à la marche du « Régiment immortel » une tradition qui consiste à défiler avec la photo d’un parent mort en combattant l’envahisseur nazi. Des affrontements ont eu lieu avec les néo-nazis qui voulaient bloquer le défilé – il y a eu plusieurs blessés et arrestations.

Les police est régulièrement intervenue contre des manifestants arborant le symboles traditionnels, le ruban de Saint-Georges et la Bannière de la Victoire, un drapeau interdit en Ukraine depuis 2015. Des dizaines de porteurs de ces symboles ont été arrêtés dans toute l’Ukraine et notamment à Kharkov, à Odessa, à Mykolaïv, à Jitomir, à Melitopol et à Dnipro (anciennement Dnipropetrovsk).

Grenade fumigène jetée par les fascistes sur le défilé à Kiedv

Grenade fumigène jetée par les fascistes sur le défilé à Kiedv

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Les commissariats de police et les institutions stratégiques des districts de Wayanad, Malappuram, Palakkad et Kozhikode ont vu leur niveau d’alerte augmenté par les autorités. La sécurité a été augmentée autour du commissaire de police Devesh Kumar Behra, qui était à la tête de l’opération Nilambur l’an dernier. Au cours de cette dernière, deux dirigeants maoïstes haut placé, Kuppu Devaraj et Ajitha avait été abattus. Les autorités suspectent les maoïstes d’avoir formé une nouvelle unité opérationnelle de combat afin de mener une mission de représailles à la jonction entre le Kerala, le Tamil Nadu et le Karnataka.

Forces de sécurité dans le Kerala

Forces de sécurité dans le Kerala

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