Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le 8 novembre dernier, Gaëtan manifeste aux côtés de centaines d’autres personnes à Toulouse contre les violences policières, un peu plus d’un mois après la mort de Remy Fraisse. Cette manifestation non autorisée par la préfecture, fait suite à des mobilisations semblables qui avaient donné lieu à des affrontements dans le centre-ville de Toulouse. Arrêté avec d’autres manifestants, Gaëtan, étudiant au Mirail et membre du N PA, comparaît le 3 décembre et est condamné à deux mois de prison avec sursis pour participation à une manifestation interdite et outrage à agents. Il fait appel de la décision et le 1er avril sa peine est alourdie à six mois dont deux fermes.

La mobilisation autour du sort de Gaëtan prend de l’ampleur en un mois et se cristallise autour des questions liées à nouveau aux violences policières ou au droit de manifester. Vendredi 17 avril à 18 h verra ainsi la première manifestation en “soutien à Gaëtan” se tenir à Toulouse, au métro Jean Jaurès. Ce rassemblement se tient sans l’aval de la préfecture.

La manifestation du 6 novembre à Toulouse

La manifestation du 6 novembre à Toulouse

Une équipe conjointe de la police du district de Gadchiroli (Maharashtra) et de la Wadsa Desaiganj Quick Response Team (QRT) a interpellé trois hommes qu’ils accusent d’être des cadres maoïstes. Ils ont été arrêté dimanche dernier et ont été immédiatement incarcéré avant d’être entendu par un tribunal. La tête de chacun avait été mise à prix pour une somme de 200.000 roupies (3000 euros). Selon les autorités, deux d’entre eux auraient été actifs dans le Nord du district de Gadchiroli, dans la Gondia et Balaghat Divison du Maharashtra State Committee, tandis que le troisième faisait partie d’une compagnie opérant à la frontière avec le Chhattisgarh. Les arrestations ont eu lieu dans le cadre d’une exercice de prise de contrôle zonal des forces de sécurité qui ont augmenté leurs opérations dans la région en vue des prochaines élections régionales. Les trois hommes sont accusés dans diverses affaires, principalement dans des cas de fusillades avec la police.

Un homme, décrit comme étant un maoïste pur et dur et poursuivi par les autorités dans plusieurs affaires criminelles a été arrêté en début de semaine dans le district de Vaishali (Bihar) en possession de quatre pistolets et d’un fusil. Dinesh Chandravansi a été arrêté dans un village proche du bureau régional de Mahua. La police locale a déclaré qu’elle avait été informée de la présence de Chndravansi dans la région, et qu’elle avait procédé à son arrestation en raison de son inculpation dans différentes affaires de ‘violences maoïstes’ dans le district de Vaishali et dans les districts voisins.

La police du district du Dantewada a interpellé mardi deux hommes présumés membres du CPI(Maoist) à proximité du village de Kalepal, dans le district de Dantewada (Chhattisgarh). Ils étaient en possession de trois kilos d’explosifs. Ils ont été identifiés comme étant Deva Kunjam, président du Dandakaranya Adivasi Kisan Majdoor Sangthan (DAKMS – organisation de défense des tribaux) et Markam, un membre du même DAKMS.

Depuis deux jours, la police athénienne était très présente aux alentours de l’Université occupée par les anarchistes depuis trois semaines pour y porter la lutte des prisonniers. Hier, plusieurs manifestations avaient eu lieu devant l’université, dont l’une contre la mine d’or à Skouries. Ce matin vers 6h (heure locale) la MAT (CRS grecs) avait encerclé toutes les entrées de l’Université et donné un ultimatum de 10 minutes aux occupants pour quitter les lieux. Au moins 14 personnes ont été arrêtées, les manifestants sont rassemblés devant le QG de la police.

Un premier vote du Parlement grec, hier, a approuvé un projet de loi pénal qui supprime notamment les prisons de haute sécurité de type C.

La police cherche l’entrée de l’Université.

La police cherche l'entrée de l'Université.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mardi à New York contre la brutalité policière, après la mort récente de deux Noirs non armés aux États-Unis. Plusieurs dizaines de manifestations similaires étaient prévues mardi aux États-Unis, notamment à Los Angeles et Chicago. À New York, les manifestants, pour la plupart jeunes, noirs, latinos et blancs, portaient des pancartes où l’on pouvait lire «arrêtez les meurtres de la police», ou «la vie des Noirs compte», mais aussi des appels à la libération de Mumia Abu Jamal (photo). A l’appel de l’organisation Stop Mass Incarceration Network, ils avaient prévu de se rendre devant le siège de la police, mais certains manifestants se sont rendus sur le pont de Brooklyn, perturbant la circulation. Plusieurs ont été arrêtés à ce moment. Selon les organisateurs de la journée, la police a tiré sur plus de 90 personnes non armées depuis le mois de janvier.

La manifestation de ce mardi à New-York

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La manifestation de ce mardi à New-York

Des combattants de la NPA ont abattu un garde armé lors de l’attaque de la résidence du maire de la localité de Monkayo (Compostela Valley), mardi en fin de soirée. Dans cette attaques, les guérilleros ont récupérés huit armes à feu de forte puissance. Quelques minutes avant cette attaque, une autre groupe de guérilleros lourdement armés a attaqué une base de contre-guérilla du 25e bataillon d’infanterie dans Brgy. Banlag. Un paramilitaire a été tué dans cette attaque.

Combattants de la NPA à une célébration du 46e anniversaire du Parti communiste des Philippines, en décembre 2014.

Combattants de la NPA à une célébration du 46e anniversaire du Parti communiste des Philippines, en décembre 2014.

Les forces spéciales de la police allemande ont arrêté hier mercredi en Bavière, Bade-Wurtemberg, Hesse et Rhénanie du Nord-Westphalie. sept personnes accusées d’être des dirigeants du Parti Communiste de Turquie Marxiste-Léniniste, le TKP/ML. Parmi les militants arrêté figure E. Muslum, présenté par le parquet fédéral comme le dirigeant du TKP/ML pour l’Allemagne. Ont également été arrêtés B. Dilay Banu, A. Erhan, B. Haydar, D. Musa, A. Sinan et U. Seyit Ali. Selon les services de police Allemand, le TKP/ML compte 1.300 membres et sympathisants actifs en Allemagne où ils se livrent à des activités de propagande, de formation, de collecte de fonds et de soutien logistique pour les activités de l’organisation en Turquie. Les mandats d’arrêt portent sur « appartenance à une organisation terroriste étrangère » vertu de l’article 129 B du Code criminel. Interdit en Turquie (ainsi que sa branche armée, le TIKKO), le TKP/ML ne l’est pas dans la République fédérale, ni n’est inscrit sur la liste terroriste de l’UE.

La vidéo montre un groupe de militants du TKP/ML-TIKKO ayant participé à la défense de Kobane:

Une technique ‘bien connue’ pour surveiller le possesseur d’un téléphone est le ‘IMSI Catcher ». Un IMSI Catcher est un engin utilisé par la police qui se substitue à une antenne GSM (et se fait passer pour elle). Une fois connecté à cette fausse antenne, le IMSI Catcher aura les moyens de faire parler un téléphone. Lorsque la police ignore le numéro de téléphone d’un manifestant -par exemple- elle peut activer un IMSI Catcher pour connaître ce numéro.

Il y a quelques jours, les manifestants qui s’étaient rassemblés devant l’Assemblée Nationale -visiblement très au fait des nouvelles technologies- ont d’ailleurs détecter deux IMSI Catchers dans les alentours de la manifestation.

Heureusement, il existe à présent une application pour Android qui détecte si un IMSI Catcher se trouve dans les alentours, si il est activé, si il vous cible, ou si il est en train de vous écouter. Il y a 6 niveaux d’alertes :

1. Repos, l’application charge,

2. Normal, l’application est allumée, rien à signaler,

3. Medium, une antenne-relais chiffre peu ou pas, les communications peuvent être interceptées.

4. Haut, un IMSI Catcher est actif dans les alentours.

5. Dangereux, le IMSI Catcher vous cible spécifiquement.

6. COURREZ, votre téléphone est en train d’être manipulé. Pour ce niveau, les développeurs de l’application conseillent de détruire ou de se débarrasser du téléphone puisqu’il pourrait être compromis irréversiblement.

Cette merveilleuse application est nommée « Android IMSI Catcher Detector ». Elle n’est pas téléchargeable via le Google Play Store (pour des raisons de principes et de sécurité). L’APK (éxécutable Android) peut être téléchargée via ce site (en cliquant sur « Android-IMSI-Catcher-Detector.apk »). Téléchargez ce fichier depuis votre smartphone, allez dans Paramètres -> Sécurité -> Cochez la case « Sources Inconnues ». Ouvrez ensuite l’APK pour l’installer.

Une fois l’application ouverte, voyez le menu « Settings » dans le volet gauche pour activer plus de sécurités. L’application n’est disponible qu’en anglais pour le moment.

Les 6 niveaux d’alerte d’Android IMSI Catcher Detector.

Les 6 niveaux d'alerte d'Android IMSI Catcher Detector.

Plus de 40 personnes ont été blessées mardi suite à une intervention violente des forces d’occupation marocaines contre des manifestants sahraouis dans la ville occupée d’El Ayoun. Les manifestants appelaient pacifiquement au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la nécessité d’une protection onusienne de la population sahraouie dans les territoires occupés du Sahara occidental. Cette manifestation a coïncidé avec la visite d’une délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme. Les forces marocaines ont mené une violente attaque contre les manifestants à travers les jets des pierres sur les maisons des citoyens sahraouis et la répression pour disperser les manifestants, en particulier dans les quartiers de Hay Matalla et Daddach,

Répression des manifestants sahraouis dans la ville occupée d’El Ayoun

Répression des manifestants sahraouis dans la ville occupée d'El Ayoun

Dans le cadre de l’enquête sur « l’évasion des Cellules de Feu », la police grecque est à la recherche de personnes qui sont rentrées en contact de façon occasionnelle avec les membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de Feu. Ce seraient des personnes qui éditent un journal anarcho-insurrectionaliste britanique. Des policiers grecs feront la route pour s’entretenir avec leurs homologues anglais.