Depuis six mois se déroule à Santiago le procès de cinq personnes accusées d’avoir mené ou participé à une série d’attaques à la bombe contre l’Etat, les forces de répression et … en 2006 et 2007. De le plus long procès antiterroriste de l’histoire du Chili, le tribunal a rendu son verdict ce premier juin. Devant une salle remplie de journalistes et de sympathisants, il a prononcé l’acquittement, faute de preuves, des cinq accusés ainsi que la requalification de certains actes en dégradations et incendies. A l’annonce du verdict, le public dans la salle a scandé des slogans contre le ministre de l’intérieur, la loi antiterroriste et le procureur qui a mené l’enquête ainsi que des insultes à l’encontre de la presse, du groupe de procureurs et des parties civiles qui ont tous dû quitter la salle par une porte dérobée. Les sympathisants se sont ensuite rassemblés devant le tribunal pour déployer une banderole et distribuer des tracts tout en se félicitant de cette victoire.

Procès 'Caso Bombas'

Procès ‘Caso Bombas’

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Au lendemain de la déclaration de l’état d’urgence dans la province d’Espinar (région de Cuzco – sud du pays), la police a arrêté le leader du mouvement anti-mine qui proteste depuis plus d’une semaine contre un projet d’extraction de l’entreprise suisse Xstrata. Les manifestants dénoncent le montant des royalties que la société souhaite payer aux autorités locales, mais aussi le niveau des salaires ainsi que la politique environnementale. Deux manifestants ont été tués lundi, et le même jour, le gouvernement déclarait l’état d’urgence pour une durée de trente jours. Mardi, la police a arrêté Herbert Huaman, chef de file du mouvement de protestation, pour avoir appelé à la fin de l’état d’urgence. Les autorités l’accusent également d’avoir appelé à de nouvelles mobilisations populaires. 24 autres personnes ont été arrêtées depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence.

Du 20 au 22 juin se tiendra le sommet sur le développement durable Rio+20 auquel sont attendus une centaine de chefs d’états ou de gouvernements. Hier, le ministre de la défense brésilien a rendu public le dispositif sécuritaire qui sera mis en place. La sécurité sera assurée par l’armée qui va mobiliser 8000 hommes et va coordonner le déploiement de 7000 policiers, pour un total de 15000 hommes. Ceux-ci couvriront le centre de conférence ainsi que le centre de Rio, où le Sommet des Peuples doit réunir 20000 personnes par jour dans le parce de Flamengo. Les forces de sécurité vont renforcer la surveillance des aéroports, des ports et d’autres installations stratégiques alors que l’espace aérien au-dessus de la zone ouest de la ville sera fermé.

Cela fait sept jours que dure un vaste mouvement de résistance et de protestation dans la région de Cuzco, dans le sud du pays. Le litige opposant la population de cette région minière et les autorités concerne principalement l’extension d’une mine existante appartenant à une société suisse, mais aussi des questions environnementales. Depuis le début du conflit, deux manifestants sont décédés, et les affrontements avec les forces de l’ordre se multiplient. Hier, en fin de journée, le gouvernement péruvien a déclaré l’état d’urgence dans la province d’Espinar. La liberté de rassemblement a été suspendue, et la police s’est vue attribuée des pouvoirs spéciaux et ce pour trente jours minimum.

Un membre présumé des FARC, Ruben Dario Hoyos a été interpellé dans le cadre de l’enquête sur une tentative d’attaque à la voiture piégée le 15 mai devant un poste de police à Bogota. La police le considère comme un des coordinateurs d’autres attaques à Bogota, comme celle qui avait provoqué la mort de deux policiers à Bogota en octobre, devant un commissariat. Outre Ruben Dario Hoyos, deux autres suspects, dont un démobilisé de la guérilla, ont été entendus par les enquêteurs.

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La police péruvienne a capturé dans la ville du San-Miguel Leoncio Ruiz, alias « camarade Héctor », recherché depuis de nombreuses années pour avoir été membre d’un « groupe d’élimination » de la guérilla maoïste dans le département de Cajamarca, responsable de la mort d’une cinquantaine de personnes, dont une trentaine de policiers et de militaires.

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La police anti-terroriste péruvienne (Dircote) a annoncé aujourd’hui l’arrestation de Vidal Alejandro Taco Ochoa (56 ans), alias « camarade Carlos », qui serait selon elle impliqué dans les diverses actions du PCP-SL dans les années ’90, parmi lesquelles une embuscade dans laquelle trois policiers ont été tués dans la localité de Chamallapata.