Jeudi soir, le président de facto a accepté un accord permettant le retour au pouvoir du président déchu Manuel Zelaya. Ce dernier avait été victime d’un coup d’Etat à la fin du mois de juin. Roberto Micheletti, ancien président du parlement, avait pris le pouvoir et aussitôt proclamé la loi martiale dans le pays.

En septembre, Zelaya faisait un retour surprise à Tegucigalpa, trouvant refuge à l’ambassade du Brésil. Depuis lors, la vague de répression putschiste fait rage dans le pays, tant vis à vis de l’ancien président et de ses sympathisants dans le bâtiment brésilien que du peuple hondurien. Hier, le Comité pour la Défense des Droits de l’Homme au Honduras affirmait dans un courrier que les techniques de harassement utilisées par le gouvernement de facto envers les occupants de l’ambassade (micro-ondes, chaleur, lumières, sons) perturbent de plus en plus gravement leur santé, à tel point que ceux-ci risquent de perdre la vie. Grâce à cet accord, on serait en droit de croire à une pacification. Pourtant, hier, après plusieurs jours d’un calme tout relatif dans la capitale, la police a dispersé à coups de matraques et à grand renfort de gaz lacrymogènes plusieurs centaines de manifestants pro-Zelaya. Plusieurs d’entre eux ont été blessés.

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Depuis le coup d’Etat perpétré le 28 juin dernier, la répression putschiste fait rage et s’intensifie de jour en jour. Le rapport du Comité des Familles et Détenus Disparus au Honduras paru après 115 jours de résistance révèles les conséquences de la dictature militaire. Les chiffres de la répression pour la période du 16 juillet au 15 octobre sont édifiants. Dans ce documents recensant les chiffres officiels sont notamment mentionnés: 21 assassinats, 5 détentions politiques, 3 attentats contre des personnes, 95 menaces de mort, 133 cas de torture, 394 personnes présentant des lésions et des coups, 211 personnes affectées par des armes conventionnelles. En ce qui concerne la liberté de circulation se sont produites 1987 détentions illégales, 2 tentatives de séquestration et 114 détentions politiques accusés de sédition (en attente de jugement, ils sont actuellement en liberté conditionnelle) ainsi que 52 retenues militaires et policières durant les couvres-feux ordonnés par le régime.

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Trois soldats ont été blessés dimanche lors d’une attaque de la guérilla maoïste contre la base contrasubversiva Nº 42 de Unión Mantaro. Le village d’Union Mantaro (un peu plus de 500 habitants) et est situé 335 kilomètres au sud-est de Lima, dans la province de Huanta-Ayacucho. La garnison « antiterroriste » de la base Mantaro compte un peu plus de 50 soldats de l’Armée. Les combats ont durés plusieurs heures. Un hélicoptère militaire a décollé de la base militaire de Pichari, dans la région Cusco, mais il n’a pas pu atterrir en raison des tirs des guérilleros. Cette garnison avait déjà été attaquée en août; deux soldats avaient alors été blessés. Depuis un an, le gouvernement reconnait la perte de 40 soldats dans les combats avec la guérilla maoïste dans cette région. 154 militaires attaqués entre morts et blessés. Le PCP revendique pour la même période et dans la même région avoir mis hors de combat (tués ou blessés) 154 militaires.

Patrouille de l'armée

Patrouille de l’armée

Le dirigeant syndical Jairo Sánchez est mort samedi 17 d’un tir des forces militaires putchistes reçu le 22 septembre dernier pendant une manifestation. Sánchez et des centaines de citoyen(ne)es ont été réprimé(e)s par les organismes de sécurité aux ordres du régime putschiste dans un quartier de Tegucigalpa du nom de San Francisco. Six autres personnes avaient été blessées par balle à cette occasion. Sánchez a reçu le tir en plein état de siège décrété par Robert Micheletti et une équipe militaire, installés au pouvoir dans ce pays à la suite d’un coup d’État le 28 juin dernier, lorsqu’un raid militaire appuyé par le Pentagone leur permit d’expulser le président du Honduras Manuel Zelaya. La victime était le coordinateur et président du Syndicat de Travailleurs de l’Institut de Formation Professionnelle. Les militaires lui avaient tiré dessus au visage, il avait été opéré mais on n’avait pu extraire la balle et il en est mort.

Jairo Sanchez

Jairo Sanchez

La 3ème Brigade de l’armée reconnait la perte de six soldats tués et trois autres blessés dans une série de combats ont eu lieu dans les montagnes qui traversent les provinces de Cauca, Valle del Cauca, Tolima et Huila. L’armée de l’oligarchie revendique la mort d’au moins 16 guérilleros du 6ème Front des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).

Les autorités policières de la Direction Contre le Terrorisme du Front Policier Huallaga ont annoncé hier samedi l’arrestation du ‘camarade Javier’, autrement dit Rubén Valle Rojas, 30 ans. Le prisonnier collabore avec la police au moins en ce qui concerne les actions auxquelles il a lui-même participé, comme l’exécution de Deodora Espinoza, Présidente de l’Association régionale des planteurs de coca. Au moment de son arrestation, Valle Rojas transportait dans un mototaxi des munitions pour Kalachnikov et de la mèche à dynamite. Présenté comme un actif militant d’un colonne du Parti Communiste du Pérou active dans le Haut Huallaga, qui a à sa tête comme responsable en second du Parti le ‘camarade Rubén’.

Ruben Valle Rojas

Ruben Valle Rojas

Voir le journal télévisé péruvien

Selon une délégation de militants présente à Tegucigalpa, des snipers ont tiré, sans faire de victimes, samedi sur l’ambassade du Brésil où est réfugié Manuel Zelaya (président du Honduras, renversé par un coup d’état le 28 juin dernier) depuis le 24 septembre. De plus, des militaires colombiens, formés en technique de tortures et de répression dans l’école des Amériques aux Etats-Unis, se dirige actuellement vers le Honduras.

Malgré la brutalité croissante des forces de l’ordre, des milliers de gens continuent à manifester dans les rues de la capitale. Samedi, la police a ordonné la dispersion de la foule sous peine de graves conséquences, l’encerclant par des convois militaires. Pourtant, le gouvernement du coup d’état raconte au monde entier que le loi martiale a été levée. Mais y a toujours une présence armée massive et les manifestants sont toujours brutalement attaqués et arrêtés.

Des guérilleros appartenant à l’Armée nationale de Libération de la Colombie (ELN, guévariste – photo) ont libéré les armes à la main le commandant Gustavo Anibal Giraldo Quinchia, en attaquant le convoi de police qui l’amenait à un tribunal ce mercredi. Un garde a été tué et un autre blessé dans la fusillade. Le directeur national de la police, le général Oscar Naranjo, a annoncé une récompense valant 895.000 US$ pour n’importe quelles informations menant à l’arrestation de Giraldo Quinchia. Début 2008, le gouvernement colombien avait annoncé la capture de Giraldo Quinchia. Le ministre de la Défense, Juan Manuel Santos avait estimé qu’il s’agissait de ‘la plus importante arrestation‘ d’un dirigeant de l’ELN à ce jour.

Guérilleros colombiens

Guérilleros colombiens

Lundi 3 août, une unité de la guérilla maoïste comptant une soixantaine d’hommes et de femmes s’est emparé de la localité de San José de Secce, capitale du district de Santillana, et a attaqué la caserne des forces de contre-guérilla (DINOES) à l’arme automatique et à la roquette. Trois membres des forces de sécurité ont été tués, dont un expert en lutte anti-guérillas et un tortionnaire connu.

Attaque de la guérilla au Pérou

Attaque de la guérilla au Pérou