Un commandant maoïste connu, Chirag Da alias Pramod alias Ram Chandra Mahto a été abattu samedi matin dans la zone forestière de Jamui Charkapaththar (état de Bihar). Chirag Da, qui était le membre du Purvi Bihar Paschimottar Jharkhand Special Area Committee du PCI(M), était recherché pour 20 dossiers dans le Bihar et plus de trois douzaines de cas dans le Jharkhand. Ces deux états offraient une prime importante pour sa capture. Toujours dans le Bihar, un sous-inspecteur adjoint de la police a été tué dans une fusillade avec des guérilleros lors d’une opération de ratissage dans le village de Lathiakoresi (district de Munger).

Chirag Da

Chirag Da

Les forces de sécurité turques ont été attaquées par des combattants kurdes lors d’une opération qui visait à nettoyer les tranchées creusées par les insurgés Cizre. Un soldat et un policier ont été blessés et sont décédés ultérieurement à l’hôpital dimanche, a reconnu l’état-major turc qui revendique la mort de trois combattants du PKK dans le même combat.

A Cizre dans le quartier Cudi, il y a trois jours, des tirs au canon de char ont touché 25 personnes et ont fait 3 morts. Les blessés et les corps des morts se trouvent toujours prisonniers d’un immeuble qui continue à être la cible de bombardements de l’armée. Les 25 blessés dont 14 graves, ne peuvent pas être évacués à l’hôpital et les survivants essayent de leur apporter les premiers soins avec les moyens du bord. L’immeuble se trouve dans l’avenue de Caferi Sadık et les rescapés sont cachés dans la cave. Il s’agit d’une habitation, donc le matériel de secours est très limité, voire inexistant. Afin de stopper ou au moins ralentir les hémorragies pour les blessés, ils utilisent le coton des oreillers. Trois personnes ont succombé déjà à leurs blessures.

La ville de Cizre

La ville de Cizre

La mobilisation se poursuit pour obtenir le retrait des poursuites des 8 salariés de Goodyear qui ont lutté pour garder leur emploi et se sont vus condamnés à 2 ans de prison dont 9 mois ferme (voir notre article). Un rassemblement aura lieu ce jeudi 4 février place de la Nation à Paris à 11 H.

Rassemblement à Marseille le 26 janvier

Rassemblement à Marseille le 26 janvier

Seize guérilleros des FARC ont été libérés pour la première fois dans le cadre du processus de paix négocié avec le gouvernement colombien. « C’est un premier geste unilatéral du gouvernement après avoir évalué le respect du cessez-le-feu unilatéral par les FARC, la diminution de la violence qui en découle et les avancées du processus », a annoncé le bureau du Haut commissaire pour la paix dans un communiqué.

L’ONU a accepté lundi de superviser le règlement final du conflit vieux d’un demi-siècle entre le gouvernement colombien et les FARC. Aux termes d’une résolution du Conseil de sécurité adoptée à l’unanimité, une « mission politique » de l’ONU sera établie, à la demande des deux camps, avec des observateurs internationaux chargés de surveiller notamment le désarmement de la guérilla. La mission sera mise en place « pour une période de douze mois », avec une possibilité d’extension, afin de « surveiller et vérifier » un cessez-le-feu bilatéral définitif, la cessation des hostilités et le dépôt des armes par les deux camps.

Sept des seize prisonniers libérés

Sept des seize prisonniers libérés

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Il s’est tenu samedi à Liège une journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens.
Lors des débats avec la salle, le porte-parole du Comité lillois de solidarité avec la résistance palestinienne a longuement évoqué la légitime lutte armée, le sort intolérable des prisonniers, la situation de Georges Ibrahim Abdallah. D’autres intervenants ont dénoncé les accords d’Oslo et la collaboration de l’Autorité Palestinienne avec l’occupant, et demandé la reprise de la lutte armée par l’OLP. Enfin, il a été longuement question du sort des prisonniers, détenus illégalement par l’entité sioniste, et d’un palestinien réfugié dans une ambassade qu’Israël veut faire extrader. Notre Secours Rouge a tenu un stand. L’après-midi s’est terminée sur une manifestation culturelle.

Des participants à la journée avec des affiches appelant à la libération de Georges Abdallah

Des participants à la journée avec des affiches appelant à la libération de Georges Abdallah

Les forces israéliennes ont blessé sept manifestants Palestiniens au cours de nouveaux affrontements dans la ville de Bethléem vendredi. Les Palestiniens ont été touchés par des balles en caoutchouc au cours des affrontements, et une douzaine d’autres Palestiniens souffert excessive inhalation de gaz lacrymogène lors d’attaques par les forces israéliennes. Pendant ce temps, les troupes israéliennes ont attaqué une manifestation hebdomadaire dans le village de Nabi Salih au nord-ouest de la ville de Ramallah. Un activiste étranger a été blessé à balle réelle tirée par les forces israéliennes. Sept Palestiniens ont également été blessés par balle lors d’affrontements dans la partie orientale de la bande de Gaza, un des blessés est dans un état critique.

Manifestants palestiniens en Cisjordanie

Manifestants palestiniens en Cisjordanie

Des rassemblements ont lieu dans 70 villes pour demander la levée de cet état d’exception, refuser d’inscrire la déchéance de nationalité pour les binationaux dans la Constitution, et demander la fin de la répression ciblée de certaines population. L’appel à manifester a été lancé par les collectifs « Nous ne céderons pas » et « Stop état d’urgence », qui regroupent notamment des syndicats (CGT, FSU, Syndicat de la magistrature), des associations et des organisations de défense des droits de l’homme. Ce rassemblement a lieu trois jours après que le Conseil d’Etat a rejeté un recours de la LDH demandant la levée de l’état d’urgence, et alors que le gouvernement a l’intention de prolonger cet état d’exception jusqu’en mai. Le cortège parisien a rassemblé quelques milliers de personnes de la place de la République à celle du Palais Royal.

La manifestation à Paris

La manifestation à Paris

L’armée et la police ont lancé en décembre une vaste offensive dans le district de Sur et dans plusieurs autres villes, sous couvre-feu total, pour réduire l’insurrection de la jeunesse kurde qui ont levé des barricades et creusé des tranchées. L’offensive des forces turques pour reprendre le contrôle du district est extrêmement brutale, n’hésitant pas à faire usage de tirs d’artillerie en zone urbaine. Près de 200 civils kurdes ont ainsi été tués. Dans le district historique de Sur, à Diyarbakir, le couvre-feu en place depuis le 2 décembre a été étendu à cinq quartiers supplémentaires et à une rue pour permettre aux forces de l’ordre de reprendre le contrôle de la ville. Un couvre-feu règne depuis près de 50 jours dans la ville de Cizre, alors que celui qui visait la ville de Silopi a été levé partiellement la semaine dernière.

Quatre soldats turcs ont été tués mercredi lors de violents affrontements avec des combattants du PKK à Diyarbakir, où un couvre-feu controversé a encore été renforcé. Les combats ont éclaté dans le district de Sur, lorsque des hommes du PKK ont ouvert le feu sur des soldats avec des armes automatiques et des lance-roquettes. Trois soldats ont été tués et six autre blessés, un quatrième soldat est décédé plus tard de ses blessures à l’hôpital.

Insurgé kurde à Cizre

Insurgé kurde à Cizre

Les travailleurs de la société ferroviaire sénégalaise Transrail sont confrontés depuis longtemps au problème des retards dans le paiement des salaires. De nombreuses grèves et manifestations ont eu lieu contre ce phénomène. En décembre, une manifestation des travailleurs de Transrail avait été l’occasion d’incidents violents. Le secrétaire d’Etat au réseau ferroviaire vient d’avertir les grévistes, : « ceux qui continueront à observer le mouvement de grève seront sanctionnés administrativement et financièrement (…). S’ils continuent la grève, nous allons les renvoyer et nous n’allons pas leur payer de salaire. »

Un train de Transrail

Un train de Transrail

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Depuis le début du mois de janvier, des troupes des Forces Démocratiques Syriennes (QSD), l’alliance formée autour des YPG ont traversé l’Euphrate vers l’ouest dans l’objectif de libérer la ville de Manbij. L’état turc avait posé l’Euphrate comme une ligne derrière laquelle les forces kurdes de Syrie ne devaient pas avancer sous peines de représailles. Difficile de savoir à l’heure actuelle si les YPG ont effectivement traversé l’Euphrate (la Turquie le nie en tous cas), on sait par contre que Jaysh al-Thuwar (l’Armée des Révolutionnaire, un groupe de la gauche de l’ASL, membre des QSD) est effectivement présent au sud de Manbij.

La libération de Manbij est une énorme source de tensions pour les islamistes et pour l’état turc puisqu’elle pourrait aboutir à la libération de Jarabulus, à l’unification du Rojava et à couper la route aux aides de la Turquie vers l’Etat Islamique. Nous avions écrit il y a trois jours que la situation était extrêmement confuse à Manbij. Des sources fiables YPG auraient déclaré dans les dernières heures qu’une opération d’ampleur se préparerait pour libérer simultanément les villes de Jarabulus et de Manbij. Les YPG traverseraient alors l’Euphrate à deux ou trois endroits en même temps, s’exposant à un conflit ouvert avec la Turquie dans l’immédiat. Les troupes turques sont parées à l’éventualité et seraient déjà présentes à Jarabulus.

D’autres rumeurs, de sources moins sûres, prétendent que l’opération simultanée concernerait également la ville d’Azaz, contrôlée par les factions les plus islamistes de l’ASL et le Front al-Nusra. Ces sources prétendent également que l’opération serait imminente. Si une telle opération massive devait avoir lieu, les islamistes de Daesh, du Front al-Nusra et des factions islamistes de l’ASL se trouveraient coincés à l’ouest et à l’est par les QSD et au sud par les forces loyalistes du régime syrien, qui cherche lui à prendre la ville de al-Bab.

L'opération pourrait ressembler à ça.

L’opération pourrait ressembler à ça.