Des centaines de personnes ont assisté hier au meeting unitaire de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, au CICP à Paris. Des intervenants de « Black for Palestine » et du FPLP étaient présents. Diverses organisations -dont le Secours Rouge- sont ensuite intervenues pour exprimer leur solidarité avec Georges. Un stand a été tenu par l’OCML Voie Prolétarienne et par le Secours Rouge pour la campagne de soutien au Bataillon International de Libération au Rojava (Plus d’infos sur rojava.xyz.

Meeting pour Georges Abdallah à Paris

Meeting pour Georges Abdallah à Paris

Mohammad Hossein Rezaie, Kamal Sharifi et Afshin Sohrabzadeh sont trois prisonniers politiques kurdes condamnés respectivement à 45, 30 et 25 ans de prison. Ils ont été exilés de la province de Minab à la province de Hormozgan.

Mohammad (Khosro) Hossein Rezaie, 31 ans, a été arrêté en 2011 avec un certain nombre d’autres personnes dans un village du nom de Tabe’e près de la ville de Sanandaj, à l’ouest de l’Iran. Il a été accusé d’être un militant du Komala. Actuellement âgé de 43 ans, Kamal Sharifi a été arrêté en 2008 dans la ville de Saghez, à l’ouest de l’Iran. Il a été condamné à 30 ans de prison et à être maintenu en exil. Il a été transféré à la prison de Minab après que sa condamnation ait été confirmée. Âgé de 24 ans, Afshin Sohrabzadeh a été arrêté le 8 juin 2010 par des agents des renseignements dans la ville de Kamiyaran, à l’ouest de l’Iran. Après un interrogatoire brutal du département des renseignements de Kamiyaran, on l’a envoyé dans la prison centrale de Sanandaj. Au cours d’une très courte audience dans la branche 2 du tribunal de Sanandaj, il a été accusé de « moharebe » (inimitié contre Dieu) en raison de son appartenance à des partis d’opposition kurdes et condamné à 25 ans d’exil dans la prison de Minab.

Rezaie, Sharifi et Sohrabzadeh

Rezaie, Sharifi et Sohrabzadeh

L’armée philippines s’est emparé mercredi d’une grande base de la NPA à Mindanao. Ce camp, qui relevait du Comité régional du Nord-Est Mindanao, pouvait accueillir 400 personnes et s’étendait sur 5 kilomètres. Sité dans une jungle à environ 45 kilomètres de la ville de Jabonga, il comptait 50 avant-postes, 200 bunkers, une salle de fonction, 20 cuisines, 20 grandes salles collectives, un groupe électrogène, un ensemble de communication radio complète, et d’autres installations.

Les troupes du 29e Batallion d’infanterie (29e IB) y ont trouvé des milliers de mètres de cablages, du matériel pour la fabrication d’IED, des bidons d’huile et d’essence, des armes et des munitions etc. Les militaires se sont emparés du camp à l’aide d’hélicoptères de combat. Les occupants ont pu se retirer après une brève mais intense fusillade. D’autres unités de la 401e Brigade ont été déployés pour essayer de couper la retraite aux guérilleros.

Combattants maoïstes à Mindanao

Combattants maoïstes à Mindanao

A l’occasion du 18 mars -journée internationale des prisonniers politiques révolutionnaires- une vingtaine de personnes ont tenté de manifester devant l’ambassade d’Espagne en solidarité avec les internationalistes espagnols de Reconstruccion Comunista. La police est immédiatement intervenue pour empêcher le rassemblement.

manifestation en solidarité avec les internationalistes espagnols

manifestation en solidarité avec les internationalistes espagnols

tract en solidarité avec les internationalistes espagnols

tract en solidarité avec les internationalistes espagnols

A l’occasion d’une journée nationale de grève générale et de protestation contre la politique économique du gouvernement, les syndicats colombiens avaient organisés plusieurs cortèges dans la capitale dont plusieurs ont convergé Plaza Bolivar. Près de 15.000 personnes ont participés aux manifestations. A la fin des manifestations, de violents incidents ont éclatés entre manifestants et police anti-émeute (ESMAD). 2500 policiers, appuyés par des arroseuses blindées, sont intervenus. 15 personnes ont été arrêtées. D’autres incidents ont eu lieu à Medellin.

Plaza Bolivar, à Bogota

Plaza Bolivar, à Bogota

L’unité d’élite anti-guérilla Cobra de la CRPF a mené un raid contre une zone libérée maoïste à Sukma, dans le South Chhattisgarh. Elle revendique avoir tué onze maoïstes, dont un commandant de compagnie et un responsable administratif, pour une perte de trois paramilitaires tués et 13 blessés. Le raid visait de plus hauts dirigeants de l’insurrection maoïstes comme Ramanna, le secrétaire du Comité spécial zonal du Dandakaranya, ou Hidma, le commandant du bataillon local de l’Armée Populaire de Géruilla de Libération. L’opération a été écourté en raison des pertes et des difficultés: les paramilitaires ont dû retraiter jusqu’à Kistaram, où l’Indian Air Force avait placé des hélicoptères Mi17 pour les évacuer.

Les maoïstes ont publié une brochure de quatre pages publié dénonçant les massacres de la police locale et de la CRPF dans la région. Les maoïstes y reconnaissent, en janvier et février, la perte de huit des leurs, mais indiquent que 40 autres personnes tués par les policiers et les paramilitaires étaient des villageois étrangers à l’insurrection. La police locale (une « gueguerre des polices » a lieu entre la police locale et la CRPF) elle-même conteste le bilan présenté par la CRPF. Il semble en outre que plusieurs paramilitaires aient été touchés par des tirs amis…

Un véhicule volé a franchi les barrières de l’Institut de Pathologie et de Génétique installé sur l’aéropole de Gosselies, ce jeudi vers 00h30. Il a défoncé les portes d’entrée et s’est immobilisé dans l’atrium. Son conducteur en est ensuite descendu et y a bouté le feu avant de prendre la fuite avec une autre personne. Les pompiers de Charleroi sont arrivés rapidement sur place mais les dégâts sont importants: Le hall d’entrée a été sérieusement endommagé et le reste du bâtiment a été envahi par les fumées. Or, la condensation liée au carbone a pu endommager les appareils électroniques et les machines. Il se pourrait qu’il y ait eu erreur de cible : l’IPG n’effectue que des analyses médicales, tandis que Bio.be, qui se trouve juste à côté, réalise des analyses judiciaires (relevés d’ADN, etc.), bien qu’état en passe d’arrêter cette activité.

L'hall de l'IPG à Gosselies ce matin

L’hall de l’IPG à Gosselies ce matin

Les « Méthodes Particulières de Recherches » sont des techniques utilisées par les services de renseignements belges qui leur permette de violer la loi à la condition que le crime qu’ils tentent d’observer soit plus grave. Le résultat de ces observations ne peut pas être consulté par les avocats ni même par le juge lors d’un procès anti-terroriste, ce dernier n’a accès qu’à des conclusions et à des recommandations. Le cadre de ces MPR s’apprêtee à être élargit via deux projets de loi, à la surveillance sur internet, aux intrusions dans des systèmes informatiques, etc… permettant aux espions belges d’utiliser des techniques de hacking pour pénétrer un système informatique. Les MPR peuvent à présent être utilisées contre les « extrêmistes » et « l’ingérence d’une puissance étrangères ». Les MPR pourront également être utilisées dans une certaine mesure hors des frontières belges, dans le cadre d’une communication téléphonique par exemple.

Autres nouveautés: les MPR pourront être utilisées contre les trafiquants d’enfants et d’êtres humains ainsi que les faux monnayeurs, les agents pourront faire appel à des tiers (serruriers par ex.) et utiliser des fausses identités à cette fin. Les projets de loi prévoient également la création d’une banque de données des empreintes vocales faites dans les instructions. Les deux projets de loi sont portés par Koen Geens (CD&V) et Steven Vandeput (N-VA).

Le Secours Rouge avait protesté contre les MPR en 2003, elles avaient été utilisées contre lui en 2008.

Tract contre les MPR, en 2003

Tract contre les MPR, en 2003

Ce jeudi a lieu une seconde journée de mobilisation des jeunes contre la loi travail, au moins 115 lycées sont bloqués à travers la France à l’appel de 23 organisations de jeunesse. Des milliers de personnes manifestent à Paris, Rennes, Toulouse, Bordeaux, Lyon et ailleurs. A plusieurs endroits, des affrontements ont éclaté et des manifestants ont été arrêtés. A Paris, trois manifestants arrêtés et deux policiers blessés. A Rennes (où les manifestants sont arrosés de lacrymos) et à Perpignan (où deux manifestants ont été arrêtés), les manifestants scandent en face de commissariats ou de cordons anti-émeutes pour la libération de leurs camarades.

Édit 18:43. Au moins 2 manifestants arrêtés à Clermont-Ferrand également.

Manifestants à Lyon

Manifestants à Lyon