Les chasseurs de l’armée de l’air turque ont frappé des positions du PKK qui assiégeaient depuis trois jours un poste des forces de sécurité turques dans le village de Daglica. Cette opération intervient quelques jours après les émeutes qui ont enflammé la communauté kurde dans toute la Turquie, faisant au moins 34 morts, des centaines de blessés et de très importants dégâts. Ces manifestations ont été provoquées par le refus du gouvernement islamo-conservateur turc d’intervenir pour sauver la ville kurde syrienne de Kobané et par son refus de laisser passer les kurdes de Turquie désireux de combattre à Kobané.

Plus d’une centaine de combattants kurdes, soupçonnés par Ankara d’être en lien avec les défenseurs de Kobané assiégés par les jihadistes, ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leur détention par les autorités turques lorsqu’ils franchissent la frontière notamment pour se faire soigner.

Le PKK a décrété un cessez-le-feu unilatéral en mars 2013 puis commencé à retirer une partie de leurs combattants vers leurs bases du mont Kandil, dans le Kurdistan irakien. Mais ils ont interrompu ce mouvement il y a un an, jugeant que le régime d’Ankara n’avait pas tenu ses promesses de réformes en faveur de la minorité kurde.

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Des centaines d’étudiants et d’enseignants ont fait irruption dans les bâtiments officiels, situés à Chilpancingo, capitale de l’Etat de Guerrero, brisé des vitres et mis le feu à une partie du complexe qui continuait de brûler lundi en fin d’après-midi. Une trentaine d’employés qui étaient à l’intérieur des bâtiments en sont sortis sains et sauf. Les manifestants ont réclamé la démission du gouverneur de l’Etat en raison de la disparition -du probable assassinat- de 43 manifestants étudiants il y a deux semaines.

Ces attaques contre l’administration locale sont intervenues après une série d’affrontements entre la police et les manifestants armés de pierres et de bâtons aux portes du Parlement local. Cinq enseignants et deux policiers ont été blessés.

Les autorités ont annoncé qu’une vaste opération menée par une équipe dirigée par la CRPF dans les jungles de Barwadih situées dans le district de Latehar (Jharkhand) lundi à l’aube. Les soldats ont découvert une cache dans laquelle ils ont saisi plus de 200 kilos d’explosifs et une soixantaines de bombes artisanales. La police locale a immédiatement bouclé la zone tandis que les soldats poursuivaient leurs opérations afin de découvrir et de saisir davantage de matériel appartenant à la guérilla.

Un militant galicien, Raúl Agulleiro Cartoy, a été arrêté et emprisonné pour son appartenance présumée à Resistência Galega, suite à l’attaque à l’explosif, mercredi 1er octobre, contre l’hôtel de ville de Baralla. L’action avait été menée par le groupe séparatiste Resistência Galega (RG ou REGA, Résistance Galicienne), le maire de Baralla, membre du parti du Premier ministre Mariano Rajoy, a été récemment critiqué pour avoir tenu des propos justifiant les violences commises sous le régime de Franco.

Raúl Agulleiro Cartoy, risque de 6 à 12 ans de prison pour appartenance à un groupe armé, entre 15 et 20 ans pour les dégats de l’explosion de Baralla, et entre 6 et 10 ans pour dépôt d’explosifs d’explosifs. Au total, il risque de passer jusqu’à trente ans derrière les barreaux. La Garde civile a découvert de ce week-end une cachette sur le mont O Pino, près de la ville d’O Predouzo contenant trois engins explosifs prêts pour une utilisation. Selon la police, c’est un clé USB trouvée chez Raúl Agulleiro Cartoy qui aurait permis de trouver la cachette de Monte O Pino, et les explosifs étaient destinés à être utilisé lors des audiences de la Haute Cour contre quatre membres de Resistência Galega. Depuis 2005, Resistencia Galega a exécuté au moins 35 actions avec des engins explosifs et incendiaires dans toute la Galice.

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Quatre guérilleros du 6e Front des FARC ont été tués dans à un affrontement dans une zone rurale de la municipalité de Silvia (sud-ouest), suite à opération a été menée conjointement par l’Armée de l’air et de la police, qui a intercepté le groupe alors qu’il convoyait une cargaison d’explosifs. Un commandant des FARC figure parmi les tués: Hector Lactano Ramos (33 ans), alias « Duber ».

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Cinq manifestants ont attaqués en justice l’état belge et la police de Bruxelles (Zone Bruxelles-Ixelles), une audience aura lieu le 22 octobre. Un rassemblement aura lieu à 8.30 devant le palais de justice et une réunion aura lieu à « l’Eau Chaude » (25, rue des renards, 1000 Bxl) à 13h en présence des avocats.

Une vaste campagne de répression contre les sans-papiers a lieu en Union Européenne du 13 au 24 octobre. Cette campagne est organisée par Frontex, l’agence européenne qui s’occupe d’organiser les diverses forces répressives en Europe pour en fermer les frontières. Cette campagne porte le nom évocateur de ‘Mos Majorum’ (Nos Moeurs) et vise non seulement à empécher les migrants de rentrer/circuler dans l’UE, mais aussi à rechercher les moyens d’organisations des migrants en Europe. 18’000 policiers prendront part à l’opération à travers le continent,avec l’appui d’Europol. A Bruxelles, cette campagne pourrait prendre la forme de contrôles accrus dans les transports en commun.

Affichette contre Frontex

Affichette contre Frontex

Joel, un membre de l’Action antifasciste du Pays-Basque (IpEH Antifaxista) passait en procès le 6 octobre dernier. Il lui était reproché d’avoir donné des coups à un manifestant homophobe de la ‘manif pour tous’. Le procureur réclame 200€ d’amendes, le verdict sera rendu le 3 novembre.

Rassemblement de soutien devant le tribunal

Rassemblement de soutien devant le tribunal

Le gouvernement islamo-conservateur turc va renforcer son arsenal législatif pour réprimer les violences lors des manifestations, après les émeutes pro-kurdes qui ont agité le pays cette semaine. Lors d’un discours prononcé samedi soir dans la ville voisine de Rizé, le chef de l’Etat a souhaité que le Parlement de saisisse d’un nouveau projet de loi dès la semaine prochaine afin de « nettoyer rapidement les rues de ces vandales ».

De violentes manifestations pro-kurdes ont agité cette semaine la Turquie, notamment sa partie sud-est à majorité kurde, pour dénoncer le refus du gouvernement d’Ankara d’aider à la ville de Kobané, assiégée par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI). Ces émeutes ont fait 34 morts et plus de 350 blessés. La situation s’est calmée depuis vendredi mais quelques manifestations violentes ont encore eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, notamment dans la ville de Silopi (sud-est) où trois policiers ont été blessés.

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Des milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Saint Louis (Missouri), samedi 11 octobre. Ils protestaient contre le racisme et la violence policière. Les manifestants, environ 5 000 personnes, avaient écrit sur des banderoles « Justice pour tous » et « Les vies des Noirs comptent aussi ».

Les manifestations sous le mot d’ordre de « Week-end de la résistance » et « Octobre à Ferguson » ont débuté vendredi et doivent durer quatre jours. La foule, composée de personnes de plusieurs générations, a défilé samedi sur une distance de près de 19 kilomètres, entre Ferguson et Saint Louis. Quelque 200 manifestants se sont dirigés vers le quartier général de la police à Ferguson gardé par une cinquantaine de membres des forces de l’ordre. Certains ont jeté des pierres sur la police.

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