Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Douze membres du Front Efrain Pabon de l’ELN ont été capturé dans la région frontalière avec le Venezuela. ils sont accusés d’avoir commis des contre les infrastructures pétrolières. Les arrestations ont eu lieu dans la municipalité de Toledo et dans les villes de Pamplona et de Cúcuta, dans le département de Norte de Santander. Les prisonniers ont été inculpés « d’extorsion, enlèvement, terrorisme et rébellion. »

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Ce lundi 23, le tribunal correctionnel de Mons a rendu public son verdict en annonçant une suspension du prononcé avec une période probatoire d’un an pour les 7 bomspotters qui s’étaient introduits dans le Quartier général européen de l’OTAN, le SHAPE, en 2012. Un verdict assez clément puisqu’ils évitent ainsi les 5 ans de prison et la lourde amende qu’ils risquaient selon le code pénal. La cour a déclaré reconnaître la désobéissance civile comme garantie du système démocratique.

Lors de l’audience du 26 octobre, les accusés avaient insisté sur le caractère politique de leur acte et n’avaient plaidé la suspension du prononcé qu’à titre subsidiaire. Ceci afin de voir cette affaire être transférée en cours d’Assise, là où l’on juge les crimes politique. Ce verdict ne reconnait juridiquement pas leur acte comme un crime politique pur, mais plutôt comme un crime politique mixte. Une nuance qui motivera ou non leur volonté d’aller en appel.

Les bombspotters au palais de justice de mons

Les bombspotters au palais de justice de mons

La préfecture de police de Paris a transmis au procureur de la République les identités de 58 personnes ayant bravé dimanche l’interdiction de manifester à Paris, en défilant en soutien aux migrants et contre l’état d’urgence (voir notre article) annonce un communiqué ce lundi matin.

Dans le cadre de l’état d’urgence décrété depuis le 13 novembre à la suite des attentats à Paris et Saint-Denis, le préfet de police de Paris a pris un arrêté d’interdiction de manifester sur la voie publique qui a été prorogé jusqu’au 30 novembre à minuit. Mais dimanche, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de la Bastille et ont défilé jusqu’à la place de la République. La police a procédé à 58 identifications de personnes. Les contrevenants s’exposent à une peine pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et à une amende de 7.500 euros.

La manifestation place de la République

Un guérillero maoïste a été tué dans un affrontement avec les troupes gouvernementales au pied du mont Apo, dans le district de Toril, de l’arrière-pays de Davao City hier dimanche. Les combats ont éclaté après que des soldats du 84e bataillon d’infanterie aient rencontré une colonne du Front 54 de la NPA dans la localité de Tagurano. Les guérilleros se sont retiré après une longue fusillade, laissant un mort, une arme et plusieurs bagages sur le terrain.

Combattantes de la NPA

Combattantes de la NPA

Quatre femmes membres du CPI(Maoist) ont été abattues, et un haut dirigeant a été blessé au cours d’une fusillade de grande ampleur avec les forces de sécurité tôt ce dimanche matin dans le district de Sukma (Chhattisgarh). Ce chiffre porte à 14 le nombre de maoïstes tués dans la région du Bastar au mois de novembre. Les autorités ont en outre ajouté avoir saisi douze pistolets et leurs chargeurs, un fusil .303 et ses munitions, une grosse somme d’argent en cash, un sac et de multiples accessoires tels que des uniformes, une radio, un chargeur solaire, de la nourriture, etc. L’opération était menée par des membres de la Special Task Force, du District Reserve Group du Dantewada et de la CRPF.

Le Bastar, dans le Chhattisgarh

Interdite par la préfecture de police, dans le cadre de l’état d’urgence, la manifestation de soutien aux migrants a tout de même eu lieu ce dimanche, comme annoncée, de la Bastille à la place de la République, où environ 300 personnes se sont rassemblées. Auparavant, quelques centaines de personnes étaient réunies, vers 15h, sur les marches de l’Opéra Bastille, encerclées par un considérable dispositif policier. Vers 16h, après avoir forcés le cordon policier, 200 à 300 manifestants ont empruntés le boulevard Beaumarchais en direction de la place de la République. Bloquée par la police à la hauteur de la rue des Francs Bourgeois, la manifestation est cependant repartie et, malgré l’envoi sur le cortège de deux ou trois grenades lacrymogène par la police, atteindre la place de la République.

L’affiche de la mobilisation

L'affiche de la mobilisation

Ce lundi 23 novembre, le verdict tombera pour les 7 bomspotters. Aucune mobilisation n’est prévue au tribunal correctionnel de Mons, mais Agir pour la Paix et les accuséEs invitent le soir même à Bruxelles pour un verre de l’amitié, une auberge espagnole, et une discussion sur le verdict et ses conséquences. A partir de 18h jusqu’à 22h, Quincaillerie des Temps Présents, rue du Viaduc 66, 1050 Bruxelles.

Arrestation d’un bomspotter

Arrestation d'un bomspotter

L’armée a saisi une tonne d’ANFO, un mélange explosif utilisé par l’ELN pour ses IED et pour attaquer pipe-lines et gazoducs. L’explosif était caché dans des sacs de riz dans la municipalité d’Ipiales, dans la province de Nariño, à la frontière avec l’Equateur. ‘explosif appartenait à l’unité Jaime Toño Obando de l’ELN. Cette unité a attaqué a plusieurs reprises l’oléoduc Trans-andine qui, sur un peu plus de 305 kilomètres, transporte du pétrole brut des puits de pétrole situés dans la province voisine du Putumayo au port de Tumaco, sur la côte du Pacifique.

Opération policière en Colombie

Opération policière en Colombie

Aziz Güler (nom de code : Rasih Kurtuluş), combattant internationaliste, est mort durant une opération contre Daech dans la région de Raqqa. Sa famille n’a pas pu récupérer son corps pour l’enterré car l’Etat l’a bloqué durant 59 jours à la frontière. Il était le commandant du Quartier Général des Forces de Libération Unies (BÖG). Le corps d’Aziz Güler, mort en martyr au Rojava, a été amené à Istanbul pour les deniers rites funéraires.

Des milliers d’habitants du quartier de Gazi ont accueilli le corps du défunt. A l’arrivé du corps, un cortège avec des drapeaux rouge a été formé par la population devant la Cemevi du quartier. Des milliers de personnes ont marché en direction de Dörtyol aux cris de « Le commandant Aziz vit ! Les forces de libérations combattent », « Daech assassin, AKP collabo ! ».

Les funérailles d’Aguler Aziz à Gazi

Les combattants de la Brigade Internationaliste de Libération poursuivent leur contribution à la libération du Rojava. Déjà présent à la bataille de Kobané, ils ont contribué à la victoire d’Al-Hawl, qui a coupé les possibilités d’assauts du Daech sur la ville de Şengal. .

Les funérailles d'Aguler Aziz à Gazi

Deux membres présumés du CPI(Maoist), dont une femme commandant, ont été abattus au cours d’un combat les opposant à des membres d’une équipe composée de soldats de la CRPF et de la police locale dans le district de Sukma jeudi. Vers 8h du matin, les deux camps se sont affrontés dans une zone forestière pendant de longue minutes avant que les guérilleros ne parviennent à battre en retraite. Néanmoins, les corps de deux d’entre eux ont été retrouvés sur les lieux. La tête de la femme avait récemment été mise à prix par les autorités locales.

Toujours jeudi, mais dans le district de Malkangiri (Odisha), une brigade de la Border Security Force a découvert des explosifs et du matériel appartenant à la guérilla maoïste au cours d’une opération de ratissage. Les soldats ont sais une bombe de trois kilos, six bâtons de gélatine, des sacs plastique, des détonateurs et d’autres articles liées aux maoïstes. Cette découverte s’est suivie d’une fusillade avec des guérilleros embusqués à proximité. Certaines sources affirment que deux guérilleros auraient été tués, mais l’information n’a pas été confirmée.

Saisie de matériel maoïste

Saisie de matériel maoïste