Le collectif Coup pour Coup lance sa campagne pour la libération d’Albert Woodfox, incarcé en 1971 dans la prison d’Angola pour braquage avant de s’évader et de rejoindre les rangs des Black Panthers. Arrêté à nouveau et renvoyé à Angola, il forme avec deux autres prisonniers une section du Black Panthers Party à l’intérieur de la prison. Tous trois placés en isolement 23h/24 après avoir été accusés du meurtre d’un gardien blanc. Robert King a été sorti de l’isolement en 2001 et libéré plus tard. Herman Wallace a été sorti d’isolement le jour de sa sortie de prison le 1er octobre 2013, il décédera d’un cancer trois jours plus tard. Albert Woodfox est le dernier des « Trois d’Angola », toujours emprisonné en régime d’isolement, il refuse de renier son engagement dans les Black Panthers. L’état américain refuse de le libérer malgré que son procès ait par trois fois été invalidé pour discriminations raciales. Durant tout le mois de février, le collectif Coup pour Coup 31 récoltera des dons et organisera des événements en soutien à Albert.

Affiche pour la libération d'Albert Woodfox.

Affiche pour la libération d’Albert Woodfox.

Deux guérilleros du CPI(Maoïste), dont un membre d’un comité régional activement recherché, ont été arrêtés à Nawadih, dans le district de Palamau (Jharkhand) ce samedi. Selon le commissaire local, Jairam Yadav, le membre du comité régional, était venu rendre visite à sa famille en compagnie de Bhupender Yadav. Ce dernier est originaire du district de Balrampur, dans le Chhattisgarh. Jairam Yadav était recherché par les polices du Jharkhand, du Chhattisgarh et du Bihar dans un total de 24 affaires distinctes, dont six affrontements avec les forces de sécurité et quatre affaires liées à des usages d’explosifs. Il serait également impliqué dans le combat étant déroulé dans la jungle de Katia (district de Latehar) au cours duquel, pour la première fois, les autorités ont déclaré avoir découvert des explosifs dans le corps d’un guérillero, en 2013 (information qui a immédiatement été démentie par le CC du parti). Le duo serait également en lien avec le parti maoïste depuis 2007 et serait membre de brigades armées. Le commissaire a enfin affirmé que les policiers avaient saisis des munitions sur les deux hommes au moment de leur arrestation.

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Des unités dépendant du Commandement de Mindanao de l’Est (Eastmincom) ont lancé dimanche une grande opération de poursuite des combattants de la NPA qu’ils ont affrontés à Barangay Dagohoy, (Talaingod, Davao del Norte). Un détachement du 68e bataillon d’infanterie de l’armée philippine effectuait une patrouille à Barangay Dagohoy quand ils ont croisé un groupe de guérilleros samedi après-midi. La fusillade a duré environ 20 minutes avant que les guérilleros se retirent, abandonnant derrière eux quelques bagages, des mines terrestres, des kits médicaux et des documents politiques. Dans un incident distinct, un détachement du 60e bataillon d’infanterie a accroché un groupe de guérillero à Barangay Andap, (Laak, Compostela Valley) vendredi matin. La fusillade a duré environ 30 minutes.

Les militaires colombiens auraient capturés dans la région d’Antioquia cinq membres des FARC dans trois opérations distinctes. Les premières arrestations ont eu lieu dans la ville de Ituango (Antioquia), où les militaires ont capturé deux membres du réseau d’appui de la compagnie « Jefferson Cartagena » du Front 18 des FARC. Deux autres personnes, qui appartiendraient au front n°36 « Jair Aldana Baquero » des FARC, ont été fait prisonniers dans la commune de Valdivia. Enfin, dans la municipalité de Tarazá, un membre de la compagnie financière du front 18 « Cacique Coyará » a été capturé.

Plus de cinquante salariés ont manifesté vendredi matin devant l’entrée de l’usine Bombardier à Crespin, en soutien à l’un de leurs collègues syndicaliste menacé de licenciement pour « apologie du terrorisme ». Karim Khabati est menacé de licenciement pour avoir « proféré des propos inacceptables » au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo. Convoqué le soir-même par la direction, le syndicaliste est mis à pied et une procédure de licenciement est entamée. Karim Khabati, quant à lui, nie avoir tenu ces « propos inacceptables » : « Je suis musulman, mais si je fais le ramadan, je ne vais pas à la mosquée. Me traiter de fondamentaliste, c’est surfer sur la vague de l’islamophobie. Je suis avant tout l’homme à abattre. »

Ce syndicaliste, secrétaire du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail est la bête noire du patronat parce qu’il a demandé, pour des raisons de non-respect de la sécurité des salariés, la démission du directeur du site Bombardier de Crespin. Quelques heures avant la tenue du comité d’entreprise, une cinquantaine de salariés, ont manifesté en soutien à Karim Khabati. L’entrée de l’usine était bloquée, des palettes et des pneus ont été brûlés. Au moment de la tenue du vote du comité, cinq élus se sont prononcés contre, trois ont voté pour le licenciement.

Karim Khabati à la manifestation de vendredi

Karim Khabati à la manifestation de vendredi

Le sit-in des centaines de travailleurs de la Société Nationale Industrielle et Minière de Mauritanie (SNIM) a été dispersé à gaz lacrymogène, vendredi à Zoueïrat dans le nord du pays. Les forces de l’ordre ont ensuite instauré un périmètre de sécurité autour du site qui abritait la manifestation au centre de la ville. Quelques heures plus tôt, l’un des trois trains de la société s’était immobilisé. L’équipage était en grève. Des bus ont été aussi envoyés sur les différents sites pour ramener les employés en ville.

Mercredi, les grévistes ont observé quatre heures d’arrêt de travail, ce qui aurait paralysé l’activité de la Société. Ils dénonçaient l’attitude «irresponsable” de la SNIM qu’ils ont accusé d’avoir suspendu pour 8 jours trois délégués du personnel: Ahmed Ould Aïbili, Mohamed Salem Ould Bijaar et Yaye Gaye. ALAKHBAR (Zoueirat). Jeudi, les grévistes avaient accordé un délai de 48 heures à l’administration de la SNIM pour répondre à leurs revendications. Mais l’administration à fait la sourde oreille. Les grévistes réclament l’application de l’accord signé en mai 2014 qui prévoit une “hausse considérable” des salaires. Ils exigent également le versement de prime de rendement estimée à 30% à chaque mois que la production atteigne un million 200.000 tonnes. Les employés demandent encore une prime de motivation qui doit être tirée des bénéfices que la société a réalisés l’an dernier.

Meeting des grévistes de la SNIM

Meeting des grévistes de la SNIM

Six policiers ont été légèrement blessés et 54 manifestants antifascistes, arrêtés ce soir à Vienne, où se sont multipliées les manifestations hostiles à la tenue du bal annuel de l’extrême droite autrichienne. Entre 2.000 et 9.000 personnes ont investi le centre de la capitale de l’Autriche pour dénoncer cette soirée organisée à la Hofburg, le palais impérial d’hiver. Le « bal des diplômés de l’université » (Akademikerball), anciennement nommé bal des corporations étudiantes, est organisé par la section viennoise du parti d’extrême droite FPÖ.

Le militant syndicaliste iranien Fardin Miraki, membre du Comité de coordination pour aider à création de syndicats libres en Iran a été libéré moyennant une caution de 100 millions de Tomans jeudi 22 janvier. Fardin Miraki était un des militants ouvriers qui avait été arrêté par les agents des services du Ministère des Renseignements de la ville Sanandaj (Province du Kurdistan Iranien), le 22 novembre dernier.
La libération provisoire sous caution ne veut pas dire que Fardin soit définitivement libre pour autant. Il peut être à nouveau convoqué pour son jugement, et condamné à une lourde peine de prison.

Fardin Miraki

Fardin Miraki

Bahreïn a annoncé samedi avoir retiré leur nationalité à 72 citoyens qui « ont nui aux intérêts du royaume », théâtre depuis 2011 de troubles essentiellement animés par la majorité chiite qui réclame une monarchie constitutionnelle. Cette décision, qui a fait l’objet d’un décret, s’inscrit dans le cadre des mesures prises pour « préserver la sécurité et la stabilité et lutter contre les dangers et les menaces terroristes ».

La justice paraguayenne accuse Esteban Marín López, Antonio Bernal maïs et Rubén Darío López Fernández, tous membres présumés de l’Armée du peuple Paraguayen (EPP) de l’enlèvement et de la mort d’un couple allemand jeudi dernier dans le nord du département de Concepción.

Robert Natto et Erika Reiser, un couple allemand de gros propriétaires, avaient été enlevés dans leur domaine. Un détachement de la Force opérationnelle interarmées (FTC) avait été dépêché pour intercepter les guérilleros, ce qu’il parvint à faire quelques heures plus tard, déclenchant une fusillade. Les guérilleros ont pu s’échapper mais leurs prisonniers ont été tués. La justice paraguayenne accuse les guérilleros de les avoir abattu.

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