Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Zyad Awad, 30 ans, est mort après avoir été touché dans le dos lors d’affrontements qui se sont produits au cours des funérailles d’un proche parent, Jaafar Awad, décédé à 23 ans peu après sa sortie de prison. Le cortège funéraire s’est mué en manifestation de colère car les Palestiniens accusent Israël d’être responsable de la mort de Jaafar Awad, tombé grièvement malade dans une prison israélienne. Lors du défilé de milliers d’habitants de la localité de Beit Omar près de Hébron, certains ont jeté des pierres sur les soldats israéliens qui ont répliqué avec des grenades lacrymogènes, des balles caoutchoutées puis des balles réelles

Le Parlement ukrainien a voté jeudi une loi interdisant toute « propagande des régimes totalitaires communiste et nazie ». Un total de 254 députés ont voté en faveur de cette décision contre un minimum requis de 226. Dans la liste des éléments désormais prohibés contient le drapeau et l’hymne soviétique ainsi que les monuments et plaques commémoratives en l’honneur de responsables communistes, et même les noms de localités, rues ou entreprises faisant référence aux dirigeants communistes, activités du PC ou encore à la révolution bolchévique de 1917.

En cas de violation de cette loi, des organisations ou partis concernés seront interdits, ce qui remet en cause l’existence du Parti communiste ukrainien. Les personnes reconnues coupables de production ou diffusion de symboles soviétiques, en particulier de l’exécution publique de l’hymne soviétique, risqueront jusqu’à dix ans de prison, selon la nouvelle loi.

La police n’a pas besoin de l’autorisation d’un juge d’instruction pour consulter la mémoire d’un GSM saisi, en ce compris les messages qui y sont stockés, a décidé récemment la cour de cassation. Cet arrêt met fin à une longue controverse au sein de la jurisprudence.

Dans l’affaire en cause, la police avait lu dans la boîte de réception d’un GSM saisi un message comprometant. L’avocat a soutenu que cette information résultait d’une recherche dans un système informatique et nécessitait l’autorisation d’un juge d’instruction en raison de son caractère particulièrement intrusif. Pour la plus haute juridiction du pays, consulter la mémoire d’un GSM saisi est une mesure qui découle de la saisie. Elle peut être prise lors d’une information judiciaire sans autre formalité, comme c’est le cas d’un agenda ou du contenu d’un portefeuille.

Un rassemblement a eu lieu près de l’Institut du monde arabe à Paris mercredi pour demander la libération des prisonniers politiques au Maroc. Les membres des groupes maoïstes d’Aziz Elbour et d’Aziz Elkhalfaoui, deux figures de la lutte étudiante marocaine, ont commencé une grève de la faim le 23 mars et voient leur état de santé se dégrader.

Paris: Rassemblement pour les prisonniers politiques au Maroc

Les services de sécurité ukrainiennes ont annoncé jeudi avoir arrêté à Odessa 39 personnes qui y préparaient une rébellion à la veille de la visite du président Petro Porochenko dans cette ville. Le SBU affirme avoir découvert un important arsenal d’armes et d’explosifs. Deux jours plus tôt, le SBU avait annoncé l’interpellation de dix autres personnes en les accusant de préparer des attentats. Toutes ces personnes, parmis lesquelles de nombreux membres du parti communiste et de vétérans de la guerre soviétique en Afghanistan, visaient la création d’une République populaire d’Odessa.

Le 8 avril, la « Cellule Solidarité et Revanche » a revendiqué une attaque contre un local de SYRIZA à Kessariani. Le 9 avril, la Cellule « Anarchie Combattive » a attaqué les bureaux de Microsoft à l’aide d’une bombe au gaz. Cette action a été revendiquée en solidarité avec les prisonniers chiliens (qui ont appelé à 10 jours de solidarité), en solidarité avec les prisonniers de la Conspiration des Cellules de Feu (CCF), du Réseau des Combattants Emprisonnés et avec Nikos Maziotis.

Un bureau de SYRIZA attaqué.

Un bureau de SYRIZA attaqué.

Huit prisonniers anarchistes, tous membres du DAK (Réseau des Combattants Emprisonnés), sont toujours en grève de la faim dans divers hôpitaux et prisons grecs.

Fivos Harisis a perdu 22% de son poids, il est à l’hôpital Attikon, à Athènes, dans un état grave. En grève depuis le 2 mars.

Antonis Stamboulos a perdu 20,5% de son poids initial, il est à l’hopital Larissa, dans un état grave. En grève depuis le 2 mars.

Argyris Ntalios a perdu 18% de son poids initial, il est à l’hôpital Nikiaia à Pirée, dans un état grave. En grève depuis le 2 mars.

Giorgos Karagiannidis a perdu 17% de son poids initial, il est à la prison de Koridallos, dans un état grave. En grève depuis le 2 mars.

Grigoris Sarafoudis a perdu 16% de son poids initial, il est à la prison de Koridallos, dans un état grave. En grève depuis le 9 mars.

Dimitris Politis a perdu 10% de son poids initial, il est à la prison de Koridallos. En grève depuis le 16 mars.

Andreas-Dimitris Bourzoukos a perdu 10% de son poids, il est à la prison de Koridallos. En grève de la faim depuis le 16 mars.

Yannis Michailidis a perdu 8% de son poids initial, il est à la prison de Koridallos. En grève de la faim depuis le 23 mars.

Quant à Tasos Theofilou, il a suspendu sa grève de la faim hier.

Hier mercredi, l’UQAM avait décidé de faire respecter l’injonction ordonnée il y a une semaine par la Cour supérieure, qui empêche quiconque de perturber les activités sur le campus. Pour protester contre cette mesure, plus d’une centaine d’étudiants avaient marché dans l’université en après-midi. Les gardiens de sécurité les ont empêchés d’entrer dans les salles de classe et la police a été appelée en renfort lorsque la situation a tourné à l’affrontement. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a procédé à 22 arrestations. Les policiers n’ont pas hésité à utiliser leur bâton télescopique et ont isolé les étudiants – qui étaient maintenant plusieurs centaines – à l’aide de barrières improvisées. L’escouade antiémeute est ensuite arrivée. Parmi les 22 personnes arrêtées 17 sont accusées d’attroupement illégal et méfait, quatre autres d’attroupement masqué et méfait.

Aujourd’hui jeudi une centaine de manifestants ont occupé un pavillon de l’université montréalaise UQAM pour protester entre autres contre les arrestations de la veille. Des bureaux et des chaises avaient été empilés dans les escaliers roulants. Les ascenseurs avaient été bloqués par des divans. Des murs ont été tagués et des objets été arrachés à coups de marteau. Les forces policières ont donné l’assaut peu après minuit, Des gaz lacrymogènes ont été lancés dans la rue pour disperser les manifestants qui s’y sont retrouvés.

Barricade à l’UQAM

Barricade à l'UQAM

Six guérilleros présumés activement recherchés, parmi lesquels un homme soupçonnés d’avoir été impliqué dans l’attaque de la Jiram Valley l’an dernier ont été arrêté dans le district du Dantewada (Chhattisgarh) en début de semaine. Sur base de renseignements précis, ils ont été interpellés à différents endroits du district. L’un d’entre eux, identifié comme étant Bama, est accusé par les autorités d’avoir fait partie du groupe de guérilleros armés ayant visé un convoi de dirigeants du Congrès dans la Jiram Valley (Bastar) le 25 mai 2013. Barman, membre actif d’une compagnie militaire du CPI(Maoist) a été intercepté dans le village de Kawadgaon. Les autorités disent qu’il était actif depuis des années dans la division du Bastar occidental des maoïste, et sa tête était mise à prix pour une somme de environ 11.000 euros. Un autre cadre présumé, Aaytu alias Linga a été capturé dans le village de Metapal, et faisait lui partie d’une brigade de guérilla locale du parti. Sa tête était mise à prix pour environ 7000 euros. En outre, Ghasiya alias Joga et Sochi Sanna, dont la tête valait 1500 euros chacun pour les autorités, ont été arrêté dans les limites du commissariat de Kuwakonda. Deux membres d’une milice du parti ont également été arrêtés. Tous sont accusé d’être impliqués dans plusieurs incidents maoïstes, dont des meurtres, des attaques contre des brigades policières et des pillages.

Une syndicaliste, permanente Services publics CSC de Verviers, a été convoquée vendredi 3 avril à la maison de police de Pépinster. Gabrielle Sonnet est soupçonnée d’avoir allumé du feu sur la voirie le jour de la grève générale du 15 décembre dernier. La commune de Thimister-Clermont, qui a dû réparer la voirie abîmée (tarmac fondu) dans le parc industriel des Plénesses, a déposé plainte contre X.