Tereza Lechuga a reçu un ordre d’expulsion pour retard de loyers depuis qu’elle est sans emploi. Elle demandait seulement quelques jours pour trouver où se loger avec son fils de 13 ans. Jeudi 21 mars, 5 fourgons de la Police Nationale sont arrivés vers 6 heures du matin pour procéder à une seconde tentative d’expulsion. Ils étaient attendus par plus de 200 activistes du groupe « Stop desahucio » (stop aux expulsions) dont la plupart sont des voisins de Tereza. Ils se sont concentrés devant l’appartement pour empêcher l’expulsion. Durant cette tentative d’expulsion, il y a eu des altercations entre la population et la police, un jeune de 19 ans a été arrêté par la police.

Après le départ des manifestants, elle a reçu un ordre de quitter le logement et on a procédé au changement de la serrure, elle devait déposer ce 22 mars les clés de son appartement au Tribunal de première instance de Grenade. C’est le dernier délai qui lui a été accordé suite aux deux tentatives d’expulsion avortées grâce à la mobilisation du Groupe Stop aux expulsions. Les manifestants dénoncent les violences policières dont sont victimes les personnes solidaires qui luttent contre les expulsions massives en Espagne mais également les pratiques judiciaires illégales dans ce domaine. Ainsi les ordres d’expulsion doivent respecter certaines procédures et délais. Ce qui n’est plus respecté.

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Les proches du prisonnier des GRAPO, Santi Rodríguez, ont reçu une lettre du prisonnier le 3 mars indiquant une levée (mais pour combien de temps) du blocage du courrier. Santi n’avait plus reçu de courrier depuis 6 mois, et on lui a signifié que 81 cartes postales avaient été saisies, soit parce qu’elles ne mentionnaient pas l’expéditeur, soit parce qu’elles faisaient référence à sa qualité de prisonnier politique… Le problème de la censure est récurrente pour les prisonniers politiques en Espagne.

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Le Socorro Rojo Internacional est actif depuis une vingtaine d’années en Espagne, où il a pris le relais de l’Association des familles et Amis des Prisonniers Politiques (AFAPP). Il compte plusieurs comités régionaux (en rouge][Extramadure/rouge], en [rouge][Catalogne[/rouge], etc.) auxquels vient de s’ajouter un comité aux îles Canaries.

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rouge][Le blog du nouveau comité[/rouge]

Samedi, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Madrid pour une enième manifestation anti-austérité. Des heurts ont opposé certains manifestants aux policiers anti-émeutes déployés en nombre près de la gare d’Atocha, dans le centre-ville. Au moins quarante personnes ont été blessés, dont douze policiers. Le ministère de l’intérieur a déclaré ce matin que ses hommes avaient également saisi 22 pétards, cinq fusées et un bâton à deux mineurs, alors qu’ils ont procédé à plus de 45 interpellations, parmi lesquelles figurent neuf mineurs.

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Pompiers et serruriers ont rejoint cette semaine le mouvement social contre les expulsions de propriétaires surendettés en Espagne, une question très sensible dans l’opinion publique notamment après le suicide de plusieurs personnes qui ne pouvaient faire face à leurs dettes. Depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2008, 350.000 ordres d’expulsions ont été lancés par les banques dont environ la moitié ont été exécutés. Ces derniers jours, les pompiers de plusieurs régions, ainsi que l’Union des serruriers, ont refusé de répondre à des ordres de la justice qui leur demandaient d’ouvrir les portes de logements pour en expulser les occupants.

“On ruinait la vie des familles et on nous transformait en bourreaux. Cela nous mettait très mal à l’aise et nous avons décidé de ne plus participer à cela”, a expliqué le président de l’Union des serruriers. Mardi passé, dans la ville de La Corogne en Galice, face au refus d’un serrurier, la police a fait appel aux pompiers pour ouvrir la porte de l’appartement d’une femme de 85 ans qui n’avait pas payé son loyer. Mais les pompiers, arrivés sur les lieux accompagnés de dizaines de militants anti-expulsions, ont à leur tour refusé d’ouvrir la porte et quelques-uns se sont mêlés aux manifestants.

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Transféré depuis l’Allemagne vers la prison de Soto del Real en janvier dernier, le prisonnier anarchiste Gabriel Pombo da Silva a été déplacé vers celle de Villena, Alicante. Alors qu’il est déjà interdit de visite et que les autorités pénitentiaires compliquent ses communications, celles-ci ont pris une nouvelle mesure à son encontre par ce transfert arbitraire et injustifié. Sa nouvelle adresse:

– Centro Penitenciario Alicante II
– Ctra. N.303, km.66
– 03400 Villena (Alicante)

Les principaux syndicats d’Ibéria ont appelé à trois séries de cinq jours de grève à l’aéroport de Madrid-Barajas, dont la première a débuté hier. Plusieurs milliers de salariés de la compagnie protestent contre la suppression programmée de plus de 3800 emplois sur un total annoncé de 20000 par la direction. Des travailleurs, brandissant des pancartes ‘ils nous ont vendu à des pirates’ (faisant référence à la fusion avec British Airways), ont bloqué plusieurs voies d’accès à l’aéroport ainsi que de nombreux guichets d’enregistrement. De violents heurts les ont opposé à la police lorsqu’ils ont tenté de pénétrer dans le terminal T4 de l’aéroport.

Grévistes à l'aéroport de Barajas

Grévistes à l’aéroport de Barajas

Les ouvriers de Cadix se sont une nouvelle fois mobilisés pour exiger une plus grande charge de travail pour les chantiers navals. Les manifestants avaient préparé un arsenal artisanal avec lequel ils s’en sont pris à la police nationale. Les manifestants ont bloqués le pont de Carranza, ce qui a provoqué l’intervention de l’Unité d’intervention de la police (CEP) de Seville.
Les policiers ont été la cible d’une pluie de boulons, de billes d’acier, et de fusées d’artifice.

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Un juge espagnol a mis en liberté provisoire le docteur Luis Enrique Paredes del Pino, le membre présumé du PCP-SL arrêté dans la ville d’Illescas. Paredes del Pino devra se présenter chaque semaine devant le tribunal et ne peut quitter l’Espagne. Sa double nationalité (espagnole et péruvienne) du médecin influencera la décision de l’extrader ou non vers le Pérou. Les autorités péruviennes ont maintenant 40 jours pour formaliser la demande d’extradition.

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