Le régime iranien continue à utiliser la peine de mort contre les peuples non perses / chiites d’Iran, dont les Kurdes et les Baloutches qui y sont exécutés en masse. Entre le 15 et le 25 septembre 2024, au moins 21 prisonniers ont été exécutés dans la prison centrale de Chiraz (prison d’Adelabad), dont un mineur, quatre prisonniers baloutches, deux prisonniers kurdes, deux ressortissants afghans et deux prisonniers Lor. Ces prisonniers avaient été condamnés à mort. Chaque mardi, des grèves de la faim sont organisées pour protester contre ces condamnations. Les grèves de la faim du « Mardi sans exécution », sont entrées dans leurs 36e semaines, elles se sont étendues à 22 prisons.
Les prisons où la grève de la faim contre la peine de mort se poursuit sont les suivantes : la prison d’Evin, la prison de Qezal Hesar, la prison centrale de Karaj, la prison du Grand Téhéran, la prison de Khorramabad, la prison de Nizam à Shiraz, la prison d’Asadabad à Ispahan, la prison de Bam, la prison de Mashhad, la prison de Lakan à Rasht, la prison de Qaimshahr, la prison d’Ardabil, la prison de Tabriz, la prison d’Urmia, la prison de Salmas, la prison de Khoi, la prison de Naqdeh, la prison de Saqqez, la prison de Baneh, la prison de Marivan, la prison de Kamiyaran et la prison d’Arak
Since October 7, 2023 and the counter-offensive by the Palestinian resistance, the Zionist state has been carrying out a terrible genocidal offensive in the Gaza Strip, claiming tens of thousands of victims, displacing millions of people and destroying almost all the enclave’s infrastructure. He is confronted by the implacable resistance of an entire people who are fighting against this genocide and more than 76 years of Zionist settlement on their land, Palestine.
But this is a struggle that concerns the entire Arab world, since Israel is nothing more than Western imperialism’s outpost in the region. That’s why the Lebanese resistance supports Gaza by confronting the Zionist regime on its border with occupied Palestine, aware that it is nothing but a vehicle for war, expansionism and imperialist domination. Recently, the Zionist state has stepped up its air strikes and terrorist attacks, killing hundreds, wounding thousands and displacing hundreds of thousands. The southern regions have been hard hit, as have the Bekaa Valley, Beirut and the whole country. This follows the recent statement by criminal and Zionist war minister Yoav Gallant that the military center of gravity was gradually shifting to Lebanon. This is why it is more necessary than ever to support the Palestinian and Lebanese resistance on this front!
This is especially strategic as Lebanon is home to a large number of Palestinian refugees, who have played and must play a major role in the struggle to return to their homeland liberated from colonialism.
In this context, Secours Rouge de Belgique, Secours Rouge Genève and Secours Rouge Toulouse have decided to launch a solidarity campaign with the Popular Democratic Party (PDP) in Lebanon. Founded in 1972, this communist party is involved in the resistance against Israel, and brings together both Palestinian and Lebanese militants. It is a member of Masar Badil – the Alternative Movement of the Palestinian Revolutionary Path, and links the fight against Zionism and imperialism to the necessary revolutionary perspective in Lebanon, the Arab world and internationally.
In Saida, a coastal town south of Beirut, the PDP set up a popular clinic in 1985, which operates without any help from NGOs. Doctors who share socialist ideals come six days a week to treat more than a dozen patients a day. In addition to the clinic, the PDP also organizes a popular canteen. Set up during the covid, it enables the most disadvantaged to have access to hot meals in a dignified manner. Over 350 meals are served every day, financed solely by private donations.
It is the responsibility of the revolutionary left to consistently support anti-imperialist and anti-Zionist resistance. We see the struggle for the liberation of Palestine as an integral part of the global struggle for a future free of capitalism, fascism and imperialism.
That’s why we’re calling for direct support for the PDP’s work through a campaign to raise funds for its social activities.
Against imperialism and Zionism, in solidarity with the Palestinian and Lebanese resistance!
For a free and democratic Palestine from the sea to the Jordan!
Solidarity with the Popular Democratic Party in Lebanon!
Depuis le 7 octobre 2023 et la contre-offensive de la résistance palestinienne, l’Etat sioniste mène une terrible offensive génocidaire dans la bande de Gaza faisant des dizaines de milliers de victimes, déplaçant des millions de personnes et détruisant la quasi totalité des infrastructures de cette enclave. Face à lui, il doit faire face à une résistance implacable de tout un peuple qui lutte contre ce génocide et plus de 76 ans de colonisation de peuplement sioniste sur sa terre, la Palestine.
Mais ce combat est un combat qui concerne l’ensemble du Monde Arabe, tant Israël n’est que le poste avancé de l’impérialisme occidental dans la région. C’est la raison pour laquelle la résistance libanaise soutient Gaza en s’affrontant avec le régime sioniste à sa frontière avec la Palestine occupée, consciente qu’il n’est qu’un vecteur de guerre, d’expansionnisme et de domination impérialiste. Récemment, l’Etat sioniste a multiplié les frappes aériennes et les attaques terroristes faisant des centaines de morts, des milliers de blessés et des centaines de milliers de personnes déplacées. Les régions du Sud sont durement touchées mais aussi la vallée de la Bekaa, Beyrouth et l’ensemble du pays. Cela fait suite à la récente déclaration du criminel et ministre sioniste de la guerre Yoav Gallant qui a affirmé que le centre de gravité militaire se déplaçait progressivement au Liban. C’est pourquoi il est plus que jamais nécessaire de soutenir la résistance palestinienne et libanaise sur ce front !
Celui-ci est d’autant plus stratégique que le Liban abrite une grande partie de réfugié·es palestinien·nes qui ont joué et doivent jouer un rôle majeur dans la lutte pour le retour sur leur terre libérée du colonialisme.
Dans ce cadre, le Secours Rouge de Belgique, le Secours Rouge Genève et le Secours Rouge Toulouse ont décidé de lancer une campagne de solidarité avec le Parti Démocratique du Peuple (PDP) au Liban. Fondé en 1972, ce parti communiste est partie prenante dans la résistance contre Israël et regroupe autant des militants palestiniens et libanais. Membre de Masar Badil – Mouvement alternatif de la voie révolutionnaire palestinienne, il lie le combat contre le sionisme et l’impérialisme à la nécessaire perspective révolutionnaire au Liban, dans le Monde Arabe et au niveau international.
A Saïda, ville côtière au sud de Beyrouth, le PDP a mis en place depuis 1985 une clinique populaire qui fonctionne sans aucune aide d’ONG. Des médecins partageant des idéaux socialistes viennent six jours sur sept traiter plus d’une dizaine de patient·es par jour. En plus de la clinique, une cantine populaire est aussi organisée par le PDP. Créée durant le covid, elle permet aux plus démunis d’avoir accès à des repas chauds de manière digne. Plus de 350 repas sont servis par jour, financés uniquement par des dons de particuliers.
Il est de la responsabilité de gauche révolutionnaire de soutenir de manière conséquente la résistance anti-impérialiste et antisioniste. Nous considérons que la lutte pour la libération de la Palestine est partie intégrante de la lutte globale pour un avenir débarrassé du capitalisme, du fascisme et de l’impérialisme.
C’est pourquoi nous appelons à soutenir directement le PDP dans son travail à travers une campagne de récolte de fonds à destination de ses activités sociales.
Contre l’impérialisme et le sionisme, solidarité avec la résistance palestinienne et libanaise !
Pour une Palestine libre et démocratique de la mer au Jourdain !
Solidarité avec le Parti Démocratique du Peuple au Liban !
Alors que le génocide se poursuit à Gaza (40 786 morts, dont une majorité d’enfants et de femmes et des milliers de victimes encore sous les décombre), les forcces d’occupation israéliennes attaque le camp de réfugié de Tulkarem, en Cisjordanie. Le camp connaît désormais un état de siège sévère depuis toutes ses entrées et routes qui y mènent, notant que les forces d’occupation ont déployé des tireurs d’élite sur toutes les zones exposées, et tirent sur quiconque bouge. Les bulldozers des forces d’occupation détruisaient et sabotaient les infrastructures restantes et les biens des habitants, incluant des services et les écoles à l’entrée principale nord, ainsi que les quartiers d’Al-Balawneh, Al-Ghanim, Qaqoun, Al- Murabba’a, Al-Hamam et le centre du camp. Le passage au bulldozer a créé de hautes barrières de terre faites d’asphalte et de pierres, ce qui a entraîné la fermeture de routes. Les forces d’occupation ont détruit les lignes électriques alimentant le camp, provoquant une panne de courant en plus de la coupure d’eau. Les militaires encerclent les hôpitaux et filtrent les arrivants, bloquant les ambulances.
Le 26 décembre 2023, Khalida Jarrar, une militante et parlementaire bien connue du FPLP (notamment pour son travail pour les prisonniers politiques), avait été une nième fois été arrêtée et placée en détention administrative (c’est à dire sans accusation, ni procès) par les forces d’occupation. Elle est placée à l’isolement dans la prison de Neve Tirza dans des conditions inhumaines depuis le 12 août (elle était auparavant détenue à la prison de Damin). Plus précisément, elle est retenue dans une cellule de 2 mètre sur 1,5 mètres (plus une mini-toilette), sans aération, ni eau avec des températures élevée. Cette politique contre Khalida Jarrar n’est pas un cas isolé. La Commission chargée des Affaires des Prisonniers et Ex-Détenus a révélé, mardi 20 août, la persistance de mauvaises conditions de détention pour les 84 femmes détenues à la prison de Damon.
Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a rendu public un rapport de 23 pages mettant en évidence les mauvais traitements systématiques et les nombreux cas de torture des prisonniers palestiniens. Depuis le 7 octobre, des milliers de Palestiniens – dont des médecins, des journalistes, des activistes, des malades, des habitants et des combattants faits prisonniers – ont été emmenés de Gaza en Israël, en général menottés et les yeux bandés, et des milliers d’autres ont été emprisonnés en Cisjordanie et en Israël en secret, sans qu’on leur donne les raisons de leur détention. Les détenus ne portaient souvent rien d’autre que des couches pendant de longues périodes. Leurs témoignages font état de bandages prolongés sur les yeux, de privation de nourriture, de sommeil et d’eau, de chocs électriques et de brûlures de cigarettes. Certains détenus ont déclaré que des chiens avaient été lâchés sur eux, d’autres qu’ils avaient été soumis à la torture par l’eau (waterboarding), ou que leurs mains avaient été attachées et qu’ils avaient été suspendus au plafond. Au moins cinquante-trois détenus palestiniens sont morts dans des installations militaires et des prisons israéliennes depuis le 7 octobre.
Les Forces de sécurité israélienne (FSI) ont commis des actes de violence sexuelle et sexiste à l’encontre d’hommes et de femmes détenus à Gaza et en Cisjordanie: nudité forcée, des coups portés alors qu’ils étaient nus, y compris sur les parties génitales, l’électrocution des parties génitales et de l’anus, des fouilles à nu humiliantes et répétées, introduction d’objets dans l’anus, ainsi que des attouchements inappropriés sur des femmes. Les conditions dans les centres de détention gérés par l’armée semblent pires, selon le rapport, qui ajoute que des enfants figurent parmi les personnes détenues. Selon l’ONU, Israël n’a pas non plus fourni d’informations sur le sort ou le lieu de détention de nombreuses personnes, et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est vu refuser l’accès aux installations où elles sont détenues.
Alger, 27 aout, arrestation de Fethi Ghares, une figure connue de l’opposition algérienne, engagé depuis 2019 dans le mouvement de protestation populaire du Hirak, qui réclamait un changement radical du système de gouvernance. Son mouvement de gauche MDS (Mouvement Démocratique et Social), successeur du Parti communiste algérien, a été interdit depuis février 2023. Cette arrestation a lieu avant l’élection présidentielle du 7 septembre.
Elle intervient alors que les mesures de contrôle imposées à Karim Tabbou, autre figure du Hirak de 2019, qui subit un encadrement strict depuis 2020 vient de se voir imposer de nouvelles mesures contraignantes. Depuis le mois de mai, il était soumis à des pointages tous les lundis et avait l’interdiction de quitter le territoire. Désormais, il a interdiction de publier ou d’écrire sur les réseaux sociaux, de quitter le territoire de la juridiction de Koléa, de participer à une émission télévisée ou conférence de presse, interdiction de toute activité politique.
Cinq activistes ont été condamnés à de lourdes peines de prisons pour avoir occupé une usine d’armes à Glasgow. Le 1er juin 2022, des militants d’Action Palestine sont montés sur le toit de l’entreprise d’armement Thales (voir article ici) et ont déployé une banderole de soutien au peuple palestinien. Deux activistes sont entrés dans les bâtiments de production en usant de fumigènes qui ont déclenché l’alarme incendie, ils ont ensuite détruit plusieurs armes, les militants restés sur le toit du bâtiment se sont collés au revêtement de celui-ci. Malgré leur nombre, les forces de l’ordre n’ont pas pu les déloger, l’occupation à duré toute la nuit. Trois des militants ont été condamnés à 12 mois de prisons, le quatrième à 14 mois de prison et le dernier à une peine de 16 mois de prison.
A ce jour, plus de 40 personnes sont emprisonnées au Royaume-Uni pour avoir apporté leur soutien à la Palestine, 16 d’entres elles sont liés au groupe « Action Palestine », 26 autres au collectif « Just Stop Oil ».
Alors que l’armée d’occupation multiplie les frappes aériennes sur les écoles (la dernière du 9 août ayant tué 93 civils) dans le cadre de son opération génocidaire à Gaza (sans parvenir à vaincre la résistance), d’autres unités continuent leurs attaques en Cisjordanie.
Au cours d’un raid qui s’est déroulé hier, le 11 août 2024, un jeune palestinien a été gravement blessé à la cuisse par des balles réelles lors de confrontations avec les forces d’occupation dans le camp de réfugiés d’Al-Ain, situé à l’ouest de Naplouse. Par ailleurs, au moins trois Palestiniens ont été arrêtés.
Pendant ce temps, l’armée israélienne a pris d’assaut le village de Burqa, au nord-ouest de Naplouse, perquisitionnant plusieurs maisons, détruisant le mobilier et agressant l’un des résidents.
Les mauvais traitements imposées aux prisonniers et prisonnières palestinien·nes détenu·es dans les prisons de l’occupation (dont 4 781 sans procès, ni inculpation) se sont intensifiées depuis le 7 octobre (coups, privation de sommeil, violences sexuelles, menaces contre les familles etc,etc) causant la mort d’au moins 60 personnes (comme le démontre ce rapport).
Parmi les réactions à ces tortures, une campagne visant la fermeture de la prison pour femme de Damon. Cet établissement détient 88 prisonnières dont Khalida Jarrar, Hadeel Shatara, Hanan Barghouti et Layan Kayed dans les conditions très difficiles. Plus d’informations sur cette campagne ici.
On compte désormais environ 9900 prisonnières et prisonniers suite au nombreuses captures de palestinien·nes par les forces d’occupation ces derniers mois.