Un homme comparaît ce mercredi devant la 23e Chambre du tribunal correctionnel de Paris. De toutes les personnes arrêtées en marge de la manifestation propalestinienne interdite du 19 juillet dernier à Barbès, il est celui à être poursuivi pour les faits les plus graves: jets de projectiles, outrage, détention d’une arme blanche et coups portés au visage et au corps sur un policier. Et pour s’en être pris à une personne dépositaire de l’autorité publique, le prévenu encourt une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

Le déboisement sur le site du projet de barrage sur le Tescou en forêt de Sivens a repris ce mardi 2 septembre vers 10 h du matin. Une heure auparavant, des affrontement avaient déjà eu lieu entre un contigent de gendarmes venus de Gaillac et des opposants qui entendent préserver la zone humide du Testet. Ces affrontements ont duré plusieurs heures, les forces de l’ordre tentant des manoeuvres de contournement pour démonter des barricades mise en place par les militants anti-barrage. Il y eu des tirs de grenades lacrymogènes. La zone était également survolée par un hélicoptère des forces de l’ordre. En début d’après-midi, outre la poursuite des affrontements, une opération escargot se déroulait entre Gaillac et la zone humide, avec une vingtaine de tracteurs de la Confédération paysanne.

Il suffit d’un simple smartphone et neuf secondes pour pirater le système d’accès par badge du tout nouveau siège de la police judiciaire fédérale à Bruxelles, qui abrite notamment la cellule anti-terroriste, a révélé hier mercredi Het Laatste Nieuws. La police ne cache pas son embarras par rapport à cette situation et a exigé de la firme chargée de la sécurité de faire le nécessaire immédiatement. Des agents sont désormais chargés de surveiller l’entrée du bâtiment.

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Une quinzaine de travailleurs de la firme BM&S, (un sous-traitant chargé du nettoyage des trains et des graffitis à l’atelier SNCB de Schaerbeek), sont en grève depuis le 21 août. Ils protestent contre le licenciement pour faute grave de deux délégués syndicaux, accusés de corruption, et l’arrêt du contrat de trois intérimaires. La régionale CGSP cheminots de Bruxelles avait soutenu le piquet de grève.

Le 28 août, BM&S avait obtenu une ordonnance du tribunal imposant la levée du piquet de grève, mais la police refuse d’assister l’huissier pour faire exécuter ce jugement, le bourgmestre de Bruxelles ne souhaitant pas s’immiscer dans un conflit social. La deuxième ordonnance du tribunal, qui enjoint à la Ville de Bruxelles de faire appliquer le premier jugement sous peine d’une astreinte de 10.000 euros, a été signifiée mardi aux autorités de Bruxelles et de Schaerbeek. Une telle décision, judiciaire contre exécutif, est unique dans le cas d’une grève.

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EDIT: Intervention de la police ce matin

Ce mercredi matin, la police est quand même intervenue. Elle a dispersé le piquet de grève pour permettre aux travailleurs souhaitant travailler d’entrer dans l’atelier. Mais la situation était tellement tendue que la direction a conseillé les jaunes de quitter les lieux.
EDIT 2: La police s’est retirée et le piquet a été maintenu.

Les autorités britanniques ont secrètement épaulé une opération de renseignement anti-guérilla (appelée opération « Mustang ») qui a duré quatre ans au Népal, de 2002 à 2004, durant laquelle une centaine de maoïstes ont été arrêtés, torturés puis abattus. Des agents du MI6 servaient alors d’instructeurs en surveillance et tactiques de contre-insurrection à l’armée népalaise et au Département national des enquêtes (NID). Le commandant maoïste Sadhuram Devkota, connu par son nom de guerre « Prashant », fait partie des victimes de l’opération «Mustang». Ce sont les Britanniques qui ont aidé construire , à équiper et à sécuriser le siège NID. Ils ont aussi équipés le NID en radios sécurisées, ordinateurs, téléphones mobiles et des jumelles de vision nocturne. Quatre ou cinq officiers du MI6 opéraient alors à Kathmandou.

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L’unité urbaine du Maharashtra Anti Terrorism Squad (ATS) a capturé une présumé cadre maoïste opérant pour le CPI(m) dans les bidonvilles de Kasewadi à Pune dimanche soir. Arun Bhanudas Bhelke, âgé de 38 ans, est accusé d’avoir été en charge du recrutement des jeunes dans la ville. Depuis 2008, et sa libration sous caution après avoir été arrêté pour possession d’armes, il était en fuite et recherché par les autorités, changeant régulièrement d’apparence. Les autorités affirment que selon leurs enquêtes, Bhelke serait actif dans ces bidonvilles depuis plus d’un an et y recruterait des jeunes défavorisés pour gonfler les rangs de la guérilla. L’homme a été remis à la police de Chandrapur qui l’a interrogé durant toute la nuit de dimanche à lundi, mais ce dernier a refusé de répondre à toutes leurs questions.

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Comme chaque premier mercredi du mois, un rassemblement aura lieu à Paris, près de l’ambassade des États-Unis, pour exiger la libération de Mumia Abu-Jamal. Mumia a déjà passé plus de 33 ans en prison dont 30 dans le couloir de la mort. Il a toujours clamé son innocence sans jamais pouvoir la défendre face à un système judiciaire raciste et inéquitable. Arrêté et incarcéré à l’âge de 28 ans, il a eu 60 ans le 24 avril dernier.

Rassemblement à Paris pour la libération de Mumia à 18 heures place de la Concorde, face au Consulat des Etats-Unis, angle rue de Rivoli – jardin des Tuileries (Métro : Concorde).

Voir notre dossier sur Mumia Abu-Jamal

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Le service de sécurité de la prison de Domokos a commencé à vider ce 25 août l’établissement en transférant une centaine de prisonniers vers d’autres prison. La prison de Domokos deviendra donc la première prison de type-C. La transformation sera faite pour la fin du mois de septembre et la totalité des prisonniers révolutionnaires grecs y sera probablement transféré avant le 10 octobre. Les prisons de type-C viennent d’une nouvelle loi votée il y a un mois ayant pour but de séparer les prisonniers révolutionnaires, rebelles et de longues peines dans des établissements de très haute sécurité. La réforme avait soulevé une révolte massive et inédite des prisonniers grecs dans une grève de la faim de 4400 prisonniers à travers les prisons, prisons pour jeunes et prisons pour migrants.

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