Des échauffourées se sont produites entre étudiants et forces de l’ordre à Marrakech mardi 26 mai. Les étudiants de l’université de Marrakech avaient organisé une marche non-autorisée pour protester contre le retard dans le versement des bourses. Les policiers sont immédiatement intervenus contre la manifestations mais ils ont alors essuyés des jets de pierres. 24 policiers ont été blessés à différents degrés. Le nombre total des blessés parmi les étudiants est inconnus, mais il y a au moins quatre blessés graves. Une enquête a été ouverte sur ordre du parquet général alors qu’un groupe d’étudiants a été arrêté pour complément d’enquête.

Les affrontements de Marrakech

Les affrontements de Marrakech

La police anti-émeutes a utilisé des canons à eau pour disperser un rassemblement étudiant non autorisé, hier jeudi, après des échauffourées avec les forces de l’ordre. Plusieurs personnes ont également été interpellées. Les étudiants fâchés ont essayé de se défendre en jetant des projectiles sur les véhicules des forces anti-émeutes. La manifestation, organisée par l’Assemblée coordonnée des étudiants du secondaire, visait à protester contre des brutalités policières, après qu’un étudiant, Rodrigo Aviles, a été blessé par un canon à eau de la police le 21 mai. Au moins trois protestataires ont été arrêtés.

Jairo Martinez faisait partie des guérilleros tués la semaine dernière dans un bombardement qui a fait vingt-sept morts. Ce responsable, de son vrai nom Pedro Nel Daza Martinez, était âgé de 63 ans et avait intégré la délégation des FARC à La Havane en février 2014. Il se trouvait en Colombie, dans le Cauca (sud-ouest de la Colombie), pour expliquer aux combattants des FARC les avancées des pourparlers.

Les FARC ont déclaré mercredi leur attachement aux pourparlers de paix, tout en écartant une éventuelle « soumission » à la partie adverse. Elles ont aussi confirmé la mort annoncée mardi par l’armée d’Alfredo Alarcon Machado, dit « Roman Ruiz », commandant du bloc nord-ouest des FARC et membre de l’état-major central. Il a été abattu lundi lors d’un raid qui a fait cinq morts dans le département rural du Choco (Ouest). Les FARC ont demandé que les dépouilles des guérilleros abattus le 21 mai « soient examinées par des médecins légistes nationaux et internationaux, sous la surveillance neutre du » Comité international de la Croix-Rouge, car, selon elles plusieurs combattants blessés ont été achevés par les militaires.

Jairo Martinez (2e à droite)

Jairo Martinez (2e à droite)

Ce mardi 26 mai se déroulait le conseil communal de la ville de Liège. À l’ordre du jour, les nouveaux règlements de police qui devaient être adaptés à l’arrivée de la nouvelle mouture des SAC, ces dernières touchant désormais de manière plus coercitive les manifestations publiques, les artistes de rue, les tags etc. Entre trente à cinquante personnes étaient présentes en face de l’hôtel de ville afin de manifester leur refus quant l’arrivée des SAC. Des policiers ont tenté par différents moyens d’empêcher leur présence dans la salle. La majorité (PS+CDH) ainsi que le MR ont bien entendu voté en faveur des sanctions administratives communales.

À l’avenir, les policiers belges pourront « patrouiller » sur le net. La plupart des lois actuellement en vigueur datent d’avant l’apparition d’internet, ils risquent actuellement de commettre une faute de procédure s’ils rassemblent des informations via un compte anonyme sur Facebook ou toute autre plateforme sur internet où un simple enregistrement est nécessaire. Le gouvernement veut créer un cadre légal clair pour que ce soit possible. L’avant-projet de loi des ministres de la Justice et de l’Intérieur a reçu un avis favorable de la commission de protection de la vie privée.

La police française dit avoir découvert des armes et des composants pouvant servir à la confection d’explosifs dans une villa de Biarritz lors d’une opération visant une base d’ETA, aujourd’hui jeudi au matin. Dans le cadre de cette opération, menée par la police judiciaire de Bayonne en collaboration avec la garde civile espagnole sous l’autorité du parquet antiterroriste de Paris, ils ont placé en garde à vue une femme soupçonnée de collaboration avec ETA. Déclenchée jeudi à l’aube, l’intervention était centrée sur le garage d’une villa cossue de l’hypercentre de Biarritz. Soupçonnée de collaboration avec ETA, la propriétaire des lieux, ainsi que son mari, ont été placés en garde à vue.

ETA avait commencé début 2014 un processus unilatéral de désarmement et de mise hors d’usage de son arsenal, un premier pas vers le désarmement du groupe, très affaibli. La Commission internationale de vérification (CIV), organisme non reconnu par le gouvernement central de Madrid et censé se porter garant de ce désarmement, estimait à la fin de 2014 que le processus se poursuivait. Au début du mois de mai, ETA a encore rejeté un plan de désarmement présenté par le gouvernement régional basque espagnol et refusé de lui remettre ses armes. L’organisation a en revanche accueilli favorablement les propositions d’Euskal Herria Bildu (EH Bildu – « Réunir le Pays basque »), une coalition de partis indépendantistes qui lui sont proches. Ces propositions prévoient notamment la création d’une « commission indépendante de désarmement », avec des experts internationaux, pour recueillir et détruire les armes.

Policiers devant la villa perquisitionnée à Biarritz

Policiers devant la villa perquisitionnée à Biarritz

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Patty Mark, une militante de 66 ans a été arrêtée puis relâchée dans le cadre d’une enquête contre le mouvement « Animal Liberation Victoria » qu’elle a fondé. Cette enquête fait suite à des photos et vidéos publié par le mouvement après avoir visité une ‘ferme à poulets’ et montré les conditions d’élevage et d’hygiène de cette usine (les photos disponibles ici parlent d’elles-mêmes). La firme propriétaire de l’établissement, Coldstream, a porté plainte contre le mouvement pour intrusion. Ceux-ci s’en défendent en affirmant que l’usine n’a pas de porte et qu’il est donc impossible d’y entrer par effraction.

Patty Mark à l'intérieur de la ferme de poulets.

Patty Mark à l’intérieur de la ferme de poulets.

Ce mercredi 27 mai au petit matin, 800 policiers turques ont procédé à des perquisitions dans une dizaine de quartiers d’Istanbul et de Kocaeli. 18 personnes membres du DHF (Fédération pour les Droits Démocratiques) ont été arrêtées, elles sont accusées d’être membres du MKP (Parti Communiste Maoïste), d’avoir participé au 1er Mai, et d’avoir participé aux mobilisations pour Berkin Elvan. Plusieurs militants sont recherchés mais la police n’a pas pu les trouver. En outre, lors des perquisitions, des barricades ont été construites pour ralentir la police. Des manifestations de solidarité ont eu lieu hier et se poursuivront aujourd’hui.

Perquisitions contre le DHF.

Perquisitions contre le DHF.

Jusqu’au 15 juin, le Traité de Schengen est suspendu pour tout le territoire allemand, ce qui autorisera policiers et douaniers à éventuellement contrôler ceux qui passent les frontières. Ce sont surtout la frontière autrichienne et l’aéroport de Munich qui sont visés par cette mesure. La gare de Garmisch sera également contrôlée plus que d’habitude.

Le G7 approche et la police allemande veut éviter de se retrouver -encore une fois- en désavantage par rapport aux milliers de manifestants italiens, autrichiens et européens qui font le voyage pour participer aux manifestations. Dernier fiasco en date, l’inauguration de la Banque Centrale Européenne à Francfort où les milliers de policiers déployés n’ont pas suffit à contenir les milliers de manifestants venus de partout.

Affrontements à Francfort au Blockupy.

Affrontements à Francfort au Blockupy.