Edit : Plusieurs erreurs s’étaient glissées dans la traduction du texte de la CCF. Celles-ci ont été corrigées et le PDF correspondant remplacé.

En octobre/dernier, Nikos Maziotis, prisonnier anarchiste et membre de l’organisation ‘Lutte Révolutionnaire’ lançait un appel aux prisonniers politiques grecs et à leurs soutiens pour la création d’une « assemblée de solidarité avec les prisonniers politiques et les combattants emprisonnés ». Suite à cela, la « Cellule des Membres Emprisonnés de la Conspiration des Cellules de Feu » lui a apporté son soutien dans une lettre ouverte « La Solidarité c’est l’attaque ». Enfin, Nikos a envoyé une autre lettre au Secours Rouge International.

Ces derniers jours, les prisonniers des ailes ‘hommes’ et ‘femmes’ de la prison de Korydallos ont relancé leurs actions contre les prisons de type-C, contre les transferts vers la prison de Domokos et contre la mise à l’isolement de deux prisonniers anarchistes dans le quartier d’isolement de Korydallos.

Lire la l’Appel de Nikos Maziotis pour une Assemblée de Solidarité.

Lire la réponde des prisonniers de la Conspiration des Cellules de Feu.

Lire la lettre de Nikos Maziotis au Secours Rouge International.

Banderole solidaire des prisonniers à Thessalonique

Banderole solidaire des prisonniers à Thessalonique

Un guérillero naxalite a été tué après que les forces de sécurité ont ouvert le feu sur une brigade maoïste à proximité du village de Vikrampur (Jharkhand) dimanche après-midi. Au cours de la fusillade, un policier qui était également le garde du corps du commandant de l’opération a été sérieusement blessé. Le commandant, ayant été informé de la présence de la brigade, s’est déplacé en force et à ouvert le feu à la vue des guérilleros.

Lundi, un maoïste présumé a été tué au cours d’une fusillade avec la police dans le district de Bijapur (Chhattisgarh). Il a été abattu au cours d’un échange de coups de feu entre une équipe de la police locale et une brigade de guérilleros dans une forêt relevant du poste de police de Gangaloor. Sur les lieux, les forces de sécurité ont retrouvé un fusil .303 et un 9 mm.

Un soldat de la Chhattisgarh Armed Force et un policier auxiliaire ont été blessés dans deux attaques attribuées à la guérilla dans la région du Bastar, dans le Chhattisgarh ce mardi. Pankaj Thakur, un soldat du 13ème bataillon de la CAF a été blessé dans l’explosion d’un IED près du village de Murdonda. Dans une seconde actions, des guérilleros présumés ont attaqué un policier auxiliaire avec des armes sur un marché du village de Pollamapalli. Par ailleurs, une équipe conjointe des polices du Dantewada et du Bijapur ont détruit un campement maoïste dans la forêt de Hurrepal. Elle y a saisi du matériel de propagande et des équipements destinés à la fabrication d’armes.

Le collège communal de Huy a décidé lundi soir de solliciter le ministre de l’Intérieur pour lui demander de sécuriser le périmètre de la centrale nucléaire de Tihange ainsi que le palais de justice avec l’armée. Lundi soir, le collège communal a également donné son accord de principe pour que la société de gardiennage qui gère la sécurité de la centrale nucléaire puisse effectuer des missions à l’extérieur du site. Certains contrôles pourront être réalisés directement par la société de gardiennage, comme les demandes d’identité de personnes qui se trouveraient aux abords du site.

pour la première fois depuis le coup d’Etat militaire de 1980, un tribunal turc a condamné à de la prison ferme le responsable d’un barreau. Président de celui de Tunceli (Est) Ugur Yesiltepe a écopé d’une peine de six ans pour avoir participé aux manifestations du Parti communiste maoïste turc (MKP), une organisation illégale. «J’ai été condamné uniquement pour mes activités professionnelles», s’est défendu ce jeune avocat, qui a annoncé son intention de faire appel.

Ugur Yesiltepe

Ugur Yesiltepe

Les manifestations de lundi contre la nouvelle loi électorale ont fait de 14 à 28 morts au Congo. Les manifestations ont repris mardi à Kinshasa, où des soldats de la garde républicaine ont tiré en l’air pour disperser un groupe de pilleurs. A la mi-journée, des milliers de personnes quittaient le centre-ville pour regagner leur quartier, en l’absence de transports en commun. La situation reste très tendue alors que les forces de l’ordre procédaient à plusieurs arrestations peu avant midi. Dans le « Quartier 1 », les policiers ont été visés par des lanceurs de pierre embusqués.

D’après le secrétaire général de la FIDH fédération des droits de l’homme en RDC, les forces de l’ordre opèrent une « chasse à l’homme » à la recherche des opposants qui ont appelé à manifester lundi. La plupart d’entre eux n’ont pas dormi chez eux. Jean-Claude Muyambo, l’ex-bâtonnier de Lubumbashi a été cueilli à l’aube à son domicile et on est sans nouvelles de lui. Suite aux affrontements, les autorités ont ordonné la coupure des services de télécommunications : internet, SMS et la 3G. Les jeunes émeutiers ont pris d’assaut puis mis le feu à la mairie de la commune de Ngaba, un quartier sud de la capitale, et sont restés plus d’une demi-heure à regarder l’incendie ravager ce bâtiment symbole de l’Etat. Les forces de l’ordre étaient absentes, et les rues alentour désertes. Plusieurs détenus enfermés dans une annexe du bâtiment se sont échappés et les émeutiers se sont emparés d’armes à feu de la police stockées sur place, selon des témoins.

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De nombreux incidents ont émaillé la grève générale décrétée par l’UCPN (maoïste). Des manifestants se sont rassemblés dans les rues principales et sur les grands carrefours de la capitale, arrêtant la circulation de véhicules depuis le matin. Établissements d’enseignement, commerces et marché sont restées restées fermées toute la journée dans la capitale. Des nombreux incidents ont opposés les militants aux briseurs de grève, un taxi, une jeep, trois camions de livraison, deux véhicules de livraison des journaux et huit motos ont été incendiés, deux sièges de journaux attaqués et vandalisés. La police a dû escorter les rares autobus conduits par des jaunes.

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Hier mardi, une centaine de personnes se sont rassemblées devant la direction du courrier des Hauts-de-Seine pour dénoncer la révocation de Yann le Merrer, fonctionnaire et syndicaliste Sud-PTT. Suite au mouvement social qui a duré 173 jours dans les Hauts-de-Seine, s’achevant cet été par l’embauche de contrats précaires et le report de certaines restructurations, l’entreprise a vite enclenché la machine à réprimer. Quatre personnes ont été licenciées, d’autres sont sont sur la sellette. Si Yann Le Merrer va déposer un recours en référé auprès du tribunal administratif pour faire annuler cette sanction, des actions continuent d’être menées pour exiger sa réintégration.

Yann le Merrer

Yann le Merrer

Le 6 novembre à Paris, dans le quartier de Belleville, quelques personnes entament un collage d’affiches contre la police et appelant à une manifestation le 8 novembre contre la police et le barrage du Testet suite à la mort de Rémi Fraisse. Arrive alors une camionnette de police de la BST. Deux policiers en descendent et se dirigent vers deux deux colleurs. Ils semblent connaître le sujet de l’affiche et se montrent agressifs. Au commissariat, les colleurs sont placés en garde-à-vue pour « provocation directe à la rébellion », en l’occurrence pour l’affiche. Les auditions s’enchaînent mais les poursuivis n’ont toujours rien à déclarer. Après 24 heures, et une « supplétive » pour « refus de se soumettre à un prélèvement génétique », ils sont envoyés au dépôt. Après 20 heures, et un nouveau refus de prélèvement, ils finissent par passer devant un substitut du procureur qui leur remet une convocation pour un procès le 21 janvier 2015 a 13h30 devant le TGI de paris – 10ème chambre correctionnelle pour provocation directe a la rébellion et refus de prélèvement biologique.