L’armée colombienne a tué ce lundi Luis Guillermo Roldan Posada, alias Julia Artigas, dans une opération militaire à Segovia, dans le nord du pays. Artigas était accusé par les autorités d’avoir dirigé une action contre un oléoduc menée par l’ELN en 1998. D’après les autorités, Artigas aurait quitté l’ELN début 2000 pour rejoindre la guérilla des FARC, de laquelle il serait devenu un dirigeant haut placé, en charge notamment des finances des 4ème et 37ème Front. Artigas a été tué en compagnie d’un autre guérillero. Les militaires ont saisi deux fusils, un pistolet et des vêtements militaires.

Ivan Silva et Carla Verdugo ont été arrêtés ce lundi. Ils ont immédiatement comparu devant un des procureurs du « casa bombas ». Il semblerait qu’au moment de leur arrestation, ils portaient un sac à dos contenant un extincteur rempli de poudre noire avec deux bouteilles de gaz de butane, un système d’amorçage et des vêtements de rechange. La police les accuse d’avoir voulu faire exploser leur bombe cette nuit là en raison de l’ouverture du procès de Juan Aliste Vega.

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Trois militaires ont été tués, dix blessés et deux disparus dans un violent combat entre les guérilleros du PCP-SL et les forces de sécurités qui menaient une vaste offensive pour encercler la colonne d’une centaine de guérilleros qui avaient capturés 36 techniciens d’une compagnie gazière, dans la province de La Convención.

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EDIT: Les médias péruviens viennent de publier des détails sur le combat. C’est une colonne dirigée par la « camarade « Mendoza » qui a attaqué à l’arme automatique une base contre-subversive 311 de Yunca Chaquicocha, dans la province de Pampas Tayaca. Les militaires ont voulu suivre les guérilleros qui se retiraient mais ont été décimés par des pièges explosifs posés par la guérilla.

Un hélicoptère militaire qui patrouillait le secteur de Lagunes (district d’Echarate), a été atteint par les tirs de la guérilla. Le pîlote a été blessé et le co-pilote tué. Un policier et un guide civil ont également été blessés. Le gouvernement péruvien a déploié envoyé 1.500 militaires et policiers dans le district d’Echarate (région VRAE), pour encercler une colonne d’environ 70 guérilleros du PCP-SL qui ont capturé lundi à Kepashiato 36 techniciens de la compagnie gazière CAMISEA. Les guérilleros avaient capturés 40 personnes, mais ont immédiatement libérés deux ouvriers d’une entreprise de construction, une infirmière et une doctoresse qui étaient présents sur le chantier. Le gouvernement a déclaré l’état d’urgence dans l’Echarate pour 60 jours. La mesure suppose la suspension des droits de réunion et de circulation, et confie l’autorité de la région aux forces armées.

EDIT (dimanche 15): Les guérilleros ont relâché les 36 techniciens dans la nuit de samedi à dimanche..

Le 17 avril 1996, 68 membres de la police militaire lourdement armés ont débarqué à bord de trois véhicules dans un campement de 1.500 travailleurs sans terre entre Eldorado dos Carajas et Maraba. Dans l’autre sens de la route sont arrivés trois autres véhicules avec 200 militaires. Le premier détachement a lancé des gaz lacrymogènes. Les travailleurs ont résisté avec des bâtons et des jets de pierres et les policiers militaires ont tiré. En entendant les premiers coups de feu, ils ont tenté de s’échapper et de se protéger. Le massacre a duré environ une heure. Dix-neuf travailleurs ont été tués et 69 autres ont été blessés. Signe de préméditation, les policiers militaires avaient enlevés les insignes de leur unité.

A la suite d’un recours des coupables condamnés lors du premier jugement, le procès dort dans les tiroirs du tribunal Suprême fédéral. Les policiers (qui ont été identifiés) sont toujours en liberté. Le 17 avril 2012 diverses actions seront menées devant les ambassades du Brésil pour protester contre 16 ans d’’impunité des responsables du massacre de Carajas.

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site d’information sur le mouvement des sans terre

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Alors que la guérilla du PCP-SL de la région VRAE continue ses opérations, le démantèlement du Comité Régional du Huallaga anciennement dirigé par le « camarade Artemio » se parachève. Un des derniers commandants du CRH, Freddy Arenas, alias « camarade Braulio » a été capturé dans le district de José Crespo y Castillo, dans la province de Leoncio Prado. Une prime d’un demi-million de soleils était offerte pour la capture de celui que que gouvernement tient responsable de nombreuses embuscades meurtrières contre les forces de sécurité, et qui était actif dans le CRH du PCP-SL depuis 1991.

Six policiers et quatre militaires détenus par les FARC depuis parfois 14 ans ont remis lundi par la guérilla à une mission humanitaire venue au coeur de la jungle dans un hélicoptère prêté par l’armée brésilienne au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et au collectif civil « Colombiens pour la paix ». Le président colombien a déclaré que ces libérations ne suffiraient par à l’ouverture de négociations.

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Deux soldats du Bataillon Contre-terroriste N°324 ont été blessés dimanche matin lors de l’attaque de la base de la contre-guérilla « José Olaya », dans la localité de Mazangaro, par des guérilleros du PCP-SL, au coeur de la région de la Vallée des rivières Apurímac et Ene (VRAE). Les soldats blessés ont été évacués sur l’hôpital militaire à Lima. Selon des sources invérifiables de médias officiels, l’attaque aurait été menée par la colonne de guérilla commandée par Orlando Borda Casafranca, le « camarade Alipio ».

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