Un guérillero de la Nouvelle Armée populaire (NPA) a été tué à Esperanza (Agusan del Sur), par les militaires du 26e bataillon d’infanterie. Ceux-ci ont récupéré un fusil M16. Les forces gouvernementales ont également découvert une cache d’armes recelant un  fusil M16, un M203. un lance-grenades, un fusil Garand de calibre .30 M1 et un pistolet (photo).

Des manifestants ont pris d’assaut et incendié le bureau du maire de Pohuwato, dans l’île de Sulawesi, suite à  une marche pour exiger des compensations pour l’activité d’extraction d’or dans leur région par PT Puncak Emas Tani Sejahtera, une filiale de PT Merdeka Copper Gold. Tout a commencé jeudi dans la régence de Pohuwato, dans la province de Gorontalo, sur l’île riche en minerais de Sulawesi, lorsqu’une marche impliquant quelque 2 500 manifestants s’est approchée du bureau du maire local, mais qu’aucun responsable n’a voulu les rencontrer. Après l’incendie du bureau du maire, les manifestants se sont dirigés vers le parlement local  qui a également été endommagé. Plusieurs manifestants ont été arrêtés et des renforts de police gardent les sites.

Six combattants du Front Sud-Ouest de la Nouvelle Armée populaire ont été tués par les troupes du 47e bataillon d’infanterie de l’armée philippine dans le village isolé de Tabugon, dans les Negros Occidental jeudi soir. Les maoïstes tués sont Alejo « Peter/Bravo » de los Reyes, chef d’escouade ; Mélissa « Diane » de la Peña ; Marjon « Kenneth » Alvior ; Bobby « Recoy » Pedro ; et Mario « Reco/Goring » Fajardo Mullon, médecin de l’escouade. Le sixième guérillero n’a pas encore été identifié. Les militaires ont récupéré quatre pistolets de calibre .45 et un revolver de calibre .38 avec des munitions, une grenade à main, des moyens de communications, des effets personnels et des documents politiques.

Combattant de la NPA

Combattant de la NPA

Des affrontements ont eu lieu mardi 19 à l’Université des ressources naturelles et de l’environnement sur le campus de Vudal à Kokopo (sur l’île de Nouvelle-Bretagne).  Répondant à un appel du’ Conseil représentatif des étudiants de l’UNRE (SRC), les étudiants ont manifestés parce qu’ils sont handicapés par la non-reconnaissance de certains cours (ainsi ceux de la nouvelle école de l’Environnement et du Réchauffement climatique). Des incidents ont eu lieu, qui se sont soldés par l’incendie de quatre véhicules appartenant à l’université.

Une opération d’expulsion menée par la Capital Development Authority (CDA) a eu lieu à Chavillage, près de l’E11, et elle a donné lieu à d’intenses affrontements entre les résidents et les forces de sécurité. L’opération visait à récupérer des terrains appartenant au gouvernement qui avaient été illégalement occupés. Les zones ciblées par l’opération étaient Sinyari, Maira Beri et Chontra. Au cours de l’opération, une dizaine de propriétés ont été identifiées et marquées. Cette action a provoqué la colère des résidents locaux, qui ont riposté en jetant des pierres sur l’équipe anti-empiètement et sur la police. En réponse, la police a utilisé des lathi (cannes de bambous), des gaz lacrymogènes et a même tiré des coups de feu. Les troubles ne sont pas restés confinés à Chavillage ; les protestations se sont étendues aux routes adjacentes, entraînant d’autres perturbations dans la région.

Six membres présumés de la Nouvelle Armée populaire (NPA) ont été tués jeudi matin lors de six affrontements successifs avec les militaires du 47e bataillon d’infanterie dans la province de Bohol. Les militaires menaient des opérations de contre-guérilla lorsqu’ils ont rencontré un groupe d’au moins neuf membres présumés du Comité régional maoïste de Bohol, à Sitio Ilaya. Le premier échange de tirs a duré environ 7 minutes, et les maoïstes ont pu décrocher vers le sud. Un autre affrontement a eu lieu entre les maoïstes retraitant une force de blocage vers 8h28. Quatre autres affrontements ont eu lieu par la suite, qui ont entraîné la mort de six maoïstes présumés ainsi que la saisie de sept armes.

 

Cinq paramilitaires anti-guérilla de la Citizens Armed Force Geographical Unit (CAFGU) ont été tués vendredi 1er septembre dans la localité de Mapulot (Tagkawayan, Quezon): les guérilleros maoïstes ont fait exploser un IED au passage de leur patrouille avant d’ouvrir le feu à larme automatique.  Trois autres paramilitaires ainsi qu’un militaire ont été blessés dans cette embuscade qui s’inscrit dans le cadre d’une offensive lancée par la guérilla contre le 85e bataillon d’infanterie de l’armée philippine accusé d’exactions dans la province de Quezon. Cette embuscade intervient moins de deux mois après que la gouverneure de Quezon, Angelina Tan, et des représentants de l’armée et de la police aient déclaré la province « rebel free »…

Plusieurs escarmouches meurtrières ont eu lieu ces derniers jours aux Philippines, opposant les unités de l’armée gouvernementale aux guérilleros maoïstes de la Nouvelle Armée Populaire (NPA). Mercredi, un cadre a la guérilla a été tués par les soldats du 8e bataillon d’infanterie de l’armée. il s’agit de Christopher Tingkayan, un officier du quartier général de la force Neo de la NPA, du commandement des opérations régionales, du comité régional du centre-nord de Mindanao.

Jeudi, un militaire a été tué par la guérilla à Sitio Taleo, dans les Negros Oriental, et samedi, un membre présumé de la NPA a été tué lors d’une opération menée par le 11e bataillon d’infanterie à Sta. Catalina (Negros Oriental).

Les combattants maoïstes de la Nouvelle Armée Populaire a dressé une embuscade au cours de laquelle un caporal du poste de police de Calatrava a été tué  et deux autres policiers, un capitaine et un caporal, ont été blessés. L’embuscade, déclenchée par l’explosion d’un IED au passage d’un véhicule transportant dix policiers,  a été tendue le 9 août à Barangay Minapasok, dans le Negros Occidental. Les guérilleros ont récupéré quatre fusils d’assaut, un pistolet de calibre .45 avant de décrocher. Les maoïstes ont aussi abattu deux indicateurs de police. Ceux-ci avaient servi de guides dans les opérations de combat et assuré la reconnaissance des campements présumés de la NPA, ainsi que la surveillance des civils arbitrairement accusés d’être membres ou sympathisants de l’insurrection maoïste.

La répression anti-syndicale en Corée s’est aggravée quand le gouvernement a effectué des descentes dans les bureaux des syndicats, conduisant à l’arrestation et à l’inculpation de nombreux syndicalistes. Cette répression a tragiquement abouti à l’auto-immolation du syndicaliste Yang Hoe-Dong. Depuis, la protestation le Syndicat coréen des métallurgistes (KMWU) contre la répression syndicale en Corée a pris de l’ampleur.

Plus de 100.000 travailleurs ont participé à une vague nationale de grèves pendant une douzaine de jours en juillet. Ils réclamaient notamment la réforme de la loi sur l’ajustement des relations syndicales et professionnelles et des augmentations de salaire pour tous les travailleurs et travailleuses, en commençant par une augmentation du salaire minimum. Il est en outre demandé le rejet du projet de semaine de travail de 69 heures, et l’arrêt de la répression syndicale par le gouvernement.