La commission de la libération conditionnelle de l’État de New York a refusé pour la neuvième fois la remise en liberté de Jalil Muntaqim, un ancien Black Panther emprisonné depuis 47 ans. Cette commission, composée de trois membres a voté à deux voix contre une le maintien en détention de Jalil Muntaqim. Jalil Muntaqim, alias Anthony Bottom, est incarcéré dans l’établissement pénitentiaire à sécurité maximale de Sullivan, dans le nord de l’État de New York.

Jalil Muntaqim avait été condamné pour la mort de deux policiers tués dans une fusillade à Harlem. À l’époque, la Black Liberation Army avait revendiqué la responsabilité de l’attaque. Muntaqim, alors âgé de 19 ans, Herman Bell et Albert «Nuh» Washington avaient été arrêtés quelques semaines après la fusillade. Albert «Nuh» Washington est mort en prison en 2000. Herman Bell a récemment été libéré, il avait exprimé sa condamnation de l’action de 1971.

Jalil Muntaqim, AKA Anthony Bottom

Jalil Muntaqim, AKA Anthony Bottom

La présidente du tribunal correctionnel de Nancy, lundi 24 décembre, à prononcé un jugement à l’encontre des quatre prévenus interpellés pendant l’acte VI des gilets jaunes à Nancy qui avait donné lieu à de violents affrontements avec les forces de l’ordre. Un ouvrier d’une trentaine d’année, qui travaille dans une papeterie de Nancy, a été condamné à un an de prison ferme avec mandat de dépôt. Et un forgeron originaire de Bettendorf (Haut-Rhin), âgé de 21 ans, a lui aussi été condamné à une peine d’un an de prison ferme. Deux autres personnes, âgés de trente ans, ont été condamné à une peine « aménageable » de six mois.

Arrestation d'un gilet jaune à Nancy

Arrestation d’un gilet jaune à Nancy

Alors que des dizaines de personnes ont été défigurées par des tirs policiers ces dernières semaines, dans le cadre du mouvement des Gilets Jaunes, le gouvernement a lancé un appel d’offre a été publié pour l’acquisition de lanceurs multi-coups sur le Bulletin Officiel des Annonces des Marchés publics.

Dans cet appel, le gouvernement compte acheter 450 nouveaux fusils Penn Arms qui permettent de tirer des munitions en rafale. Ces flash-balls à barillet permettent de tirer six cartouches en quelques secondes sur des manifestants. Le calibre du barillet permet de tirer aussi bien des balles en caoutchouc que des grenades lacrymogènes ou explosives. L’appel d’offre comprend aussi l’achat de 1280 lanceurs mono-coups supplémentaires ! Il s’agit des célèbres LBD 40 qui ont éborgné et blessé des centaines de manifestants.

Lien vers l’appel d’offre officiel

Un Penn Arms Launcher

Un Penn Arms Launcher

Amazon a déposé un brevet pour une technologie de reconnaissance faciale liée à des caméras de sécurité pour les portes d’entrée. Le logiciel recouperait les images capturées avec une base de données — personnalisable par l’utilisateur — de personnes « suspectes », et appellerait immédiatement la police. Sans qu’à aucun moment, il y ait une intervention humaine.

Le brevet porte sur un système intégré aux services de police. Il relie les visages des personnes qui marchent à proximité d’une caméra de surveillance placée sur une porte d’entrée, avec une base de données de personnes « suspectes ». Si le visage reconnu correspond à un des profils de la banque de données, le système contacte immédiatement la police. Le brevet laisse ouverte la possibilité pour les utilisateurs de ces caméras d’ajouter eux-mêmes des photos de personnes « suspectes » à cette base.

En avril, le géant américain acquérait Ring, une entreprise de vidéosurveillance et de sonnettes connectées. Amazon propose également un système de reconnaissance faciale depuis 2016, appelé Rekognition, qu’elle vend notamment aux services douaniers (voir notre article). L’entreprise dispose donc déjà de ressources suffisantes à la mise en place d’un tel système.

Une sonnette du système Ring

Une sonnette du système Ring

Des prisonniers du MKP de la prison de Siliviri ont annoncé qu’ils entameraient une grève de la faim de 3 jours en solidarité avec la prisonnière politique Leyla Güven. Cette députée HDP d’Hakkari et coprésidente du Congrès de la société démocratique (DTK) est détenue dans la prison de Diyarbakır. Elle est actuellement en grève de la faim depuis le 8 novembre pour attirer l’attention de l’opinion publique internationale sur le régime d’isolement imposé à Abdullah Öcalan. De nombreux militants, dans les prisons et à l’extérieur, ont soutenu cette initiative par des grèves de la faim solidaire en Europe, en Turquie et au Kurdistan.

Combattants de la HKO, branche armée du MKP (Parti Communiste Maoïste)

Combattants de la HKO, branche armée du MKP (Parti Communiste Maoïste)

Sebahat Tuncel, co-présidente du Parti démocratique des Régions (DBP) et militante féministe et socialiste est détenue depuis novembre 2016 dans la prison de type F de Kocaeli. Elle s’est vue infliger une sanction disciplinaire pour une durée de dix mois, au motif de sa participation à la grève de la faim démarrée par Leyla Güven au Bakur (Kurdistan turc) le 7 novembre, pour dénoncer le régime carcéral dont est victime Abdullah Öcalan. Le leader kurde, incarcéré depuis près de vingt ans, est coupé de tous liens extérieurs, depuis 2016.

La députée est ainsi condamnée à l’isolement, interdite de tout contact avec l’extérieur et toutes activités au sein de la prison. Ce régime disciplinaire dans une prison dite de type F est surnommé par les détenues « la mise au tombeau. »

Turquie : Sanction disciplinaire pour une gréviste de la faim

La France s’était engagée en 2015 à déclassifier les documents permettant de faire la lumière sur la répression des maquis indépendantistes durant l’occupation du Cameroun des années 1957 à 1969. Une partie de cette documentation a été volée à l’Union des population du Cameroun (Upc) et sera à nouveau rendue publique. L’Upc est un parti politique, fondé le 10 avril 1948, dont la plupart des leader seront assassinés. La mise à disposition de ces documents va permettre de revoir l’histoire la sanglante répression auquel le Cameroun a fait face de la part de l’Etat français avant son indépendance, le 1er janvier 1960.

Cameroun : déclassification par la France de documents concernant l’indépendance

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Les soldats israéliens ont blessé de nombreux Palestiniens dimanche dans le camp de réfugiés d’al-‘Arroub, au nord de Hebron, en Cisjordanie. Les forces d’occupation ont effectué un grand raid dans le camp, tirant des grenades lacrymogènes et offensives. Les militaires ont effectués des perquisitions tandis que des manifestants s’opposaient à eux. Les forces d’occupation ont également fermé les portes du campus local de la Palestine Technical University (Kadoorei).

Le camp d'al-Arroub (archive)

Le camp d’al-Arroub (archive)

La police de Liège en Belgique déclare qu’elle s’équipe d’un nouveau logiciel « d’analyse et d’exploitation des réseaux sociaux de la zone », pour un budget de 26.000 euros et qui serait capable d’analyser le contenu des réseaux sociaux. Ce logiciel serait opérant d’ici quelques semaines. Il permettra aux forces de l’ordre de poursuivre un double objectif : faire du renseignement et mener des enquêtes judiciaires.

Source de renseignement et d’archive, les réseaux sociaux sont aussi un lieu d’organisation sur lequel les autorités cherchent à avoir plus de contrôle, notamment pour prévoir ce qui selon eux relèvent d’un trouble à l’ordre public.

Belgique : La police de Liège acquiert un logiciel pour surveiller les réseaux sociaux

Les guérilleros de la NPA ont tendu une embuscade à un véhicule militaire du 43e bataillon d’infanterie de l’armée philippine, mardi 18 décembre à Catarman, dans le Samar du Nord. Les militaires effectuaient une mission logistique lorsque les maoïstes ont fait exploser un IEd sur le passage de leyur véhicule, avant d’ouvrir le feu à l’arme automatique. Quatre militaires ont été blessés, les militaires ont répliqués, provoquant une intense fusillade. Deux civils ont été légèrement blessés par des balles perdues.

Un des civils blessé dans la fusillade

Un des civils blessé dans la fusillade