Samedi après-midi, des affrontements ont opposés manifestants et policiers à Paris lors d’une marche d’un millier de militants antifascistes, rassemblés en mémoire de Clément Méric, tué il y a trois ans par des fascistes. Les manifestants ont envoyé fumigènes et bouteilles de verre sur les forces de l’ordre, qui lançaient des gaz lacrymogènes et ont chargé sur le quai de Valmy, le long du Canal Saint-Martin, dans le nord-est de la capitale. Des véhicules ont été renversés par les manifestants, dont un appartenant à la mairie de Paris, des tags ont été tracés sur la caserne Valmy et une quinzaine de façades.

90 personnes ont été interpellées puis libérées, après ces échauffourées. Parmi les interpellés, quatre personnes avaient été placées en garde à vue: une pour outrage et rébellion, deux pour participation à un attroupement armé après sommation, et une pour participation à un attroupement armé après sommation et refus de se soumettre au relevé d’empreintes.

Affrontements à Paris

Affrontements à Paris

Suite à une opération menée par la 7e division de l’armée colombienne le long du río Pató, dans la province du Chocó, troisième commandant du Front « Resistencia Cimarrón » de l’ELN, connu sous l’alias de « Andrés Eutemio », et un autre responsable de la même structure, connu sous l’alias de “Yariquí”, se sont rendus aux militaires. ​​ »Andrés Eutemio » était actif dans l’ELN depuis 10 ans. Lors de leur reddition, ils portaient deux AK47 et un M16, des grenades, une radio et des munitions.

L'armée expose le matériel saisi

L’armée expose le matériel saisi

Des militants du mouvement No Tav, masqué, a approché la nuit entre vendredi et samedi, peu après deux heures, la partie du chantier du TAV situé à Chiomonte, débordant les forces policiers, et tirant de nombreux engins pyrotechniques. Des renforts de la police, de l’armée et de la DIGOS (police politique) sont intervenus et les militants se sont retirés. Deux policiers ont été blessés dans les affrontements.

Les affrontements à Chiomonte

Les affrontements à Chiomonte

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Huit policiers circulaient dans la région de Bicol, dans l’île province de Masbate dimanche matin, lorsque les combattants de la NPA ont fait exploser un IED au passage de leur véhicule. Les guérilleros ont ensuite tiré à l’arme automatique. Un policier a été tué et deux autres blessés. Cette embuscade survient à peine deux jours après une autre, également dans la région de Bicol de Sorsogon: les guérilleros avaient mitraillés des policiers circulant à moto, tuant deux d’entre eux.

Meeting de la NPA

Meeting de la NPA

Toutes les universités du Maroc connaissent depuis plusieurs années des mouvements de lutte et de résistance pour contrer la politique antipopulaire et antisociale de l’Etat réactionnaire – politique qui passe notamment par la privatisation et l’exclusion des enfants du peuple de l’enseignement public. Dans ce contexte, nombreux sont les étudiants qui ont été arrêtés et condamnés à de lourdes peines lors de procès montés de toutes pièces. Parmi les derniers arrêtés, on trouve : Ikram Bourhim, Zakia Biya, Yassin Rahal, Ibrahim Kassimi, Hamza Alhamidi et Redouan Alallami. ils sont actuellement emprisonnés à la prison Toulal 2 et 3, à Meknès et ont entamé une grève de la faim ouverte à partir du 30 mai – en particulier pour arracher le statut de prisonniers politiques et pour un procès équitable dans les meilleurs délais.

Leur lutte s’inscrit aussi pleinement dans celle de tous les détenus politiques au Maroc et reprenne donc également leurs mots d’ordre, à savoir : libération de tous les prisonniers politiques sans condition ; abandon des charges et des poursuites montées de toutes pièces ; ’abandon de la militarisation de l’université et de la circulaire tripartite; droit de visite pour leur famille, pour les étudiants et pour tous ceux qui veulent ; visite durant toute la semaine ; amélioration des régimes alimentaires, le droit et l’accès au soin, à la santé et à l’hygiène ; fourniture de livres, le libre accès à la bibliothèque et aux livres de référence, aux journaux, à tout ce qui peut contribuer à l’étude ; droit à poursuivre ses études ; autorisation d’une utilisation libre du téléphone pour pouvoir communiquer avec l’extérieur ; autorisation aux promenades sur un temps suffisant et propice ; regroupement des prisonniers politiques dans une seule prison et dans les mêmes cellules ; fin de tout harcèlement et de toutes mesures d’exaction.

Les prisonniers politiques en grève de la faim à Meknès

Les prisonniers politiques en grève de la faim à Meknès

Miguel Angel Barbosa est mort vendredi à 01h50 en raison d’un arrêt cardiaque, après avoir passé près de six semaines dans un coma dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital le Tunal. Le jeune étudiant de la technologie mécanique, a été hospitalisé depuis le 21 avril par un traumatisme crânien grave après avoir été blessé lors d’affrontements qui ont eu lieu entre les étudiants de l’Université avec les ESMAD. Les étudiants de l’Université pédagogique de Bogota sont descendu dans la rue à l’annonce de ce décès. De nouveaux affrontements ont rapidement eu lieu, amenant le blocage de plusieurs grandes artères, et se soldat par cinq blessés dont un policiers, tous évacués en ambulances.

Affrontements hier vendredi à Bogota

Affrontements hier vendredi à Bogota

A Dijon, un intermittent du spectacle a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel à 5 mois de prison pour des faits remontant à avril. Le jeune homme de 30 ans, au casier vierge, a également écopé d’une amende de 350 euros pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN. Il a reconnu avoir utilisé un extincteur quand le cortège de la manifestation du 28 avril passait à hauteur de la cour d’appel de Dijon. Le portail de l’institution et deux véhicules garés à proximité avaient été maculés de peinture. Il a assuré ne pas savoir que l’extincteur était rempli de peinture et non de poudre. La peine requise à l’encontre du jeune homme par le procureur de dix mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve!

Le peinturlurage à la cour d'appel de Dijon

Le peinturlurage à la cour d’appel de Dijon

Dans la Loire, un mois de prison avec sursis assorti de 70 heures de travail d’intérêt général a été prononcé vendredi à l’encontre de trois jeunes manifestants reconnus coupables de violences et de dégradations le 31 mars en marge d’une manifestation à Saint-Etienne. Le procureur avait requis à l’encontre de ces jeunes hommes, âgés de 20 à 23 ans, dont deux militent aux Jeunesses communistes, une peine de six mois de prison avec sursis et de 210 heures de travail d’intérêt général. Le tribunal correctionnel de Saint-Etienne les a reconnu coupables de violences et d’outrages sur neuf policiers à qui ils ont été condamnés à payer solidairement un total de 5.500 euros de dommages et intérêts. Ces trois jeunes, dont deux sont étudiants, le troisième demandeur d’emploi, devront également verser 3.580 euros de dommages et intérêts à la préfecture de la Loire, pour avoir commis des dégradations sur la façade du bâtiment à l’aide d’oeufs remplis de peinture. Un dispositif policier barrait l’accès au Palais de justice où plusieurs dizaines de manifestants scandaient «Non à la répression, libérez nos camarades» pendant le procès.

Oeufs de peinture sur la préfecture de la Loire à Saint-Etienne

Oeufs de peinture sur la préfecture de la Loire à Saint-Etienne

Par ailleurs, quatre jeunes militants des Jeunesses communistes et de la CGT, de 24 à 29 ans, en garde-à-vue depuis jeudi matin pour leurs agissements lors d’une autre manifestation contre la loi Travail le 12 mai, toujours à Saint-Etienne, ont été remis en liberté vendredi. Suspectés de dégradations sur la porte de la permanence du député PS de la Loire Jean-Louis Gagnaire, dans laquelle ils étaient entrés par effraction, et de violences sur des policiers venus les interpeller, ils seront jugés le 13 juillet par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne.

L'occupation de la permanence du député PS Gagnaire

L’occupation de la permanence du député PS Gagnaire

Le FBI souhaiterait pouvoir mettre la main sur une méthode qui lui permettrait de briser l’anonymat proposé par l’excellent outil d’anonymisation TOR. Il s’intéresse donc aux codeurs de TOR. Bilan, le FBI a assigné l’un des développeurs de Tor, Isis Agora Lovecruft (vous avez bien lu), qui a préféré se dérober. Elle pense que le FBI a choisi cette voix pour la contraindre à aider à cracker le système TOR. L’EFF, l’Electronic Frontier Foundation (EFF), la principale organisation à but non lucratif défendant les libertés civiles électroniques aux USA, indique que le FBI doit être plus précis dans sa demande « Que veulent-ils ? demande l’EFF. Il faut savoir ce que veut le le FBI avant qu’elle puisse décider si elle va les rencontrer ». Isis est une informaticienne de premier ordre : spécialiste dans le reverse engineering, le chiffrement et le développement de l’Open Observatory of Network Interference (OONI), une plate-forme dédiée à contrer la censure mondiale. Depuis 2013, elle est plongée dans TOR.

Isis Agora Lovecruft

Isis Agora Lovecruft

Un IED, installé sous une plaque d’égout, a explosé au passage d’un véhicule blindé de la police qui patrouillait lundi à Silopi, dans le district de Sirnak. Plus tôt dans la journée, près de la ville de Van, un autre IED a été déclenché au passage d’un blondé de la police, tuant ses deux occupants.

Un blindé de la police en patrouille à Sirnak

Un blindé de la police en patrouille à Sirnak

À Saint-Malo, en Bretagne, le collège Surcouf devra fermer ses portes en septembre 2017. En signe de protestation contre cette décision du Conseil départemental, une centaine d’élèves, parents d’élèves et enseignants ont bloqué l’entrée de l’établissement, ce matin à partir de 7 h 30. Au milieu de la matinée, des agents de la police nationale sont intervenus afin de disperser les manifestants, bousculant jeunes et moins jeunes, conduisant à la blessure de onze enfants dans la cohue. Trois d’entre eux ont dû être amené à l’hôpital.

Intervention policière au collège Surcouf

Intervention policière au collège Surcouf