Le dimanche 17 octobre à 17H30, le Secours Rouge vous invite au local Sacco-Vanzetti à une soirée débat sur le thème de la criminalisation de
l’antisionisme. A 19h, projection de « Censoring Palestine : The Weaponization of Antisemitism » (sous-titré en français). A 19h30, vidéo-conférence avec le Collectif Palestine Vaincra de Toulouse. Les bénéfices de la soirée seront reversés au fond de solidarité pour 4 militants antisionistes poursuivis à Milan (voir notre article).

Cette soirée s’inscrit dans la Semaine de solidarité avec les prisonniers et prisonnières palestinien.ne.s des locaux du réseau « Zone Midi ».
Voici les autres dates de cette semaine:
Lundi 18 octobre, 19H, à La Grue (rue du Danemark 70B à 1060 BXL)
Avec Michel Staczewski, professeur d’histoire et membre de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique: introduction sur la colonisation de la Palestine (récapitulatif historique et aperçu de la situation actuelle). Cette présentation sera suivie d’un échange à partir des questions du public.
Mercredi 20 octobre, à partir de 18H, au Lagrange Point (114 rue des Tanneurs, 1000 BXL)
Table d’écriture de lettre aux prisonniers et prisonnières palestinien.ne.s, avec des arabophones qui pourront aider les non arabophones.
Jeudi 21 octobre, 18H30, à La Vieille Chéchette (2-6 rue du Monténégro, 1060 BXL)
Projection du documentaire : « 18 fugitives : les vaches de l’Intifada » suivie d’un temps de discussion/réflexion sur la désobéissance civile.
Jeudi 21 octobre, 20H à La Forge (26 rue de la forge, 1060 BXL)
Projection du film « Derriere les Fronts » (Alexandra Dols, 2017). Atelier d’écriture de lettre pour la prisonnière palestinienne Khitam Saafin. Exposition des Lettre de Khalida JarraJarrar.

Trois membres du Parti Communiste d’Inde (Maoïste), dont deux femmes, ont été tué.e.s par les forces de sécurité de l’état d’Odisha près de la zone de Tulasipahad, ce mardi matin. La fusillade a eu lieu dans la réserve forestière de Tulasi, près de la frontière Odisha-Chhattisgarh, entre des forces de contre-guérilla effectuant une opération de ratissage et une groupe de 20 ou 30 guérilleros. Les forces de sécurité, qui comprenaient des membres du SOG (Special Operations Group) et de la DVF (District Voluntary Force), ont deux blessés dans leurs rangs – l’un d’eux a dû être évacué par hélicoptère. Deux armes et du matériel politique ont été récupéré sur le terrain par les forces de sécurité qui poursuivent leur opération de ratissage.

Guérilleros maoïstes

Guérilleros maoïstes

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Un nouveau projet de loi du gouvernement fédéral prévoit d’obliger les fournisseurs de services de télécommunication de permettre aux forces de l’ordre (police, justice, sécurité de l’Etat…) de déchiffrer ce qui est échangé dans les applications de messageries cryptées de type Whatsapp ou Signal par certains utilisateurs spécifiques. Autrement dit, les fournisseurs de services seront obligés de « désactiver » le cryptage pour des utilisateurs visés par des enquêtes policières et judiciaires.

Le problème généralement soulevé, c’est qu’il n’existe aucun moyen de simplement « désactiver » le cryptage pour certains utilisateurs. Par conséquent, c’est l’ensemble des communications cryptées qui deviendra accessible, et non plus exclusivement celles de personnes qui intéressent la police et la justice. Certains dénoncent que l’affaiblissement du cryptage rendra les Belges beaucoup plus vulnérables aux attaques malveillantes. La protection de la vie privée est aussi évoquée. Cinquante ONG, universités et entreprises impliquées dans la protection de la vie privée et le cryptage ont publié une lettre ouverte contre le projet de loi. L’autorité belge de protection des données a déjà fait part de ses vives préoccupations dans un avis antérieur sur le projet de loi.

Mais surtout et plus fondamentalement, comme de nombreuses propositions de lois du même genre, celle-ci ne semble pas comprendre les techniques et technologies impliquées ni proposer de solution réaliste à son application.

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Dans l’après-midi du vendredi 8 octobre, un gang engagés par le directeur du pénitencier du Grand Téhéran et des services de sécurité  a attaqué des prisonniers politiques à coups de poignards, de machettes et de coups de poing américains. Un certain nombre d’entre eux, dont Akbar Bagheri, Pouya Ghobadi, Shapour Ehsaniarad, Ismail Guerami et Akbar Faraji ont été grièvement blessés et emmenés au centre médical de la prison. Les gardiens, au courant du raid, ont délibérément fermé la salle pour empêcher les prisonniers politiques de sortir et faciliter l’agression. Ce n’est qu’une fois l’attaque terminée et les prisonniers blessés qu’ils ont ouvert la porte de la salle. Le directeur de la prison supervisait l’opération au fond de la salle.

Akbar Bagheri a été condamné à neuf ans de prison pour appartenance à l’organisation des Moudjahidine du peuple et « activités de propagande contre le régime ». Pouya Ghobadi, 27 ans, est incarcéré depuis deux ans et demi pour les mêmes motifs, sans condamnation. L’appareil judiciaire des mollahs a fixé une caution de 50 milliards de tomans pour sa libération provisoire, ce qu’aucune famille ne peut fournir. Ismail Guerami, 67 ans, retraité protestataire est condamné à 5 ans de prison, et le militant syndical Shapour Ehsani-Rad, à 6 ans de prison.

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Depuis le 5 octobre, les agriculteurs protestent du fait que leurs terres sont couvertes d’une poussière de charbon en raison du transport de charbon de Banadag dans le district de Hazaribagh, dans l’état du Jharkhand. Leur protestation s’est transformée en bataille rangée ce dimanche 10 octobre, lorsque des affrontements ont éclaté entre les manifestants et la police qui voulait leur faire évacuer le corridor de transport. Tandis que les villageois jetaient des pierres sur les véhicules de police, provoquant le bris des vitres de plusieurs véhicules, la police a eu recours à des charges à la canne et à des grenades lacrymogènes. Beaucoup de villageois et de villagoises ont été blessés dans cet affrontement, 24 ont été hospitalisés.

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Des affrontements ont éclaté, dimanche, entre manifestants et forces de l’ordre lors d’une marche pour les Mapuches, principal peuple autochtone du Chili, faisant une morte et 17 blessés, et entraînant une dizaine d’arrestations à Santiago. La «Marche pour la résistance mapuche et l’autonomie des peuples» a eu lieu au centre de la ville. A l’approche d’une des avenues principales de la ville, la police a tenté de disperser la manifestation avec des engins lanceurs d’eau et des gaz lacrymogènes. Les manifestants ont riposté à coups de bâtons, de jets de pierres et de tirs de feux d’artifices, dans des d’affrontements qui ont duré au moins 40 minutes. Une avocate de 43 ans, a été mortellement blessée un feux d’artifice tiré par un groupe de personnes cagoulées en direction du groupe de policiers à côté l’avocate se tenait.

Après que l’administration soit revenue sur sa promesse d’organiser une réunion avec les d’agriculteurs, un grand nombre de ces derniers ont brisé aujourd’hui les barricades de la police et se sont rendus devant la résidence du ministre des Finances de l’état, dans le village de Badal. Malgré le déploiement d’une importante force policière lourde appuyé par des véhicules anti-émeutes, les agriculteurs ont facilement débordé le résistance. Ils ont même décidé une manifestation illimitée devant la résidence du ministre en plantant une tente sur la route et en bloquant les deux entrées.

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De violents affrontements ont éclaté, ce vendredi matin 8 octobre, dans la ville de Qabatiya, au sud de Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les unités d’Al-Yamam de l’armée d’occupation ont pris d’assaut la maison d’un Palestinien recherché Chadi Zakarneh à Qabatiya. Ce dernier a réussi à échapper au large cordon de sécurité imposé dans la région. Les forces d’occupation ont alors menacé sa famille, puis assiégé et perquisitionné toute la ville. Les forces d’occupation ont arrêté les deux frères, Nimr et Mohammad Talal Zakarneh, après avoir pris d’assaut Qabatiya et mené des perquisitions dans leur domicile. Cette agression a provoqué le déclenchement d’affrontements entre les jeunes palestiniens et les forces d’occupation. Les affrontements se sont étendus à l’usine Abu George entre les localités de Qabatiya et Zababdeh.

 

Il y a un an et demi, une liste de clients fuitée établissait que divers services de police et gouvernementaux recouraient à Clearview AI, y compris en Belgique. La nouvelle fut en son temps démentie par la Police Fédérale (voir notre article). Un porte-parole avait à l’époque déclaré qu’à sa connaissance, ce logiciel n’avait jamais été utilisé, qu’il n’y avait aucune preuve qu’il en soit ainsi et qu’on n’envisageait pas de recourir à Clearview AI. Cela apparait comme un mensonge.

En réaction à quelques questions parlementaires, la ministre de l’intérieur a confirmé  que le logiciel de reconnaissance faciale illégal a quand même été utilisé. « En octobre 2019, deux enquêteurs, dans le cadre d’une taskforce Europol d’identification de victimes, ont eu accès à une licence d’essai valable une durée limitée », a reconnu la ministre à la Chambre. Elle insiste cependant sur le fait qu’il ne s’est pas agi d’une utilisation structurelle du logiciel (il s’agirait de « test ») et que la loi belge ne le permet du reste pas. Clearview a collecté et collecte des milliards d’images d’Instagram, Facebook, Twitter et YouTube entre autres et peut ainsi par exemple aisément relier une caméra de surveillance à une identité ou à un profil sur des médias sociaux. Or ces images sont collectées sans autorisation. Aux Etats-Unis notamment, l’entreprise a déjà été mise en accusation, et au Canada, le contrôleur national de la confidentialité déclare que ClearView enfreint la loi (voir notre article).

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