Enrique Kuadra Etxaendía est né à Barakaldo (Bizkaia, Pays Basque) le 9 juin 1950. Militant communiste, membre du PCE(r) et des GRAPO. Sauvagement torturé à son arrestation, emprisonné à deux reprise, d’abord pendant trois ans, puis pendant dix-neuf ans. Il est âgé de 62 ans et souffre d’un cancer, il sera libéré après-demain matin 22 juillet de la prison de Daroca (Saragosse).

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Dix-neuf personnes se trouvaient toujours en garde à vue dimanche matin suite à la manifestation de soutien aux Palestiniens. Elles sont soupçonnées de violences aggravées (en réunion ou avec arme) sur personne dépositaire de l’autorité publique, outrages, rébellion, dégradations aggravées ou encore participation à un attroupement. En tout, 44 personnes ont été interpellées samedi durant les violences qui ont émaillé le rassemblement dans le nord de la capitale. Dix-sept policiers et gendarmes ont été blessés.

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Plus de 5000 personnes ont manifesté de la Place Rouppe à la Place Albertine à Bruxelles. 500 autres se sont rassemblées à Liège. A Bruxelles, notre Secours rouge était présent et a distribué des tracts en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah. Quelques incidents ont éclaté après la manifestation dans le quartier de la gare centrale.

Manifestation à Bruxelles

Manifestation à Bruxelles


Tract pour Georges Abdallah

Tract pour Georges Abdallah

La nouvelle législation sécuritaire du gouvernement Mariano Rajoy a été adopté le 11 juillet, après neuf mois de controverses. Le nouveau dispositif est clairement taillées sur mesure pour répondre aux diverses formes de protestations nées avec la crise, en accordant à l’administration un pouvoir punitif arbitraire sans précédent depuis Franco.

Contre les campements dans des lieux publics popularisés par le mouvement des Indignés, le texte punit le « refus de dissolution de réunions et de manifestations dans des lieux de passage public ». Contre les rassemblements visant à empêcher les expulsions immobilières, innombrables avec la crise et combattues par différents collectifs, la nouvelle loi punit « l’obstruction visant à empêcher à toute autorité ou employé public » l’exécution des « résolutions administratives ou judiciaires ». Contre les incidents qui ont émaillé les fins de manifestations au cours des dernières années : un article vague dédié à « la perturbation au déroulement d’une réunion ou manifestation » donne le champ libre aux interprétations policières.

Pour ces différentes atteintes à l’ordre public, la sanction encourue s’échelonne de 600 à 30.000 euros. Le même tarif s’applique aux rassemblements non-autorisés aux abords du Congrès des députés, du Sénat ou des Assemblées régionales. Pour les fautes qualifiées de « très graves » (parmi elles, l’organisation de manifestations non autorisées dans des infrastructures publiques susceptibles de mettre en danger les personnes ou simplement de « perturber le fonctionnement des services publics » ), l’amende peut aller jusqu’à 600.000 euros, 70 ans du salaire minimum espagnol. Ces peines n’ont pas besoin de juge pour être prononcées. Elles sont à la discrétion du Ministère de l’intérieur pour les plus graves, voire du Secrétaire d’État à la sécurité pour les autres.

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Treize guérilleros ont été tués au cours d’un bombardement d’une base des FARC le week-end dernier, dans le nord-ouest de la Colombie, a dans le cadre d’une opération soutenue et continue contre le bloc nord-occidental des FARC. Les militaires auraient aussi récupérés huit fusils d’assaut, des munitions et des équipements divers. L’opération, déclenchée par l’armée la veille de la reprise des négociations de paix, visait Félix Antonio Muñoz Lascarro alias « Pastor Alape », un vieux guérillero (il a 68 ans), toujours membre de la direction des FARC et très actif sur le terrain. Pastor Alape n’est pas du nombre des victimes du bombardement.

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Les manifestants ont afflué ce samedi par milliers à Barbès pour exprimer leur soutien aux Palestiniens de Gaza, malgré l’interdiction de la manifestation par les autorités françaises. Les organisateurs avaient introduit un référé (recours en urgence) devant la justice administrative, dans l’espoir de pouvoir maintenir la manifestation, mais le tribunal a confirmé l’interdiction vendredi soir.

« Nous sommes tous des Palestiniens » ou « Palestine vivra, Palestine vaincra », « Israël assassin Hollande complice »ont-ils scandé les milliers de manifestants. Des dizaines de cars de CRS étaient stationnés et plusieurs avenues de cette zone populaire de la capitale ont été coupées à la circulation.

Les policiers antiémeute et quelques dizaines de manifestations se sont finalement affrontés à coups de pierres et de gaz lacrymogènes. Les forces de l’ordre auraient procédé à une dizaine d’interpellations. Des rassemblements sont également organisés dans la plupart des grandes villes françaises, comme Lille, Lyon et Marseille. Mais fait rarissime, les autorités avaient interdit la manifestation à Paris, une décision inédite en Europe.

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Dernière Avril, les autorités péruviennes ont arrêté des dizaines de dirigeants du mouvement pour l’amnistie et les droits fondamentaux (Movadef) à Lima et dans les provinces, y compris les dirigeants de l’organisation comme les avocats Alfredo Crespo et Manuel Fajardo, les défenseurs d’Abimael Guzman, le Président Gonzalo, fondateur du PCP-SL, qui purge une peine depuis 1992 l’emprisonnement à vie.

Un tribunal de Lima a ordonné lundi 14 juillet de nouvelles poursuites contre les dirigeants emprisonnés PCP-SL, au motif qu’ils seraient les dirigeants effectifs du Movadef. Ces dirigeants sont Abimael Guzmán, Elena Yparraguirre, Osman Morote, Maria Pantoja, Victoria Trujillo, Atilio Cahuana, Margie Clavo, Zulma Peña et Florentino Flores Hala. Le Movadef fait son apparition publique lors des élections générales de 2011, il a essayé de présenter plusieurs candidats mais son inscription a été rejetée.

Le 11 juillet, trois anarchistes ont été arrêtés à Milan et à Lecce, et un autre a été perquisitionné. Les trois sont accusés d’avoir participé à l’attaque du tribunal de Chiomonte, dans le cadre du mouvement No-TAV, la nuit du 13 au 14 mai 2013. Quatre autres anarchistes, Chiara, Mattia, Claudio et Niccolò sont déjà emprisonnés pour cette affaite depuis décembre 2013. Les camarades arrêtés sont Francesco Sala, Lucio Alberti (de Milan) et Graziano Mazzarelli de Lecce (qui vivait à Milan mais était en vacances à Lecce le jour de l’arrestation). Voici leurs adresses:

Graziano Mazzarelli / Casa circondariale / Via Paolo Perrone 4 / Borgo S. Nicola / 73100 Lecce / Italie

Lucio Alberti, Francesco Sala / Casa Circondariale San Vittore / Piazza Filangeri 2 / 20123 Milan / Italie

Hier 17 juillet, le tribunal de Korydallos (Athènes) a condamné les anarchistes Grigoris Sarafoudis et Giannis Naxakis à: 10 ans pour attaque à main armée (de banques), six ans pour participation à une organisation terroriste (les Cellules de feu), 5 ans pour vol de voiture et 2 ans pour possession d’armes à feu. Après la fusion, un total de 16 ans de prison pour chacun. En outre, Stella Antoniou (quia été arrêtée à Thessaloniki avant-hier pour violation de ses conditions de libération Elle avait été libérée le 4 juin (voir l’article). Un anarchiste qui se trouvait avec elle a aussi été arrêté: il était recherché pour son refus de partir à l’armée.