Les autorités du Qatar ont libéré deux Britanniques, membres d’une ONG, qui enquêtaient sur les conditions de travail des immigrés sur les chantiers du Mondial-2022 de football, a annoncé mardi une porte-parole de l’ambassade du Royaume-Uni à Doha. Ces deux chercheurs de l’ONG Global Network for Rights and Development (GNRD) basée en Norvège, avaient été arrêtés à Doha le 31 août.

Depuis l’attribution en 2010 du Mondial-2022, l’émirat fait l’objet de critiques de la part d’organisations des droits de l’Homme et syndicales qui dénoncent des abus et de mauvaises conditions de travail pour les étrangers employés sur les chantiers de construction des stades. Les ouvriers travaillant à la construction du stade d’Al-Wakrah, l’une des enceintes choisies pour accueillir des matches du Mondial-2022 au Qatar, sont payés 57 centimes d’euros de l’heure et travaillent jusqu’à 30 jours par mois. « Le Qatar est un Etat esclavagiste » avait affirmé la Secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale,

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Le ministre de la justice iranienne a donné un mois au ministre des télécommunication pour interdire et contrôler les réseaux de communication gratuits Viber, Tango et WhatsApp, après des messages jugés insultants envers le fondateur de la République islamique.
Des messages hostiles au fondateur de la République islamique ont largement circulé sur les réseaux Viber, Tango et WhatsApp ces dernières semaines. Des messages similaires visant les responsables actuels, notamment le guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei, ont également circulé sur ces réseaux que plusieurs millions d’Iraniens utilisent. Si le ministère des Télécommunications ne prend pas de mesures, la justice interviendra directement. Les autorités censurent déjà Facebook, Twitter, Youtube.

Sept prisonniers politiques sahraouis ont suspendu leur grève de la faim à la prison noire, à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, après que le directeur de la prison se soit engagé à satisfaire toutes leurs revendications. Les prisonniers ont longtemps souffert dans des conditions inhumaines pour revendiquer l’amélioration des conditions de leur emprisonnement. Trois journalistes ont été arrêtés par la police marocaine à cause de leurs positions par rapport à la question du Sahara Occidental et leur défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ainsi que leurs activités pour assurer une couverture des différentes manifestations pacifiques à El Aaiun.

D’autre part, une manifestation pacifique a été violemment réprimée lundi soir dans la ville d’El Aaiun. D’autres concentrations organisées dans les rues avoisinantes ont connu le même sort. Le même jour, une autre manifestation a été sauvagement réprimée à Boujdour. Les buts de ces manifestations était d’exiger que la mission de l’ONU se charge de la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental, la libération des prisonniers politiques sahraouis ainsi que le droit à l’autodétermination.

Le 20 août dernier, 50 soldats israeliens avaient fait irruption chez Khalida Jarrar, députée du FPLP, avocate féministe et ex-responsable de l’ONG se soutien aux prisonniers politiques ‘addameer’. Les militaires lui avaient remis un ordre de déportation (en hébreux) lui ordonnant de se rendre à Jericho dans les 24 heures et d’y rester 6 mois (renouvelables), elle n’aurait alors pas pu quitter la ville sans l’autorisation du tribunal militaire israelien. L’armée a justifié un tel ordre (qui n’avait pas été utilisé depuis les années 80) par la mention ‘Dossier secret’, même s’il est clair qu’il a été émis pour empécher son activité politique.

Khalida a refusé d’obtempéré et risquait donc d’être arrêtée, elle s’est réfugiée à l’intérieur du Conseil Législatif Palestinien où elle a dressé une tente. Même au regard des lois internationales et israeliennes, cet ordre de déportation était tout à fait illégal : Khalida habite dans la zone A (officiellement administrée par l’autorité palestinienne, l’armée israelienne y entre et en sort sans problèmes), la déportation d’une personne d’un territoire occupé à un autre est interdite et plus simplement cela viole l’immunité parlementaire de Khalida. Finalement, grâce à la solidarité, le tribunal militaire s’est rétracté ce 16 septembre et a raccourci la durée de 6 mois à un mois (écoulé).

La députée communiste Khalida Jarrar

La députée communiste Khalida Jarrar

260 enfants et adolescents palestiniens ont été arrêtés à Jérusalem-Est depuis le début de la vague de manifestation qui a débuté en juin dernier, et que certains nomment déjà « l’Intifada des jeunes ». Les avocats des familles accusent les autorités israéliennes de violer les droits des mineurs et de traiter les enfants comme des terroristes, et de leur appliquer un traitement dur, vengeur et discriminatoire.

Une série de violents affrontements ont éclaté entre Palestiniens et colons israéliens après que des centaines colons aient pris d’assaut le tombeau de Joseph dans la ville de Naplouse, mercredi à l’aube, pour y exécuter des rituels talmudique. Plus de 30 véhicules militaires escortaient les bus des colons. Les forces de sécurité israéliennes ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants palestiniens en colère.

Depuis que les militaires ont destitué en juillet 2013 l’ex-président islamiste Morsi, les autorités mènent une répression implacable contre tout type d’opposition, notamment contre les mouvements de la jeunesse, fer de lance de la révolte de 2011 qui avait chassé Hosni Moubarak du pouvoir. Des dizaines de militants ont ainsi été emprisonnés pour avoir violé une loi controversée limitant le droit de manifester.

Parmi ces militants Alaa Abdel Fattah, jugé dans un nouveau procès après avoir été condamné, avec 24 autres personnes, par contumace à 15 ans de prison. Il était accusé d’avoir attaqué un policier durant une manifestation illégale. Ce verdict avait été annoncé par surprise, le jeune militant de gauche et deux autres prévenus qui se trouvaient à l’extérieur du tribunal s’étaient vu refuser l’entrée par la police. Ils avaient été arrêtés immédiatement après l’annonce du verdict. Un tribunal égyptien a ordonné hier lundi sa libération sous caution d’Alaa Abdel Fattah et de deux autres détenus.

Alaa Abdel Fattah

Alaa Abdel Fattah

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Le chef de la milice para-policière de l’Ansar-e-Hezbollah a annoncé la mobilisation de “groupes mobiles de promotion de la vertu et de la prévention du vice à une grande échelle, spécialement à Téhéran”. La mission de ces miliciens est de harceler la population, spécialement les femmes et les jeunes, sous prétexte du code vestimentaire. Le chef de l’Ansar-e-Hezbollah a déploré que « le poids de la corruption et de ses partisans a tourné la société contre les religieux. ». Les miliciens de l’Ansar-e-Hezbollah sont tous des gardiens de la révolution et tous liés aux services de renseignement du corps des pasdaran. Ils ont joué un rôle particulier dans la répression du soulèvement de 2009 en agents en civil (photo).

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7000 prisonniers ont déclenché une grève de la faim dans les geôles israéliennes suite à la mort suspecte d’un prisonniers dont l’administration pénitentiaire prétend qu’il s’est pendu dans les douches. Parmi les prisonniers palestiniens 2000 ont été emprisonnés dans les 3 derniers mois lors des soulèvements en Cisjordanie et à Jérusalem-Est contre l’occupation de Gaza et les attaques des colons.