Dans le cadre de la journée d’action internationale de solidarité avec les prisonniers politiques républicains et les prisonniers de guerre irlandais, des slogans ont été peints, une banderole accrochée et des tracts diffés samedi à Paris, revendiquant notamment le statut politique pour les prisonniers républicains irlandais et la libération de Martin Corey et Marian Price, qui étaient des militants républicains dans les années 1970 et qui furent libérés de prison, sont de nouveau emprisonnés par l’Etat britannique.
Dans des conditions très difficiles, les prisonniers de guerre de la prison de Maghaberry luttent pour obtenir à nouveau un statut politique, qui avait été gagné par leurs prédécesseurs en 1981, mais qui fut abrogé par leurs anciens camarades dans le cadre des accords de paix de 1998.
D’autres initiatives ont eu lieu en Irlande, en Allemagne et en Italie.

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Pour plus d’information…

Anton Nielsen, militant de 72 ans, a été incarcéré dans la prison de Horseroed au nord de Copenhague, pour avoir soutenu le Front Populaire de Libération de la Palestine à Gaza. Il a été condamné à 2 mois de prison ferme et 4 mois avec sursis pour avoir collecté par le biais de son organisation, le « Comité Horseroed-Stutthof » 17.690 couronnes danoises (environ 3.000 dollars U.S.) au bénéfice du travail humanitaire du FPLP à Gaza. Selon la législation anti-terroriste des USA et de l’Union Européenne, le FPLP est une organisation terroriste et le soutien au FPLP est considéré comme appui au terrorisme. C’est pourquoi le ministre danois de la Justice a accusé Anton Nielsen de soutien au terrorisme. Lors du récent jugement, il a été condamné à 2 mois de prison ferme et 4 mois avec sursis.

Le « Comité Horseroed-Stutthof », dont Anton Nielsen est le président, est l’association des survivants de la résistance danoise durant la deuxième guerre mondiale. Quand les communistes furent déclarés illégaux à l’époque, c’est vers la même prison de Horseroed qu’ils ont été amenés par la police danoise, et de là déportés vers l’Allemagne nazie, où beaucoup d’entre eux sont morts. Le père d’Anton Nielsen, lui-même communiste, avait été envoyé à Horseroed voilà 70 ans… Une manifestation s’est tenue devant la prison pour soutenir Anton Nielsen au moment de son entrée en prison.

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Les autorités ont interpellé ce lundi trois hommes qu’elles suspectent d’appartenir à l’IRA et d’avoir préparé des attaques à la bombe dans la ville de Londonderry. Tous trois, âgés entre 46 et 56 ans, ont immédiatement été placés en détention et interrogés dans un centre proche de Belfast. La police a déclaré avoir découvert un engin suspect le long d’une route à proximité de la ville ainsi qu’un autre à côté de la gare de Newry.

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Entendu par les parlementaires britanniques, Research In Motion, le constructeur canadien célèbre pour sa marque de smartphone BlackBerry, a fait savoir devant les parlementaires britanniques qu’il était disposé à couper son service de messagerie instantanée, BlackBerry Messenger (BBM), si de violents affrontements se déclenchaient, comme ceux qui ont secoué le Royaume-Uni au début du mois d’août. « De notre point de vue, nous respectons la loi et si la justice demande de fermer les réseaux de communication mobiles […], nous nous y plierons et nous travaillerons avec les opérateurs de télécommunications pour les aider à respecter leurs obligations telles qu’elles sont définies par la loi » a expliqué l’entreprise. Une position différente de Twitter et de Facebook, également entendus par les élus. 37 % des jeunes britanniques utilisent BBM.

Le service, gratuit, propose de chiffrer tous les échanges textuels et ne lie les utilisateurs entre eux que par des identifiants numériques sous forme de codes PIN. Ces derniers ne permettent pas, en principe, de savoir qui se cache derrière quel identifiant. Même le constructeur canadien ne peut pas le savoir. Ce qui n’arrange pas les affaires des services secrets du MI5, obligés de déchiffrer les protections du BBM.

Les représentants des groupes BlackBerry, Facebook et Twitter ont été interrogés jeudi par une commission de parlementaires britanniques, sur la responsabilité des réseaux sociaux dans la propagation des émeutes début août. Le responsable du groupe BlackBerry a les réseaux sociaux avaient été « utilisés à mauvais escient » mais qu’il s’agissait d’une minorité d’utilisateurs. Les émeutiers s’étaient organisés rapidement via la messagerie quasi instantanée et gratuite des BlackBerry, qui avait l’avantage pour eux d’être cryptée, et donc inaccessible aux forces de l’ordre.

Le directeur Europe de Facebook a quant à lui indiqué qu’il n’avait constaté qu’ »une poignée » d’utilisations frauduleuses de ce réseau. Le représentant de Twitter a indiqué que le média était « trop public » pour servir à organiser des activités illégales. Les responsables de BlackBerry et Facebook ont reconnu avoir été sollicités par la police pour obtenir des informations sur les émeutes mais refusé de donner des détails, affirmant avoir rempli leurs obligations. Les trois hommes se sont dits opposés à l’idée de suspendre le fonctionnement de ces médias pendant les émeutes, mettant en avant le fait que beaucoup de gens y avaient eu recours pour s’assurer que leurs proches allaient bien ou pour organiser le déblaiement et le nettoyage des rues…

La police londonienne poursuit ses opérations pour ‘savoir qui sont tous ces gens’, c’est-à-dire ceux qui ont pris part, d’une manière ou d’une autre, aux événements qui se sont déroulés au début du mois d’août dans la capitale britannique. Rien qu’à Londres, 2000 arrestations ont été effectuées depuis le 4 août. Les forces de l’ordre ont annoncé être à la recherche de 30.000 personnes impliquées dans les perturbations. Le rapport public de la police métropolitaine affirme que 3296 crimes ont été enregistrés durant les troubles. Pour en trouver les auteurs, elle dispose de plus de 40.000 heures de vidéos provenant de caméras de surveillance qui seront entièrement examinées dans le cadre d’une enquête qui prendra des années. En attendant, les forces de l’ordre sont complètement déchaînées et totalisent plus de cent arrestations quotidiennes. Le commissaire Nick Sedgemore qui dirige certaines de ces rafles: ‘Nous allons les attraper tous, jusqu’au dernier, et les poursuivre aussi sévèrement que la loi le permet… Cela ne nous dérange pas de criminaliser une section de la société. Nous en sommes pas ici pour nous faire aimer, mais pour nous faire respecter… Nous en avons assez. Et nous allons leur faire un peu peur.’ Les actions policières visent essentiellement les communautés de la classe ouvrière de la banlieue de Londres et font principalement suite à des dénonciations, des ouïes-dires de ‘sources secrètes ». Les médias sont par ailleurs toujours prévenus, et donc présents pour filmer les rafles, leur préparation et l’embarquement des jeunes dans les fourgonnettes de police.

Les enfants et adolescents londoniens sont rentrés à l’école ce matin. A cette occasion, la police de la capitale britannique a lancé une nouvelle initiative. Environ 1000 policiers ont été déployés à travers la ville, et le resteront au moins jusqu’au 21 octobre, afin d’encadrer les élèves. Des patrouilles ont été mises en place. Elles se concentreront principalement à l’extérieur des écoles et aux alentours des stations de métro et de bus.

Des anarchistes de la région de Moscou, ont revendiqué deux attaques incendiaires contre la police. L’incendie du poste de police rue Lenskaya, à Moscou le 21 août, et un véhicule de police dans une bourgade de la zone de Khimki, près de Moscou, sur le parking d’un poste de la police routière. Khimki est une zone de dur conflit social, à cause du projet de construction d’une autoroute payante qui traversera la forêt de Khimki.

Alors que la police a interpellé 2124 personnes suite aux quatre nuits de trouble du mois d’août, et que 1121 d’entre elles ont été inculpées, les tribunaux continuent à prononcer de lourdes peines. Hier, un garçon de onze ans a été condamné pour avoir volé une poubelle. Le 8 août, un groupe de manifestants avait brisé la vitrine d’un magasin de la banlieue londonienne. Le jeune homme y était alors entrer pour emporter une poubelle d’une valeur de 55 €. Condamné hier pour vol, il devra effectuer une peine de rééducation de 18 mois, peine qui peut prendre différentes formes: travail d’intérêt général, couvre-feu imposé,… De plus, durant les six prochains mois, c’est pouvoir local qui déterminera son lieu de résidence. A la fin de l’audience, le juge a précisé que s’il avait été un peu plus âgé, il aurait écopé d’une peine de prison.