Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques contre les postes retranchées des forces d’occupation marocaines dans les régions de Ben Zegga et Lagtitra (Secteur de Haouza), et contre les 31e et 41e postes d’alerte de l’ennemi à Targant et Arbib El Gaa dans le même secteur. Des unités de l’APLS avaient aussi mené des attaques dans la région d’Agouira Ould Ablal et Aguerarat El Farsig dans le secteur de Mahbes, et contre la 7e base de l’occupant marocain dans le secteur d’Aousserd. Déjà lundi, l’APLS avait attaqué des positions marocaines dans le secteur d’Aousserd, ciblant leurs retranchement dans les régions de Aguelibat El Agaya et le sud d’Aguelibat El Agaya. Les forces d’occupation répliquent aux raids de l’APLS par des frappes aérienne. Le chef de la sixième région militaire, Abba Ali Hamudi, membre du secrétariat national du Polisario, a ainsi été tué avec trois autres combattants dans la région de Mahbes, par une frappe de drones que le Maroc a acheté à Israël.

Un Français d’origine iranienne a revendiqué mardi devant le tribunal correctionnel de Paris l’attaque incendiaire de la façade du consulat de la République islamique d’Iran samedi 9 septembre. Il avait été arrêté au lendemain des faits à Paris dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet et menée par la Direction régionale de la police judiciaire. Hier lundi, lors d’une audience de comparution immédiate au tribunal correctionnel de Paris, le procès a été renvoyé au 24 octobre car la partie civile, l’ambassade d’Iran, n’était pas représentée. Nicolas K. avait répondu aux questions de la présidente en indiquant: « C’est la première fois que je fais cet acte, en âme et conscience, pour les femmes » en Iran. « Femmes, vie, liberté », a-t-il lancé, rapidement interrompu par le tribunal . Il a été mis en liberté provisoire avec quelques mesures de contrôle judiciaire dont une interdiction de manifester.

L’explosion d’une bombe a détruit une voiture occupée par des mercenaires au service de l’occupant turc dans le district de Zeydiyê, à Afrin. Il y aurait eu des morts et des blessés dans l’explosion et Abu Emar, chef du conseil local d’Afrin, l’institution coloniale créée par l’État turc pour gouverner le canton kurde d’Afrin, se trouvait également à bord du véhicule. Canton le plus occidental du Rojava, Afrin est sous occupation turque depuis 2018. Les jihadistes syriens armés et payés par les Turcs, la Division Hamza (Furqat al-Hamza) et la Brigade Suleiman Shah (Al-Amshat), y font régner la terreur, perpétrant enlèvements, extorsions, pillages, torture et abus sexuels sur les habitants d’Afrin. Sont particulièrement visées les femmes kurdes. Au moins 99 femmes ont été tuées, 74 violées ou agressées sexuellement, et plus d’un millier enlevées à Afrin depuis l’occupation de la région.

Les forces d’occupation israéliennes ont tué un adolescent palestinien samedi 9 dans le camp de réfugiés d’al Arroub, près de la ville d’Hébron. Les forces israéliennes ont tiré des balles réelles et des grenades lacrymogènes sur plusieurs jeunes hommes et enfants à l’entrée du camp, causant le décès de Milad Munther al-Raee, âgé de 16 ans. Les autorités d’occupation accusent le jeune d’être un lanceur de cocktail Molotov. L’adolescent a été tué d’une balle dans le dos.

 

C’est la grève de la faim la plus large et la plus longue dans l’histoire du royaume : 804 prisonniers politiques, incarcérés dans la prison de Jaw, ont entamé une grève de la faim depuis le 7 août. Ils réclament plus de temps hors de leurs cellules et l’accès à des soins médicaux adéquats. Détenus dans la prison de Jaw dans le sud-est du Bahreïn, les grévistes représentent près d’un tiers de la population carcérale. Ce n’est pas la première fois que la prison de Jaw connaît une rébellion de cet ordre. Des émeutes avaient éclaté – avant d’être violemment réprimées – en 2015 pour protester contre la surpopulation carcérale et les mauvaises conditions de vie. Plusieurs rassemblements de soutien, fait rare, ont eu lieu depuis pour appeler à leur libération et à la chute du monarque Hamed ben Issa al-Khalifa, intronisé en 2002. Des centaines de Bahreïniens ont ainsi scandé « La chute d’Hamad » à Jidhafs, le vendredi 18 août.

Safa Aeli, 30 ans, l’oncle de Mahsa Amini, la jeune kurde dont l’assassinat par la police des mœurs a déclenché en Iran des mois de manifestations, a été arrêté par les forces de sécurité dans sa ville natale de Saqez et détenu dans un lieu inconnu. Les forces iraniennes ont investi la demeure de Safa Aeli en dehors de tout mandat. La ville de Saqez est placée sous haute surveillance sécuritaire à quelques jours de l’anniversaire de la mort de Mahsa Amini, et des caméras ont été installées autour de la tombe de la jeune femme décédée à 22 ans. Six organisations politique du Kudistan iranien ont appelé à une grève générale le 16 septembre, pour le premier anniversaire du mouvement « Jin Jiyan Azadî ».

 

 

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Huit Palestiniens ont été blessés, samedi, lors d’affrontements avec l’armée israélienne et des colons, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Un groupe de colons sous la protection de l’armée israélienne a attaqué des agriculteurs palestiniens,alors qu’ils se trouvaient sur leurs terres dans la région de Ras Al-Nakhl, aux abords du village de Qusra, au sud de Naplouse. Les habitants ont tenté de riposter à l’attaque, ce qui a déclenché des affrontements, au cours desquels, six Palestiniens ont été blessés par des balles métalliques recouvertes de caoutchouc. Deux autres ont été visés par des pierres. Toujours dans le nord de la Cisjordanie,  deux jeunes Palestiniens ont été blessés par des balles métalliques recouvertes de caoutchouc et que des dizaines d’autres ont été asphyxiés lors d’affrontements avec l’armée israélienne, dans le village de Kafr Qaddum, à l’est de Qalqilya. Par ailleurs, les forces israéliennes ont enlevé, vendredi soir et samedi, sept Palestiniens originaires de diverses régions de Cisjordanie occupée, dont deux anciens prisonniers et une jeune femme. 

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Sur invitation du ministère israélien des Affaires de la diaspora, 35 policiers belges provenant de de sept zones de police flamandes ont suivi une formation en Israël. Pendant une semaine, ces policiers ont suivi une formation intitulée On coping with antisemitism and global terror (Comment faire face à l’antisémitisme et au terrorisme mondial). Sur la photo d’accompagnement que la zone de police Westkust a publiée en ligne, quatorze agents de police sont visibles sous les drapeaux belge, flamand et israélien. Au milieu du groupe figure le bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever (N-VA). Celui-ci avait rejoint les policiers alors qu’en compagnie de Flanders Investment & Trade, de l’ambassade de Belgique à Tel-Aviv et du consulat général à Jérusalem, il effectuait un voyage qui l’a amené à Haïfa, jumelée avec Anvers, mais aussi à Jérusalem-Est, illégalement annexée par Israël, ainsi que Bethléem. Pour couronner le tout, le séminaire a eu lieu dans un local d’IMI Academy, une filiale du producteur d’armes Elbit Systems.

Un Palestinien a été par un soldat israélien dans la ville de Tubas, dans le nord de la Cisjordanie. Abdul Rahim Ghannam, 36 ans, a été tué d’une balle dans la tête alors que des manifestations et des affrontements avaient lieu entre les habitants de Tubas et les forces d’occupation effectuant un raid pour arrêter un membre présumé de la résistance. Ces forces israéliennes ont encerclé la maison d’Ahmed Abu Arra dans la ville d’Aqaba, et tiré deux missiles sur la maison, l’endommageant gravement (photo). Elles ont ensuite procédé à des arrestations.

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Des affrontements ont éclaté entre des habitants de la ville de Zakia, dans les environs de Damas, et des militants locaux liés à la 4e brigade, dirigée par Maher Assad, le frère de Bashar Assad. Ces affrontements ont éclaté après qu’un individu recherché de la ville ai été tué alors qu’il était poursuivi par des membres de la milice. Les habitants de Zakia ont brûlé plusieurs maisons de miliciens locaux au cours d’affrontements qui ont duré plusieurs heures et qui ont causé la mort de cinq personnes, trois de la 4e brigade et deux hommes armés de la ville.

Manifestation contre le régime le 25 août à Zakia

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