Le procédé Smartwater consiste à pulvériser une solution aqueuse, inodore et incolore, contenant un polymère capable de rester six mois sur la peau et à vie sur les vêtements, et rempli de composants chimiques qui ont chacun leur code. Un encodage capable de confondre les auteurs d’un délit, même des années plus tard grâce à une base de données recensant tous les liquides Smartwater. Ce procédé est déjà utilisé par la police lors d’opérations « sous couvert ».

Le système commence en France une application anti-intrusion et anti-hold-up. Il vient d’être installé sur les plafonds du casino d’Aix-en-Provence, la police judicaire interrégionale étant techniquement préparée à exploiter le procédé. La police judiciaire dispose de lampes à UV réfléchissant la lumière du liquide. Si cela brille, cela veut dire que la personne était sur le lieu du braquage. La base de données permet de déterminer la date et le lieu du braquage.

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Description détaillée du procédé

Depuis plusieurs jours, les habitants de La Réunion manifestent à travers l’île pour dénoncer l’augmentation continue du coût de la vie. Des affrontements ont quotidiennement opposé les manifestants et les forces de l’ordre. Au total, celles-ci ont jusqu’à présent procédé à l’arrestation de 233 personnes, parmi lesquelles 159 ont été placées en garde à vue, accusées entre autre de tentative de cambriolage, de vol, de recel ou de violence à agent. Depuis jeudi, une vingtaine de manifestants ont été condamnés par les tribunaux correctionnels de Saint-Denis et de Saint-Pierre. Les peines prononcées sont extrêmement lourdes, allant de huit mois de prison avec sursis à deux ans ferme.

Plus de 75.000 personnes ont manifesté ce samedi leur opposition au projet de ligne ferroviaire entre Lyon et Turin ainsi que pour exiger la libération des militants arrêtés le 26 janvier dernier. Depuis le début du mouvement de contestation, les autorités répriment violemment toutes les actions des habitants qui luttent pour la préservation de leur vallée. En janvier, elles ont mené une vague de perquisitions dans plus de dix villes, interpellant un grand nombre de personnes. Samedi, la manifestation longue de sept kilomètres s’est déroulée dans le calme, en l’absence quasi-totale de policiers. Par contre, les manifestants rentrant du rassemblement par le train de Turin ont violemment été accueillis sur le quai de la gare par un fort contingent de policiers anti-émeutes.

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Jeudi, la sous-direction de la lutte antiterroriste (SADT) avait interpellé un homme d’une trentaine d’année, forgeron de profession, qu’elle soupçonnait d’avoir façonné les crochets ayant servi au sabotage des caténaires d’une ligne TGV en novembre 2008. Placé en garde à vue, ce dernier a été libéré vendredi soir sans avoir été présenté au juge d’instruction. La SADT a néanmoins précisé qu’il pourrait être reconvoqué ultérieurement.

Depuis plusieurs jours, les employés bloquent la production de l’usine allemande Meister de Sprimont spécialisée dans les pièces automobiles, pour protester contre une future délocalisation. Profitant du week-end la direction a voulu récupérer des pièces produites dans l’entreprise, de gré ou de force, à l’aide d’une milice lourdement armée. Armés (matraques, battes de baseball et gaz au poivre) et équipés de gilets par-balles, venus d’Allemagne, les miliciens ont investi l’entreprise à 14h, tenant de séquester les trois ouvriers qui assuraient la maintenance. L’un d’eux a pu prévenir l’extérieur et la police et les autres grévistes sont arrivés.
Les trois ouvriers ont porté plainte pour coups et blessures. A l’heure qu’il est, les hommes du groupe privé sont bloqués à l’intérieur avec trois camionnettes et deux camions. Dehors, une cinquantaine de travailleurs et de syndicalistes refusent de les laisser sortir et cela risque de durer toute la soirée. Une trentaine de policiers se trouvent également sur place.

EDIT:
Les miliciens de Meister ont été évacués par la police cette nuit. Le matériel qu’ils comptaient embarquer a été déchargé de leur camion et remis dans l’usine. Travailleurs et délégués ont désormais levé le camp. Les miliciens de Meister ont vraisemblablement fouillé tous les casiers du personnel à l’intérieur de l’entreprise. Certains dégâts matériels ont également été constatés.

Benjamin Manzera, 54, un important cadre maoïste, ses deux fils de 7 et 10, et un autre cadre de la NPA ont été abattu par l’armée près de Pili, dans la région de Bicol. La fille de benjamin Manzera, âgée de 14 ans a été blessée. Le porte de parole de l’armée prétend que les militaires ont « répondu à des coups de feu » pour expliquer ce qui ressemble davantage à un massacre pur et simple.

En juin 2012, 2.500 vidéopatrouilleurs seront formés à Paris. Le Forum des Halles (1er), où le système est testé depuis trois mois, en donne un aperçu. 260 caméras sont braquées sur tous les recoins du souterrain du centre commercial. Sur un mur, d’immenses écrans divisés en quatre affichent les images. Quand un groupe suspect est identifié, la centrale envoie quelques-uns des quarante policiers susceptibles d’être vidéoguidés sur cette zone. L’opérateur peut suivre le groupe de caméra en caméra, actionner un zoom, etc.

Le soir du 29 janvier, les bureaux du Kapo, le service de renseignements SAII IMD (délits à motivation politique) de la police, a été attaqué à Zurich. Les vitres ont été brisées, l’entrée et l’intérieur « redécorés » avec de la peinture. Un communiqué expose que cette attaque est « une réponse à la répression contre la résistance anticapitaliste à Berne, Bâle, Davos et Zurich ».

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